Jour 6
Mercredi 4 Mai, nous quittions la tête pleine de souvenirs (nos valises aussi) notre appart-hôtel du Queens direction l’Aéroport international de Newark-Liberty. Sauf qu’on était loin de s’imaginer qu’une très mauvaise surprise nous attendrait là-bas.
Alors que nous étions assis dans l’avion JetBlue Airways à 2 doigts de décoller, voilà que les stewards demandent subitement à tous les passagers à bord de le quitter pour regagner le hall d’attente. La raison étant que de violentes intempéries ravageaient couloir aérien. Sécurité oblige, interdiction de décoller jusqu’à nouvel ordre.
Conséquence, notre vol en direction de l’Aéroport international de Fort Lauderdale-Hollywood en Floride près de Miami, a subi un retard. Encore un. Notre 2ème en même pas 3 vols. Et le pire c’est que ça ne sera pas le dernier, mais ça aura certainement été le pire de tous. J’aurais passé les 3h30 les plus longues de mon existence…
Mais dans un sens, je m’estime heureux car il aurait pu être annulé. Ce qui aurait fortement compromis notre arrivée à l’appart .
Heureusement que pour m’occuper un peu, j’avais ma 3DS avec The Legend of Zelda: A Link Between Worlds. Et fallait certainement pas compter sur le Wifi de l’aéroport pour surfer ou contacter des proches. Car il a eu “l’excellente” idée d’être à durée limitée. Contrairement à quoi, 99% des aéroports existants…?
Finalement, on a tous embarqué pour un vol de plus de 3h direction la pointe Sud de l’état de la Floride. Vol qui n’a pas manqué de turbulences malgré les précautions prises en amont. Comme quoi ça aurait pu être bien pire si on était partis plus tôt.
21h heure locale, nous sommes finalement parvenus à atterrir, mais sous une pluie diluvienne et à 25°C…Décidément, entre la brume New-Yorkaise, et l’atmosphère lourde et humide de la Floride, le climat n’aura pas été notre meilleur allié sur le continent américain.
Sur place, on choppa un Uber qui ne mettra que quelques minutes à arriver, et qui nous déposera enfin à l’appart (toujours sous la pluie) dans la soirée. Ce fut le voyage en avion le plus pénible de toute mon existence…
Jour 7
😎
Welcome to Miami ! Comme dirait ce bon vieux Will. Sauf que dans notre cas, c’était South Beach. Un quartier à l’est du centre-ville et donnant directement sur l’atlantique. Fini les gratte-ciel anormalement hauts et trop nombreux pour être répertoriés. Place aux villas, hôtels et voitures de luxe ou autres signes de richesse (trop) évidents.
Les fanas de caisses seront aux anges là-bas. Presque tout le monde là-bas roule dans des bolides considérés en France comme “luxueuses” (Porsche, Chevrolet, Buggati, Cadillac et j’en passe…).
Y avait aussi quelques modèles plus extravagants comme celle que j’ai baptisé de mini « Batmobile ». Et une voiture de flic toute droite sortie de la saga Need For speed.
Mais ce qu’il était bon de se trouver dans une atmosphère de vacances d’été au mois de Mai-Juin. Surtout quand on habite Paris et qu’on revient tout juste de New York. Qui ne nous ont pas gâtés avec leur climat, eux…
Palmiers, Soleil qui tape à fond, immense plage de sable blanc avec une mer bleu turquoise, bonne et quasi transparente. Personnellement, j’ai fait la Normandie, l’Aquitaine et la région PACA en France, et selon-moi aucune de leur plages n’arrivaient à la cheville de celles de Miami dans ces critères.
L’eau était tellement claire qu’on pouvait observer à l’œil nu un banc de poissons (impossible à attraper) nageant autour de nous. Mer qui était archi propre d’ailleurs. Zéro algues à signaler.
South Beach, c’est l’équivalent de Cannes en Côte d’Azur, mais à un tout autre niveau. Et avec beaucoup plus d’ambiance. Là-bas, les gens peuvent faire la fête toute la nuit, mettre la sono à fond sur la plage ou dans la rue, ça ne dérangera personne, ou presque. À part peut-être les touristes et les moins habitués. Une différence de culture que j’apprécie, et assez dépaysante.
Parfois, j’avais l’impression d’être dans un de ces clips américains qui passent à la télé. Après faut pas se voiler la face. Tout est très “superficiel”. L’apparence et le faire paraître priment sur le reste. D’où les “signes de richesse” évoqués plus haut.
Mais contrairement à New York où j’avais déjà quelques notions, mes connaissances de Miami se limitent aux clips et à la série des Experts de là bas. x)
Dans la soirée, on aura bu un cocktail sur Collins Avenue. Le quartier « chic » de la ville, et aussi le plus animé, surtout de nuit. Sans exagérer, il doit y avoir facile au moins une boite de nuit par rue.
Jour 8
Deuxième et dernière journée à Miami Beach. Qu’on aura pu explorer davantage avec notre voiture louée dans une agence Sixt ce jour-là. Par chance, la gérante parlait aussi le Français. Ce qui facilita grandement la tâche.
Journée terminée en beauté (à un coucher de Soleil près) au South Pointe Park, peuplé de Yoguistes et situé à la pointe sud de la ville. Lieu nous offrant une vue imprenable sur l’océan et le centre-ville. Ce « Miami Sunset » aura été l’une des plus belles choses que j’aurais vues durant ce voyage aux USA.
Next stop, Orlando…
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