[Test] Horizon Zero Dawn

Il y a tout juste 3 ans sortait sur PS4 une toute nouvelle licence engendrée par le studio Guerrilla Games, à qui l’on doit la saga des jeux de tir Killzone sur consoles PlayStation. Voici mon Test sur çe Horizon Zero Dawn que j’attendais de faire depuis bien longtemps.

Horizon Zero Downgrade

Ce trailer n’a pas pris une ride

Et pour cause, ce jeu révélé aux yeux de tous à l’E3 2015 via le trailer ci-dessus avait tout pour plaire. Des graphismes de haute volée. Un monde post-apocalyptique attirant. Et une héroïne badass affrontant des « robots dinosaures » aussi impressionnants que dangereux. Une claque ayant mis tout le monde d’accord, moi y compris. Et que j’ai eu la chance d’essayer pour la première fois à la Paris Games Week 2016 après une attente de plus de 3h dans la file. Et le plus incroyable dans tout ça, c’est que le jeu final est extrêmement fidèle à ce trailer et n’a subi aucun downgrade entre-temps.

Ce trailer a méchamment vieilli

Chose étonnante connaissant le passif du studio avec ce vieux trailer de Killzone 2 (2009), éhontément vendu comme du Gameplay par le studio alors qu’il s’agissait juste d’une cinématique CGI. Plus mensonger que ça fallait le faire. Fort heureusement, le studio a l’air d’avoir bien retenu la leçon.

De bon Aloy

On aurait pu s’attendre à une énième héroïne mettant davantage son physique en avant au détriment du reste. Mais il n’en est rien ici avec une Aloy étant l’exact opposé de tout ça, et dont j’aime beaucoup le chara-design de base et les multiples costumes qu’elle arborera.

Puisqu’on a affaire une femme forte aussi bien dans le sens littéral que psychologique du terme, qui a dû endurer des épreuves difficiles ayant forgé la forte personnalité qui la caractérise. Et bien qu’elle ne soit pas du genre à se laisser marcher dessus, elle fait preuve d’un altruisme et d’une bonté sans bornes. Toujours là pour aider son prochain quel que soit la situation. Peut-être pour ne pas voir quelqu’un d’autre vivre à son tour la vie tourmentée qu’elle a vécue, qui sait. En plus de cela elle demeure très intelligente et résout avec l’aide de son Focus, des affaires avec une aisance déconcertante.

On peut aussi « jouer » sur sa personnalité avec différents choix de dialogue. Mais cela n’a pas de grandes incidences sur la suite des évènements.

Et en plus d’Aloy, on apprendra très vite à connaitre son mentor Rost, ainsi que de nombreux autres personnages plus ou moins intéressants. Provenant de tribus éparses et qui auront beaucoup à nous apprendre sur le monde d’Horizon. Parlons-en d’ailleurs.

Beauté sauvage

Je ne vais pas y aller par 4 chemins. Techniquement et artistiquement parlant, Horizon est à ce jour, le plus beau open-world auquel j’ai jamais joué. Pour moi aucun autre jeu vidéo ne lui arrive à la cheville. Pas même les autres vitrines technologiques de la console comme The Order: 1886 (2015), Uncharted 4 (2016), et God of War (2018) pour ne citer qu’eux.

Et c’est en faisant cette petite liste que je me rends compte que la PS4 propose au moins une claque graphique par an. Horizon étant lui-même sorti en 2017 et le prochain à venir qui sera The Last of Us : Part II le 29 Mai prochain.

Presque tout a été soigneusement modélisé. Le monde en lui-même avec des environnements immenses et variés qui par la distance d’affichage colossale, peuvent être contemplés de très loin. Des montagnes enneigés, forêts luxuriantes, ruines d’une civilisation semblable à la nôtre où la nature a repris le dessus, grottes humides, ou encore des déserts arides. Il en va de même pour les villages et cités grouillants de vie et proposant une architecture très recherchée pour certains comme Méridian.

En observant bien on peut même apercevoir la galaxie d’Andromède 🌌

Et comment ne pas parler d’un des plus beaux ciels qu’il m’ait été donné de voir dans un jeu vidéo ? Que ce soit de jour avec des levers et des couchers de Soleil de toute beauté, comme de nuit avec un ciel parsemé d’étoiles et parfois d’aurores boréales.

Mais le sens du détail ne s’arrête pas qu’aux décors. Tous les personnages qu’ils soient principaux ou non, ont subi un traitement similaire. Qu’il s’agisse des traits de leurs visages, ou des vêtements et leurs plis. La seule ombre au tableau étant les expressions faciales manquant de naturel malgré la motion capture. Ça se ressent très fortement durant les dialogues et les cinématiques. On n’est pas loin du syndrome de la « vallée dérangeante » dans ces moments-là.

Je peux évoquer aussi l’herbe qui bouge sur nôtre passage, les traces de pas sur la neige, les cheveux d’Aloy ondulant au vent et que l’on pourrait presque compter un à un. Les effets d’ombre et surtout de lumière avec un lens flare tellement crédible que ça en est parfois aveuglant. Et même le monde du jeu se reflétant à travers ses pupilles

Le genre de souci du détail qui fait plaisir à voir et force le respect. Même s’il n’est pas totalement inédit dans le média car déjà présent dans des titres postérieurs et antérieurs à Horizon. Certains d’entre eux ont déjà été cités quelques paragraphes plus haut.

Il y a même un peu de physique présente avec une destruction partielle de certains éléments du décor (rochers, arbres) mais uniquement par les créatures. Nous obligeant à ne pas rester planqué trop longtemps.

Mais tout n’est pas parfait. Comme l’eau légèrement en deçà en termes de modélisation et manquant de relief. Des variations climatiques assez abruptes avec un passage entre la pluie et le beau temps se faisant en un quart de seconde. Quelques errances visuelles comme ces rochers ci-dessus semblant léviter. Ou encore la tenue de l’héroïne portée en plein jeu, changeant en pleine cinématique pour la tenue par défaut.

Et que serait un tel univers sans une bonne OST l’accompagnant ? Qui ici, s’adapte selon le lieu, le contexte, et même l’époque avec des tambours, violons et de la musique « électronique ». Et bien qu’elle dure 4h dans sa version complète je vous invite chaudement à l’écouter.

En tout cas Guerilla avait placé la barre très haute sur un jeu étonnamment bien optimisé. Puisqu’il tournait avec brio et sans ralentissements sur ma PS4 Pro même quand il se passait beaucoup de choses à l’écran.

Man vs Machine

Si Horizon devait avoir un crédo, ça serait “chasser ou être chassé”. Et il vaut mieux au vu des nombreuses machines hostiles foulant le monde du jeu et qu’il faudra apprendre à affronter et à apprivoiser. Des plus petites comme les Veilleurs et Galopeurs, aux plus imposantes telles que les Cracheurs et les Ravageurs, chaque créature à son pattern, ses forces et ses faiblesses qu’il faudra bien prendre le temps d’étudier avant l’assaut afin d’être préparé en conséquence.

Comme le fait qu’elles sont plus ou moins sensibles à un élément en particulier. Les bonbonnes pour le feu. Les batteries pour l’électricité. Une pièce d’armure ou un canon détachable grâce à une munition de « choc ». C’est tellement jouissif de ramasser leurs armes à feu et de s’en servir contre eux.

Se focaliser la dessus est la priorité en plein combat. Le reste dépendra de nos réflexes et de l’analyse de leur pattern.

Les machines sont pour moi très réussies dans leur globalité. Par leur design, leur intelligence artificielle, et surtout leur comportement très « animal ». Le bestiaire est plutôt varié avec des robots terrestres, aquatiques, et ces (satanées) créatures aériennes.

Hors combat, l’interaction avec ces machines se fait via notre lance qui ne sert pas qu’à attaquer au corps à corps. Car elle permet aussi de les pirater pour peu qu’on ait débloqué la capacité en explorant les Creusets dédiés. À l’exception de celles qui sont déjà corrompues et plus puissantes que leur congénères. L’intérêt est de pouvoir en faire des montures pour aller plus vite, mais surtout de les retourner les uns contre les autres. Ce qui aide beaucoup lors d’une partie de chasse puisque l’attention de la cible sera attirée sur son congénère corrompu par nos soins.

Plus d’une corde à son arc

Ma situation après avoir fini le jeu

Autre point fort du jeu, la richesse de son Gameplay qui s’étoffe au fur et à mesure de la complétion de l’arbre de compétences ci-dessus. Permettant un nombre indéfini d’approches différentes en plus des classiques « infiltration » et « assaut « . À chacun de voir quelle manière de jouer convient le mieux selon la situation.

Même si je préconiserai une approche discrète (une flèche en pleine tête le plus souvent) pour les ennemis humains qui deviennent vite difficiles à gérer en surnombre avec leurs attaques à distance répétées. D’ailleurs, les affrontements contre eux ne sont pas les plus pasionnants.

Même constat lorsque de nombreuses machines nous attaquent simultanément et rendant les affrontements assez brouillons. En particulier face aux créatures aériennes me faisant regretter l’absence de verrouillage automatique de la cible désirée.

En tout cas, j’ai bien apprécié à quel point Aloy se déplace de manière naturelle à la manière d’un Uncharted. C’est fluide, dynamique, et surtout très agréable manette en mains. La quintessence survenant lorsqu’on ralentit le temps pour porter un coup fatal à une cible en mouvement.

Le monde d’Horizon est un immense terrain de chasse en ciel ouvert nous permettant d’utiliser la nature et la topologie à notre avantage pour piéger et mettre les machines hors d’état de nuire. Comme poser un piège sur leur passage, ou les surprendre depuis les hautes herbes. Un aspect survie que l’on ressent davantage en craftant les (très) nombreuses ressources que le jeu met à notre disposition pour fabriquer entre-autres, des munitions pour les armes dont je vais parler.

En termes d’équipements, c’est plus ou moins varié. Avec des armes qui existent en plusieurs déclinaisons faisant qu’on s’y perd un peu. Je pense qu’il aurait été plus judicieux d’en regrouper certaines afin d’en faire une arme à part entière. Comme l’arc qui est décliné en « guerre », « chasseur », et « précision ». Ma préférée étant le lance-corde très efficace contre ces (foutues) machines volantes, pour peu qu’on ait lâché suffisamment de cordes pour les soumettre.

D’ailleurs la gestion de l’inventaire est tout sauf pratique. Pourquoi ne pas avoir fusionné les onglets « artisanat » et « inventaire » sachant qu’on y retrouve la même chose ?

Et l’objet le plus important du jeu étant le Focus nous permettant de « voir l’invisible ». Ajoutant un brin de technologie dans un monde qui en est quasiment dépourvu. Grâce à lui, on peut étudier en profondeur tout ce qui nous entoure comme les machines et leur points faibles mis en évidence, et même de réécrire l’histoire du passé du jeu dont je vais parler de suite.

Aube Zéro

Avant de conclure, je voulais parler du scénario d’Horizon qui à mon grand étonnement, est l’aspect m’ayant le plus marqué dans celui-ci. Scénario réparti sur deux lignes narratives distinctes. Une dans le présent du jeu et n’étant pas la plus intéressante surtout au début. La faute à une intrigue trainant trop en longueur et assez peu prenante.

L’autre ligne narrative se situant dans le lointain passé des « Anciens « . Et nettement plus intéressante pour moi. Une autre histoire racontée par le paysage et les ruines qu’ils ont laissés derrière eux. Et aussi à travers le Focus d’Aloy qui révèlera au fur et à mesure, des récits et hologrammes d’époque de ces fantômes du passé.

Mais passé un certain cap ou les deux lignes narratives s’entrecroisent, la machine s’emballe, les révélations s’enchainent, et le jeu prend une tout autre dimension. Et ce cap survient dès la première cinématique / hologramme parmi les trois m’ayant le plus marqué. Survenant vers le milieu du jeu et se déroulant au sommet d’une tour à l’issue d’une sympathique ascension, avec la première très grosse révélation scénaristique du jeu.

La seconde sobrement intitulée « BAD NEWS » confirme les révélations de la première en expliquant clairement ce qui est arrivé aux Anciens. Et est tout bonnement glaçante quand on le transpose à notre propre civilisation. Je me dis que ça serait vraiment le pire des scénarios possibles si ça devait nous arriver un jour.

Et enfin la troisième qui suit dans la foulée « GOOD NEWS » explique le principe du fameux projet « Aube Zéro » donnant son titre au jeu. Et que l’on doit à un seul personnage dont je tairai le nom mais extrêmement important (et je pèse mes mots) en plus d’être intrinsèquement lié à l’héroïne. Et c’est à partir de ces trois révélations que je n’ai plus jamais vu le jeu du même œil.

Conclusion

En plus de tenir toutes ses promesses initiales, Horizon Zero Dawn se révèle être un jeu marquant et très complet. Avec un visuel époustouflant qui aura fait les joies de mon mode photo. Un univers post apocalyptique crédible et chargé d’histoire. Un Gameplay bien rodé et nerveux. Un scénario prenant même s’il met un certain temps avant de prendre son envol. Et surtout une Aloy attachante qui entre dans mon panthéon des plus grandes héroïnes du Jeu Vidéo.

Même si je regrette la répétitivité des quêtes annexes type « fedex » se limitant à du pistage, de la chasse et le nettoyage de camps de bandits. Et l’inventaire qui aurait pû être mieux géré.

En tout cas, même si ce fut tard, je suis très content d’avoir pu venir à bout de l’aventure principale de cet incontournable de la PS4. Et dont j’attends la suite de pied ferme. Sur ce, il est temps pour moi de m’aventurer dans les terres enneigés de l’extension Frozen Wilds.

Merci de m’avoir lu.

Reportage : Paris Games Week 2016

img_20161029_110948-copie-2Pour la 7ème fois d’affilé, j’ai pu visiter le Paris Games Week toute la journée du Samedi 29 Octobre  avec un groupe d’amis. Un des plus gros salons du Jeu Vidéo en Europe derrière la Gamescom en Allemagne. Et toujours logé au Parc des Expositions Porte de Versailles depuis sa toute première édition en 2010. Plus d’un mois et demi après les festivités, voici mon récit à froid d’une édition chargée, riche en expériences, en rencontres, mais aussi en frustrations.

L’avenir appartient à ceux…

…Qui se lèvent tôt ! Il était à peine 8h pétantes qu’une foule déjà bien dense nous faisait face à l’intérieur du Hall 3. À quelques mètres seulement des guichets qui eux ouvraient à 30. À force d’y venir, j’ai fini par connaître les règles du jeu sur le bout des doigts. Dont une qui stipule que le mieux à faire pour profiter de ce type d’événement, est de se lever aux aurores. Chose pas évidente quand on a dormi que 3h la veille…Cela nous a permis d’éviter de perdre un temps fou aussi bien dans la file d’attente, que pour se mouvoir à l’intérieur.

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Une fois rentrés, pas l’temps de niaiser”. Après avoir traversé tous les Pavillons du salon jusqu’à atteindre le Hall 1, nous nous sommes dirigés sans détour vers la zone de Square Enix. L’éditeur a vu les choses en grand cette année avec une flopée de titres plus ou moins inédits, dont Rise Of The Tomb Raider 20th anniversary, le dernier HITMAN, Dragon Quest Builders, World Of Final Fantasy, Kingdom Hearts 2.8, Deus Ex : Mankind Divided 

…Et sans oublier une des grandes stars du salon. Attendu depuis bien trop longtemps et déjà sorti à l’heure où j’écris ces lignes. Peut être même que vous l’ayez déjà acheté ou mieux, que vous l’ayez déjà fini (et si c’est le cas, n’hésitez pas à me donner votre avis en commentaire 😉 ). Je parle bien évidement de Final Fantasy XV. Premier jeu qu’on aura testé durant à peu près 20 min, sur quelques unes des 50 bornes de test mises à disposition. Rien que ça.

Aperçu de Final Fantasy XV

Vu que des tests sont dispos un peu partout sur le net, je ne rentrerai pas trop dans les détails. Et je précise aussi que je n’avais jamais touché à un jeu de l’univers FF avant cette session de jeu.

Après une courte file d’attente, je m’installe et déjà les déboires commencent. Je constate très rapidement un problème au niveau du son de mon casque. Souci par la suite corrigé par un des membres du staff, qui à simplement débranché la prise jack de la TV pour la rebrancher sur la Dualshock 4. Si j’avais su…

La démo démarre avec une courte séquence où le bolide de Noctis et son groupe tombe soudainement en panne, les obligeant à le pousser à défaut de pouvoir le conduire. Bolide que j’aurais bien aimé piloter d’ailleurs. Et cette séquence s’est terminée par une reprise que je trouve fort jolie du morceau « Stand by me » par Florence + The Machine.

Changement d’acte, et là je peux réellement constater le travail fait sur l’aspect visuel. Graphiquement le jeu s’en sort très bien au niveau des décors et avec une très grande distance d’affichage, de la modélisation globale et des animations. Il demeure fluide en toutes circonstances, mais j’ai tout de même relevé de l’aliasing (surtout sur les cheveux). Globalement c’est au dessus de la moyenne de ce qui se fait actuellement.

Le Gameplay est vraiment intéressant et laisse entrevoir d’innombrables possibilités. Entre les combos qu’on peut effectuer aussi bien sur la terre ferme qu’en l’air. Les personnages autonomes en plein affrontement, interchangeables, et qui ont chacun leurs propres techniques, dont « l’éclipse tactique » de Noctis redoutable en hauteur.

Le tout est regroupé dans un arbre de compétences (un pour chaque perso) assez costaud. Un système de combat en temps réel qui me rappelle les derniers Xenoblade, mais à un tout autre niveau. Par contre j’ai eu un peu du mal avec la caméra durant la démo. Dans des endroits cloisonnés où s’y trouve beaucoup d’obstacles, soit elle manque de stabilité, soit elle occulte complètement l’action.

En tout cas pour quelqu’un comme moi qui ne connais rien à la saga, ça m’a donné envie. Je le prendrai très certainement sur une PS4 que je n’ai pas encore à l’heure actuelle.

Y a du mieux, mais…

Après cette séance, j’ai entamé ma petite ballade en observant de loin ce que le salon proposait, et aussi constater les évolutions (ou régressions) par rapport aux années passées.

pgw_dp_bd_new-v4Et premier constat. Enfin on commence à avoir un peu d’espace pour nous ! Un des soucis récurrents du PGW concernait la répartition des très nombreux visiteurs (plus de 307.000 l’année dernière) dans une surface trop petite pour que ça en devienne vivable. Mais cette année, c’était bien la première fois depuis très longtemps que j’ai  eu aussi peu de mal à me déplacer.

Il faut dire que ce ne sont pas moins de 4 Halls, qui auront été mis à disposition pour une surface totale de 80.000m². Soit 30% de plus qu’en 2015. D’ailleurs, le Hall 3 fut entièrement dédié aux championnats eSport avec l’ESCW (CS GO, Clash Royale, Just Dance, FIFA 17) et l’ESL (RS Siege, LoL). Je n’y ait pas assisté, mais l’ambiance devait être démente entre les champions et les Youtubers qui faisaient le show sur la scène principale.

De l’espace partout sauf bien sur dans le “couloir de la mort”, où se côtoyaient les plus gros stands du salon. Toujours noir de monde et à un niveau sonore tellement élevé qu’il pourrait faire exploser les tympans d’un sourd.

À ce sujet,  j’ai eu vent d’une battle entre les stands de PlayStation et Bandai Namco ce Samedi là afin de déterminer qui des deux avait la plus grosse en termes de décibels. Ce qui est à la fois puéril et irrespectueux envers les visiteurs ET les autres exposants. Le mieux à faire dans ce type de situation est de se boucher les oreilles. Je préconise un casque ou des écouteurs (intras de préférence).

Constat amer cette fois, les files d’attente interminables. Et ça ne date pas d’hier. Que ce soit autour des stands de casques VR (ce que je peux comprendre) et de jeux AAA prêts à sortir ou déjà sortis pour beaucoup (ce que je n’ai jamais compris). À l’image de l’éternel engouement pour les annuels jeux de tir à la première personne sortant en Octobre-Novembre pour ne pas citer de noms. Dont l’attente peut durer plusieurs heures. Où l’art de flinguer (et c’est le cas de le dire) une demi-journée entière

Comme vous avez pu le voir dans la légende des photos, la quasi totalité des jeux étaient déjà sortis au moment du salon. À l’exception de Dishonored 2, Watch Dogs 2 (sortant chacun 2 semaines après) Steep (en Décembre),  For Honor (Février 2017) et une autre dont j’en parlerais plus bas et qui a mis nos nerfs à rude épreuve.

Liste bien évidemment non exhaustive car j’ai surement du en louper pas mal d’autres moins mis en avant. Mais ça n’enlève rien à la violence du ratio entre les jeux dispo en magasin, et ceux à venir. Raison pour laquelle je teste de moins en moins de jeux au fil des ans, et qui m’a amené à me poser la question suivante.

Pourquoi perdre du temps dans un salon pour tester un jeu déjà dans notre liste d’achats, alors qu’on peut simplement attendre qu’une démo soit disponible ou de l’avoir entre nos mains à sa sortie ?

Après chacun fait comme il le souhaite. Mais je trouve ça regrettable de gâcher autant de temps pour ça alors que le salon a tellement plus à offrir.

Et le grand absent du salon est…

Paris Games Week 2012

Paris Games Week 2012

Nintendo ! Qui a surpris tout le monde en annonçant début Octobre sa non-présence cette année à la PGW. Absence expliquée par la firme par le communiqué qui suit :

« Chaque année, Nintendo cherche les meilleurs moyens et les meilleurs moments pour permettre à ses fans d’avoir accès à ses jeux. Cette année, Nintendo a décidé de ne pas participer à la Paris Games Week, car elle ne s’insérait pas dans le plan annuel. Nous souhaitons à tous les participants et aux organisateurs un très bel événement. »

En gros ce que la firme sous-entendait mais ne disait pas, c’est qu’ils étaient en pleine préparation de la comm’ autour de sa future console qu’on appelait encore « NX » à cette période là. Et que tout le monde connait aujourd’hui sous le nom de Nintendo Switch (et dont j’ai déjà dis ce que j’en pensais). Mais cela justifiait il pour autant de faire l’impasse à un des plus gros salons JV de la période ?

C’est incompréhensible. En quoi cela aurait perturbé leur organisation dans le salon ? Parce que malgré le peu de nouveautés qu’ils auraient pu présenter (The Legend Of Zelda : Breath of the Wild, Pokemon Soleil & Lune), rien ne leur aurait empêché d’organiser des multiples tournois comme ils l’ont toujours fait. Rien qu’avec Splatoon, Mario Kart 7 et 8, Smah Bros 3DS & Wii Ules Pokemon et consorts, y a largement de quoi remplir un stand à ras-bord. Et le plus étrange, c’est que c’est exactement ce qu’ils ont fait à la Japan Expo 2016.

C’est vraiment dommage, car les stands Nintendo que ce soit à la Japan, PGW et ailleurs, sont à l’image de la firme et transpirent le fun et la convivialité. Après, ça n’est que mon ressenti, sachant que mon coté fan joue pas mal aussi.

Pendant ce temps, dans les Halls 2 et 3

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Retour au Hall 2.2, où j’ai pu croiser une nouvelle fois @ilove_your_smile. Une amie de longue date vue pour la dernière fois à la JE justement (d’ailleurs allez voir sa chaîne, elle fait des unboxing des Calendriers de l’avent JDGBox en ce moment 😜 ). Elle était là pour me présenter le jeu mobile Celsius Heroes. Un RPG plus ambitieux qui ne le laisse paraître et dont le but est de réaliser des quêtes éparpillées un peu partout dans le Comté d’Acilion. Il sera question de résoudre des puzzles-game, avec la possibilité d’améliorer son équipement et de jouer avec des amis.

Pour les curieux, le jeu est dispo sur le Google Play et l’Apple Store.

Dans le Hall 3 cette fois, je me rends au stand de Paysafecard. Dont j’ignorais l’existence avant de venir au salon. C’est un service de paiement prépayé permettant de faire des transactions sur le net sans avoir besoin d’avoir ni compte en banque, ni carte de crédit. Un simple code PIN aux tarifs variables suffit.

Et c’est justement dans le but de faire gagner ces codes-ci et d’autres goodies, que le fournisseur a répondu présent avec un jeu de Hoverboard spécialement crée pour l’événement et jouable sur une Balance.

Mais pour être tout à fait honnête, la raison qui m’a poussé à aller voir ce stand est que parmi les charmantes hôtesses avec qui j’ai pu poser, s’y trouvait une amie d’enfance que je n’avais pas recroisé depuis tout petit (et qui se reconnaîtra 😉 ). Le genre de retrouvailles qui fait beaucoup de bien.

Et enfin juste en face du stand sus-cité, se tenait le stand du constructeur NVIDIA. Où j’ai pu croiser une nouvelle fois @Aya_Namiko. Une talentueuse Cosplayeuse (que j’avais déja vu en Sonya de Diablo III à la dernière PGW), dont vous avez peut être du croiser la version Elfe de Sang de World of Warcraft ci-dessous, si vous passiez dans le coin le Dimanche.

Photo : Gwenn Grim Photographie

Mais ce Samedi là, c’est en civil qu’elle m’a présenté le bluffant système audio 3D de Nahimic. compatible avec les cartes MSI et délivrant un son virtuel en 7.1 très immersif.

PlayStation VR – Round 2

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La 1ère (et seule fois) fois de ma vie que j’avais testé un casque de réalité virtuelle, c’était à la Paris Games Week 2015 avec le PS VR sur RIGS : Mechanized Combat League, en étant assis. Une bien chouette expérience que j’ai réitérée cette année mais dans des conditions un peu différentes d’antan.

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Cette année, bien que j’ai pu réserver mon créneau à l’avance via le site trypsvr.com, on ne m’a pas laissé le choix du jeu à tester…La seule place vacante étant pour Batman Arkham VR, déjà sorti lui aussi. Alors que j’étais beaucoup plus intéressé par Farpoint. Un FPS futuriste et annoncé pour 2017 qui avait l’air d’envoyer du lourd, surtout en VR.

Et ce sera également le seul casque que j’aurais testé dans le salon.  Alors que cette technologie était assez répandue cette année comme en atteste la présence de HTCOculus, Samsung et Orange.

Aperçu Batman Arkham VR

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Bien que l’expérience fut trop courte pour ce que j’en ai fait, je pourrais au moins me dire que j’aurais été le Batman durant 20 min. Et ce n’est pas rien.

Débout, les casques VR et audio enfilés, les PS Move en main, la démo débute dans le manoir Wayne. Où s’y trouve la Batcave dont on déverrouille l’entrée en mimant les gestes pour « jouer » les notes sur le Piano.

Suite à ça, la plateforme à mes pieds commence à descendre dans les profondeurs. Moment assez déstabilisant car j’avais pour le coup réellement l’impression d’être dans un ascenseur. La sensation de chute en moins. Ce qui me laisse le temps d’observer les décors de cette cave, et de constater que cette version est assez loin visuellement de ses homologues sur consoles de salon. Mais bon, c’est un jeu VR en début de vie. On lui pardonnera ce détail.

Arrivé en bas,  je commence à me familiariser avec les mécaniques de jeu, les interactions avec l’environnement, et l’utilisation des différents gadgets très « téléguidés » tels que grappin, le batarang et l’outil de scan.

Et c’est tout. La démo s’arrête net au moment où on arrive sur le poste de contrôle. Au final je n’ai même pas bougé. Énorme déception car j’aurais aimé pouvoir explorer Gotham.

Mais en tout cas le jeu était fluide, encore heureux quand on parle de VR. Et pas de nausées non plus à signaler de mon coté.

Aperçu de Horizon Zero Dawn (1er Mars 2017)

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Certainement un des jeux que j’attends le plus en 2017. Ses multiples séquences de Gameplay vus aux derniers E3 m’avaient déjà quasiment convaincu. Il me restait juste à juger manette en mains afin de m’en faire un avis définitif.

On y incarne donc Aloy, dans un monde ouvert où des Robots Dinosaures trônent au sommet de la chaîne alimentaire. Créatures qui ont une assez bonne vue et qui  pour les plus craintifs n’hésiteront pas à déguerpir, ou pour les plus affamés à se jeter sur nous en meute dès qu’on sera dans leur ligne de mire.

On a le choix soit de les abattre, soit de fuir, ou soit de les apprivoiser afin d’en faire une monture pour qu’ils se battent à nos cotés. D’ailleurs j’ai mis toute la durée de la démo pour comprendre comment dominer un TauRobot  (désolé) à la toute fin.

Niveau aptitudes, on pouvait scanner la zone afin de déceler leur points faibles, et faire usage de l’inventaire comportant un arc avec différents types de munitions (feu, glace), et qu’on pouvait combiner avec une corde/grappin pour immobiliser les créatures.

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Une 20 aine de bornes étaient prêtes à l’emploi

Le Gameplay est dynamique et prône l’esquive, indispensable face à eux. Ca me rappelle les derniers Tomb Raider. Très orientés cotés surviechasse et exploration, mais en bien plus sauvage.

Un truc qui m’a pas mal perturbé, et que paradoxalement je trouve excellent, c’est l’absence totale d’informations à l’écran dans cette démo. Pas de carte, pas de radar, pas de barre de vie ou munitions restantes, rien ! Le genre de jeu qui te lâche en pleine nature, et te pousse à te guider par tes propres moyens.

En bref, j’ai encore plus envie de me le prendre. Mais malheureusement, l’expérience à été quelque peu gâché en amont…

À cause d’une inexplicable, et inter-minable file d’attente de 3h10 (chronomètre en main). En ce qui me concerne, c’est un (triste) record personnel que j’aurais aimé ne pas battre à nouveau. La dernière fois que j’ai poireauté aussi longtemps, c’était en 2011. Où j’avais encore la foi d’attendre 3h pour tester la fraîchement dévoilée PS VITA.

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On pouvait mater des PS4 Pro en attendant…

Et le plus drôle, c’était qu’au départ de la file, il était annoncé 90 min d’attente. Ce qui était encore acceptable pour moi. Mais si j’avais su pour la durée réelle, j’aurais jamais testé le jeu. Et apparemment, le staff en plus de prendre 5 min à nous expliquer le fonctionnement du jeu (ce qui est tout à fait normal), faisait des contrôles à la sortie du stand afin de s’assurer que personne n’avait rien volé (ce qui n’a pas de sens). Fatalement, l’attente s’en trouvait allongée.

Conséquence, j’ai du volontairement zapper des activités. Comme essayer d’autres casques VR, ou jeux que j’avais initialement prévu de tester. Depuis, certains sont déjà entre mes mains en ce moment. Steep dont j’ai pu tester la bêta, et Dishonored 2 que je viens de finir sur PC (et qui est une tuerie). Les autres softs en plus de rassembler beaucoup trop de monde ne m’intéressaient pas.

Mais heureusement, j’ai croisé à la sortie du stand un superbe Cosplay officiel du jeu en guise de lot de consolation, que l’on doit à @liliDin_farghul.

Aperçu Gravity Rush 2 (18 Janvier 2017)

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Alors que je filais tout droit vers une zone de rassemblement spéciale, je me suis arrêté en chemin à deux pas de là pour tester sur des bornes libres d’accès, Gravity Rush 2. Qui fait suite à l’opus originel sorti en 2012 sur VITA, et en 2016 en tant que Remastered sur PS4.

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@X23_H8 en pleine concentration 😎

Et c’est très certainement mon coup de cœur du salon. Rien qu’au niveau de la direction artistique ça envoyait du pâté. Le Cel Shading couplé à des couleurs chatoyantes confère au jeu un aspect poétique et féerique. En un mot comme en dix, magnifique !

Le Gameplay n’est pas en reste avec l’aptitude qui fait office de titre au jeu. À savoir le fait de pouvoir contrôler sa propre gravité, et de choisir en plein état d’apesanteur d’atterrir où bon nous semble à condition d’avoir bien visé au préalable la zone atterrissage, ou l’ennemi choisis. Le tout se fait en un simple coup de gâchette.

Ce jeu est doté d’un certain sens de l’humour. Que l’ont doit aussi bien à des dialogues savoureux à la tournure improbable, qu’aux personnages aux caractères…spéciaux.

Mon seul regret est de ne pas avoir pu profiter de l’ambiance sonore du jeu. Le bruit de fond du salon et l’absence de casques à disposition m’en ont empêché. Mais c’est à coup sur une saga que j’entamerai sur PS4.

Le plus grand rassemblement de Cosplays Tomb Raider

img_20161029_154600À 16h environ, j’ai pu arriver à temps pour assister au climax d’un rassemblement sans précédent. Ce ne sont pas moins de 270 Cosplayeurs et Cosplayeuses de Lara Croft venus du monde entier qui auront été comptabilisés ce 29 Octobre 2016. Un score à un tout autre niveau que l’édition de l’année passé ayant regroupé une trentaine de cosplayers, ce qui était déjà honorable.

Un record absolu donc, validé par le Guiness Book himself. Et un superbe cadeau d’anniversaire à l’occasion des 20 ans de Tomb Raider.

paris-games-week-guinness-world-record-lara-croft-cosplayAux abords de cette même zone, j’ai eu la chance de croiser des personnes plus ou moins connues sur leur médias respectifs (et que vous connaissez probablement déjà). Youtubers, Cosplayers et Photographes dont j’avais déjà un grand respect pour leur travail.

D’abord @Dave, créateur de la chaîne Histoire Breve qui raconte l’Histoire de la manière la plus accessible et humoristique possible. Il était accompagnée par sa collègue Youtubeuse @Wonder_Vesper qui elle, parle de Cinéma avec ses Chroniques de Vesper.  D’ailleurs, c’est aussi un Cosplayeuse à mi-temps et grande fan de Lara Croft qui a participé au rassemblement avec un costume inspiré du jeu Tomb Raider Underworld (2008).

Autre  Cosplayeuses en Lara Croft parmi celles que je connaissait déjà, l’athlétique Enora Cosplay accompagné par sa collègue LaraCosplay et en compagnie des photographes Warren Paquet et ce bon vieux VRTvingt que j’avais déjà croisé lors de la dernière Japan Expo.

Si vous avez un quelconque intérêt pour les thèmes que ces personnes représentent, ou êtes simplement curieux,  je vous recommande chaudement de jeter un œil à leur travaux respectifs 👍

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Et un dernier Pokestop pour la route x)

Conclusion

Malgré l’absence de Nintendo, le peu de casques VR et de jeux testés (j’ai quasiment joué qu’à la PS4), cette édition fut rassurante et bien plus intéressante que celle de 2015. Rien qu’au niveau de l’organisation générale des efforts ont été faits et ça se sent. Et le salon était enfin à peu près praticable.

Mais beaucoup de progrès reste encore à faire au niveau des mêmes points qui posent toujours problèmes 7 ans après. À savoir les files d’attentes à n’en plus voir la fin, le bruit ambiant, l’hygiène, et des jeux presque tous déjà sortis au moment du salon et qui sont juste là pour attirer du monde. Il est temps que ça change, même si de mon coté je me fait plus trop d’illusions…

En tout cas un immense merci aux organisateurs, à tous ceux que j’ai croisé et aux potos qui m’ont accompagné. Grâce à eux, j’ai passé un super moment. A l’année prochaine, peut être…

Et merci à ceux qui ont eu le courage de tout lire 👍