Du 22 au 23 avril 2023 a eu lieu la 16e Mang’Azur au sein palais des congrès Neptune de Toulon. Voici mon compte-rendu de ma première visite durant ces deux jours.
Le Palais Neptune
Historiquement parlant, Mang’Azur a toujours pris place au palais Neptune depuis 2006. Immeuble de 3 étages qui accueillent de multiples formats de rencontres professionnelles et évènementielles tels que des conférences, spectacles, concerts, séminaires, et autres.
Personnellement, je trouve le bâtiment plutôt classe autant de l’extérieur que de l’intérieur. Et c’est peut-être la convention où j’aurais vu le plus grand nombre d’escalators en état de marche. Pour peu qu’on n’ait pas le vertige, c’est assez grisant de contempler l’enceinte du Palais depuis le dernier étage, ou même depuis l’unique ascenseur.
Une petite partie du festival se déroulait à l’extérieur avec sa scène régulièrement animée par Frédéric Zolfanelli aka « Sparadrap » sur des jeux rétro. Des démonstrations d’arts martiaux par les clubs Karaté kyokushinkaï et Taekwonkido Team. Ainsi que des shows de danse traditionnelle japonaise et concerts kpop. L’ambiance y était au rendez-vous, et même le monde présent dehors ne m’aura pas tant dérangé que ça.
En revanche, une fois à l’intérieur, c’est une autre histoire en termes d’affluence. Autant au rez-de-chaussée ça allait encore. Mais dès le premier étage où le merchandising est prédominant, ça en devenait étouffant. Je pense sans exagérer que par moments, ça a dû me prendre 5 min pour faire 50 m. Et il paraît que c’était déjà ainsi lors des éditions précédentes. Tout ça pour dire qu’agencé tel quel, ce Palais Neptune a eu beaucoup de mal à accueillir les quelque 20 000 festivaliers qui ont arpenté ce salon.
Et avec ces chiffres qui ne cesseront de grandir d’année en année, ça n’ira pas en s’arrangeant. Il faudra tôt ou tard que ce festival s’adapte en conséquence en revoyant la disposition de ses stands et de l’aménagement intérieur. Je ne pense pas que changer d’endroit soit la meilleure option. D’abord, car cela fait partie intégrante de l’ADN de Mang’Azur. Et aussi parce que je ne connais pas assez bien la région pour proposer d’autres lieux qui seraient plus propices.
Et à cause de cette affluence, même les files d’attente pour rentrer dans l’enceinte de la cour sont saturées (le pire étant pour la nocturne). Je comprendrais pour récupérer où faire scanner le billet pour la première fois. Mais je ne comprends pas qu’un soit obligé d’y repasser même avec le bracelet. Et ainsi se retaper la même file avec le temps que ça implique. C’était trop demander de mettre en place une file ou deux spécialement pour ceux qui sont déjà enregistrés ?
De ce que j’ai vu et retenu dans l’enceinte du palais, une des expositions majeures du salon qu’était le Goldorak Xperienz consacré au robot de l’espace de Gô Nagai. Œuvre pionnière de l’animation japonaise, et presque cinquantenaire.
La plus grande partie de cette expo demeurait au 3e étage avec des vitrines d’objets de la saga, et quelques statues dont celle du robot Monchhichi.
Au même étage, le reste fut occupé par les jeux vidéos. Avec des bornes Pachinko et du Nintendo. Notamment sur la scène d’animation Nintendo Sunshine où se déroulaient des tournois organisés par The Nice Geek sur Dragon Ball Fighter Z, Smash Ultimate, Mario Strikers, et Rocket League. Ainsi que des quiz, et sessions de jeux à l’image de Taiko no Tatsujin : Drum ‘n’ Fun ci-dessus.

Photo : gamergen.com
Hélas, je n’ai pas eu l’opportunité d’aller dans l’espace de 200 m² dédié à la réalité virtuelle par GAMERGEN.COM au sein du bâtiment en face du palais Neptune. Ça aurait été ma première occasion de tester le PlayStation VR 2.
On redescend d’un étage avec le Maid Café. L’espace détente convivial par l’association Amitiés Franco Japonaises (AFJ), où j’aurais dégusté quelques boissons et confiseries japonaises. Comme ce Baumkuchen au Matcha.
Artistes
Les artistes et jeunes créateurs étaient repartis au niveau du RDC, un peu au 1er, et beaucoup au 2e étage du palais.
L’Atelier des Flammes Noires.
Les coussins de Cha fil bien
Les perles à repasser Hama et cartes Pokémon customisées par Retro Geek’s Style
Les broderies de Yumikotopia.
Les superbes arbres en fil de fer de vf_filzen
Porte d’Italie
Mang’Azur, c’est aussi et surtout la Porte d’Italie. Petit coin de verdure surplombé d’une muraille, et spot privilégié des photographes et cosplayers. J’aurais passé pas mal de temps là-bas. Loin du tumulte du Palais Neptune qui est à deux pas. Et par chance, la météo était de notre côté ce week-end-là.
Les photos ne sont pas représentatives du monde présent ce week-end là. Même si j’ai cru comprendre qu’il y a eu moins de cosplayers que les éditions précédentes. À voir si la tendance se confirmera dans le futur.
Aperçu vidéo des cosplays de Mang’Azur par la chaîne Cosplay House. Les plus attentifs pourront même m’y voir vagabonder entre certains rushs.
Nocturne
Un des évènements phares de la Mang’Azur fut sa nocturne le samedi de 20h à minuit. Au sein de l’amphithéâtre François Trucy au 2e, et d’une capacité de 800 places assises. Ce qui correspond au nombre de billets « pass nocturne » en vente pour cette soirée.
Personnellement, même si j’y ai passé un bon moment, j’ai trouvé cette nocturne un peu bizarre sur le principe. D’abord, car on nous impose de venir à un créneau précis et pas après. Même s’il vaut mieux se pointer au moins une heure avant l’ouverture afin de gagner du temps dans l’énorme file d’attente. Ensuite, car l’amphithéâtre est le seul endroit de la convention où on est autorisé à aller. D’autant plus que les stands de restauration ne sont pas ouverts, et qu’il est interdit de manger dans la salle. La prochaine fois, je ne referai pas l’erreur de ne rien avaler avant d’y assister.
Et surtout, je pense que cette nocturne n’avait pas besoin de durer autant. Près de 4 h à rester assis dans une salle, c’est long (surtout quand on est affamé). Même si le contenu était loin d’être inintéressant.
À commencer par la nouvelle saison du « Showflix ». Un show bien sympathique organisé par l’asso Chrysalys logée au 3e étage du palais, et qui aura vu défiler des cosplays issus de séries populaires comme Games of Thrones, Mercredi, Arcane, Kaamelott, et d’autres.
Vidéos du Showflix intégralement filmé par esby.
S’ensuivit un karaoké géant où toute la salle aura chanté les génériques à l’unisson. Et servant d’entracte avant l’autre gros morceau de cette nocturne.
Ce morceau étant la sélection PACA de la Coupe de France de Cosplay (CFC) par l’asso Yumeji. Et jugé par @hatsunia_, @little_elune, @kotori_doll, et @kalimsshar_
Vidéos des sélections CFC toujours filmés par esby.
Un concours où il n’y aura eu que cinq participantes. Qu’étaient @asaryel_cosplay, @milkori, @biijou_cosplay, @foxy.cosplay, et celle qui incarnait Sybille du Couvent des damnés que je n’ai pas retrouvé. Ce qui est peu, surtout pour une nocturne aussi longue encore une fois.
Après le concours et avant les délibérations de la CFC, le public volontaire était convié pour une série de minis-jeux mettant leur connaissance de la pop culture et de la culture générale à l’épreuve. L’animateur posait une question, et les participants devaient faire un bon en avant ou en arrière selon si leur réponse est « vrai » ou « faux ». Et ça aura duré 30 min jusqu’au résultat du concours cosplay à la toute fin de la nocturne.
Conclusion
Des conventions du sud de la France que je n’avais pas encore faites, Mang’Azur était à leur tête. Au final, j’en ressors un peu mitigé de ma première venue. La faute à un Palais Neptune impraticable en heure de pointe et clairement pas adapté pour ce genre d’évènements. Assez peu de variété en termes de stands, d’animations, et un nombre restreint de créations originales. Ainsi qu’une nocturne pas mauvaise, mais trop longue pour son contenu.
Néanmoins, j’en garde tout de même un bon souvenir grâce aux personnes rencontrées et retrouvées dans le salon et à la Porte d’Italie. Et tout particulièrement grâce aux compères @hallohime et @just.micka avec qui j’ai partagé le séjour. Merci à eux. ✌