[Unboxing] Metroid Dread – Édition Spéciale

Le 8 Octobre 2021 sortait Metroid Dread sur Switch. Jeu dont j’ai reçu la version collector plus de deux semaines après sa sortie et qui sera l’objet de cet unboxing.

Le retour du « Collector de la Muerte » ?

Pour recontextualiser, 4 ans auparavant sortait sur 3DS l’opus Samus Returns et son Édition Héritage qui avait déjà fait l’objet d’un unboxing de ma part. Un collector à 1500 exemplaires en France et qui fut tellement difficile à acquérir qu’il aura adopté le doux surnom de « collector de la muerte » (la « mort » en espagnol).

Et quand j’ai vu l’annonce de Dread et de son Édition Spéciale à l’E3 2021 de Nintendo, j’étais persuadé que l’histoire allait se répéter à nouveau. Sachant que cette version annoncée à 4000 exemplaires inclut :

  • Le jeu en version physique
  • Un Steelbook
  • 5 cartes holographiques
  • Un Artbook de 190 pages

Certes c’est moins fourni que celui de Samus Returns en son temps (et pour un tarif similaire), mais ça reste suffisant pour qu’un (trop) grand nombre de personnes se ruent dessus. Et ça n’a pas loupé avec des stocks qui partaient presque aussi vite qu’ils avaient été annoncés sur les sites marchands. Pour ma part si j’ai pu l’avoir, ce n’est que grâce à ma réactivité sur les alertes que j’avais activé depuis l’application mobile de ChocoBonPlan. Un grand merci à eux et à tous les autres sites qui mettent en place ce genre de fonctionnalités aidant grandement les consommateurs.

Au final, j’ai pu chopper cette version via le site Britannique d’Amazon. Qui pour des raisons de maigres stocks je suppose, n’a pas pu me le livrer avant le 23 Octobre 2021. Autant vous dire que l’attente fut très difficile. Surtout pour un jeu dont je n’ai cessé de compter les jours les séparant de sa sortie. Après je m’estime heureux car à l’origine la livraison était prévue pour le 25 Octobre. Sur ce, j’ai fini de raconter ma vie alors place au déballage.

Unboxing

Faisant 33 cm de longueur et 24 cm de largeur, c’est une assez grosse boite dont la taille est justifiée par le seul véritable intérêt de cette édition qu’est l’Artbook dont je reparlerai plus bas. Avec d’abord sur le recto, l’illustration classique de Dread représentant Samus et un robot E.M.M.I en arrière plan. Puis celle qui représente la chasseuse de primes avec un puissant Chozo sur le verso lui aussi en arrière plan, et que je trouve terriblement classe. Au point où je regrette que cette illustration ne soit pas utilisée en tant que jaquette alternative.

La boite ouverte laisse apparaitre deux emplacements occupés par le Steelbook à gauche, et les 5 cartes holographiques rangés dans leur étui à droite et qui va nous intéresser en premier lieu.

Chacune de ces cartes qui brillent représentent un opus 2D de la saga. Tous sont présents à l’exception de l’opus Zero Mission sur GBA qui est un remake du tout premier Metroid.

Retour sur la boite ouverte mais sans l’étui à cartes qui cachait le jeu en version physique. Strictement identique que celui vendu seul sur le commerce mais avec le logo PEGI +12 en moins sur la face avant. Et strictement identique au Steelbook en termes de visuel. Chose qui m’a un peu déçu d’ailleurs. J’aurais aimé voir quelque chose d’un peu différent pour le coup. De face comme de dos.

Je trouve même l’intérieur de la boite métallique plus intéressant que son extérieur visuellement parlant. Avec ce qui semble être une statue Chozo à gauche, et le logo phare de la saga à droite. Comme toujours, la cartouche du jeu a été insérée par mes soins.

Et enfin au fond de la boite se terre l’Artbook, ou devrais-je dire le « Journal de Missions » de 190 pages. Arborant une couverture rigide et retraçant de manière non exhaustive mais suffisante, 35 ans d’illustrations avec les artworks officiels depuis le tout premier opus sur NES jusqu’à celui sur Switch. D’ailleurs, il y a même davantage d’illustrations dans les pages dédiés à Samus Returns que dans l’Artbook du collector de ce même opus. En voici un petit aperçu.

Ça c’était pour les anciens volets. Mais cet Artbook n’est pas présent dans le collector de Dread pour rien car cet opus représente les 3/4 de son contenu. Avec un certain nombre d’illustrations plus ou moins inédites sur Samus, les créatures et les environnements du jeu par le biais de concept arts, croquis, story-boards et autres.

En définitive, un très bel objet qui rend brillamment hommage à cette saga qui aura tant traversé les âges.

Conclusion

Photo de famille

Si j’ai acheté cette Édition Spéciale, c’est surtout par mon fort attachement envers cette saga. Car en termes de contenu, ce collector ne vaut clairement pas son prix. Entre son Steelbook assez générique, et les lithographies qui me donnent juste l’impression d’être là pour faire du remplissage. Heureusement que l’Artbook est là pour sauver le tout. Même l’Édition Héritage de Samus Returns est plus intéressante, et pour un tarif qui je le rappelle était similaire à l’époque.

Malgré tout, ça reste un beau cadeau pour célébrer les 35 ans de la licence et le retour en force de Samus Aran dans des aventures inédites. Pourvu que ça dure.

« See you next mission ! »

[Unboxing] Xenoblade Chronicles : Definitive Edition – Collector

Pas plus tard qu’hier sortait la Definitive Edition de Xenoblade Chronicles sur Switch. Remake du jeu Wii sorti 10 ans plus tôt au Japon, et dont je vais vous présenter la version collector Européenne à travers ce nouvel article Unboxing.

Face avant

De dimensions 32 x 6 x 32 cm, c’est une grosse boite carrée. Peut-être même la plus grosse pour un collector Switch juste devant celle d’Astral Chain qui mesure 5,5 cm de moins sur la largeur, et seulement 1,8 cm de plus sur la longueur.

On y distingue la Monado rouge vif avec le titre du jeu, et les inévitables logos PEGI / USK qui pour une fois ne prennent pas trop de place sur la languette.

Face arrière

Cette même languette qui à l’arrière nous dévoile tout le contenu de ce collector.

La languette une fois retirée, met en évidence le kanji de l’art « Enchantement » de la Monado. Qui dans le jeu permet aux compères de Shulk de faire des dégâts aux Mekons. Un symbole que l’on retrouvera quelques photos plus bas.

Jaquettes

Une fois ouverte, le premier étage de la boite laisse apparaitre la jaquette du jeu et le steekbook.

Je me suis amusé à mettre côte à côte les jaquettes Wii et Switch. Pas de changements majeurs mis à part que le logo PEGI a disparu de la couverture de cette dernière, collector oblige.

Couverture qui est même réversible si on en croit l’illustration (que l’on retrouvera plus bas) se dévoilant à l’ouverture de la jaquette. Illustrant le tout nouvel épilogue du jeu.

Steelbook

La boite métallique aux couleurs des titans Bionis et Mekonis lors de leur affrontement à mort qui sert d’ouverture au jeu. Une illustration d’époque, et épique.

À l’intérieur, deux artworks du Facia Némésis à gauche, et du Facia d’Or à droite. Deux personnages dont je ne peux pas en dire plus pour ne pas spoil, mais dont le parallèle avec les Titans du côté extérieur de du steelbook est pertinent.

Poster

On retrouve l’illustration d’intérieur de la jaquette sous la forme d’un gros poster recto mais au format 1:1. Qui une fois déplié, fait pas moins de 64,5 cm de côté. En parlant de poster, un autre est offert sous forme de bonus de précommande dans l’édition collector chez Fnac. Ne pouvant donc pas être vendue séparément donc.

Vinyle

Certainement l’objet le plus intéressant du collector, et qui justifie à lui seul la taille de la boite. Quand la plupart optent pour un CD (comme pour la version Américaine du collector), voire une clé usb pour regrouper des morceaux de leurs jeux, chez nous européens, le studio Monolith Soft n’a pas fait les choses à moitié en intégrant un Vinyle, rien que ça.

Et ils ont même pensé à ceux qui n’auraient pas de platine pour le faire tourner en glissant un code de téléchargement des morceaux figurant au verso.

Voici à quoi ressemble le disque vinyle que je trouve magnifique. Reprenant le design de la zone circulaire de la Monado. Comme si elle avait été séparé rien que pour former cet objet.

La face B avec « L’enchantement » que l’on retrouve ici. Peut-être que le fait de la jouer nous protégera des Mekons, qui sait…

Porte-clés

Le bonus de précommande offert par Micromania. Un porte-clés reprenant la forme de l’épée. Mais qui étrangement n’est pas percé là où elle devrait être. Peut-être pour ne pas fracturer le logo à l’arrière.

Artbook

Une fois de plus, je termine un unboxing de collector avec l’indissociable Artbook. Assez costaud ici (30 x 1,6 x 21 cm), et ne comptant pas moins de 256 pages d’illustrations, de croquis et plus encore.

Avec Mekonis en première de couverture, et Bionis en dernière de couverture. La prestance est présente sur ces artworks eux aussi d’époque.

Je ne mettrai pas plus de photos que ça. D’une pour garder la surprise parce que 256 pages c’est un peu beaucoup, et de deux car le contenu de cet artbook spoil énormément le jeu.

Et pour l’avoir comparé un peu avec celui du collector de la version Wii dont vous avez un aperçu ci-dessus, il est assez différent dans l’ensemble.

Conclusion

Un beau collector assez fourni comme vous avez pu le constater, et étonnamment bien meilleur en contenu que la version américaine. Qui elle, opte pour une boite plus petite, un simple CD au lieu du vinyle, et le poster en moins. Pour moi, il vaut sa centaine d’euros contrairement à celui de Link’s Awakening dont j’ai déjà fait l’unboxing et ayant moitié moins de contenu pour un tarif similaire. Allez la seule chose qui pourrait rendre cette édition parfaite sans trop bouger le prix, serait l’ajout d’une petite figurine ou statuette.

Et le fait d’avoir pris ce collector est aussi une façon pour moi de me consoler du fait que je n’avais pas pu chopper celui de la version Wii à l’époque. Avec sa manette pro rouge, et l’artbook qu’on devait chopper à part et qui me faisait déjà saliver.