Bilan 2018 (2/4) – Récap Jeux Vidéos

Bilan (1/4)

2ème partie du Bilan 2018 où je vais résumer mon année vidéoludique. Avec d’abord un avis rapide sur quelques jeux que j’ai terminé, et ce qu’il s’est passé autour du média pour moi. Chacun des jeux présents dans cet article peut potentiellement faire l’objet d’un futur Test. Je ne reparlerai donc pas de ceux dont j’ai déjà écrit un Test comme God of War et Shadow of the Tomb Raider.

Jeux sortis avant 2018

Uncharted 4 (PS4)

Épisode conclusif d’une saga débutée en 2007 sur PS3, çe Uncharted 4 est indéniablement un des jeux les plus aboutis techniquement sur cette génération de consoles. Pour moi, il n’a même pas à rougir face au dernier God of War et Read Dead Redemption 2 pourtant sortis deux ans après lui.

C’est aussi le meilleur épisode de la série. Il améliore et sublime tout ce que faisaient ses prédécesseurs. En termes de Gameplay, mise en scène, rythme, personnages (en particulier la relation Sam / Nathan), énigmes, et un souci du détail qui tient presque de la folie. Il n’y a que les gunfights que je n’ai pas trop aimés en grande partie à cause de leur difficulté assez inégale.

Thumper (Switch)

Jeu ressorti sur Switch en Mai de cette année, et que j’ai acheté en dématérialisé par pure curiosité. Et manifestement, je n’étais pas préparé à recevoir une telle rafale de claques.

Ce Thumper est bien plus qu’un jeu. C’est une expérience qui ne m’a pas laissé indemne. Imaginez un mélange entre un jeu de courses avec des tracés difformes et sans fin, et un jeu de rythme violemment infernal, mettant constamment nos sens et nos réflexes à rude épreuve. Mon extrait vidéo ci-dessous peut vous donner un aperçu de la chose.

Et si un jour l’aventure vous tente, prévoyez un bon casque ne serait-ce que pour profiter de l’ambiance sonore ahurissante. Par contre, il vaut mieux y jouer à petites doses sous peine de devenir fou. Et je le déconseille fortement aux épileptiques. Certainement une des expériences les plus grisantes qu’il m’ait été donné de faire en 2018.

NieR Automata (PS4)

J’avais déjà parlé de son OST mais pas encore du jeu en lui-même. Pour le moment je n’ai fait qu’une seule des trois fins qu’il propose, la [A] en l’occurrence. Et au vu de mon expérience plutôt satisfaisante sur ce titre, j’ai bien l’intention de le refaire en New Game+ avec les autres fins afin de voir tout ce qu’il a à offrir.

Une chose qui m’a un peu dérouté au début mais que j’ai trouvé astucieuse, c’est l’alternance de Gameplays différents. Tantôt on est en vue de dessus et on joue comme dans un shootem up. Tantôt en vue à la 3ème personne à dégainer les combos comme dans un beat’em all classique. Le tout aussi bien dans les airs que les pieds sur terre. D’ailleurs les combats sont dynamiques et très impressionnants pour ceux contre les plus puissants ennemis.

Le background et les personnages (boss compris) sont très travaillés et ont une réelle profondeur. 2B figure déjà dans mon Top 10 des meilleures héroïnes des jeux vidéo.

Xenoblade Chronicles 2 (Switch)

Un opus dans la directe lignée de ses prédécesseurs (même si j’ai trouvé le 1er sur Wii plus marquant), et que je mets dans le haut du panier des jeux Switch et des JRPG en général.

J’en retiendrai son excellente OST. Des protagonistes et antagonistes attachants et hauts en couleur. Une superbe  direction artistique avec des environnements plutôt variés mais hélas assez inégaux en termes de superficie. Une mise en scène de haute volée durant les cinématiques.  Un système de combat assez complet, avec une interface plus accessible et moins bordélique que dans Xenoblade Chronicles X sur Wii U.

Par contre, j’ai moyennement apprécié le côté aléatoire de la manière de chopper les lames même avec des cristaux rares. L’aspect technique qui pique les yeux particulièrement en mode portable. Et une difficulté assez inégale avec des combats presque ingérables même avec plusieurs niveaux en plus. Jimmy le Confiscateur, c’est à toi que je pense…

Jeux sortis en 2018

Detroit Become Human (PS4)

Mon premier contact avec ce jeu date de la Paris Games Week 2017. Mais j’étais loin de me douter à ce moment-là, de tout ce qu’allait me faire vivre ce jeu une fois en ma possession l’année d’après.

Premier jeu made in Quantic Dream que je termine, et je peux d’ores et déjà dire qu’il fut une de mes expériences les plus marquantes, et émouvantes de 2018. Très peu de jeux vidéo qui m’auront fait vivre une expérience similaire. Me faire passer par autant d’émotions différentes. En plus de cette sensation pesante d’avoir entre ses mains le destin des 3 protagonistes. Même si tout ne n’est pas passé comme je l’aurais voulu pour eux.

Chaque choix, minime ou non, calculé ou pas, peut avoir d’énormes conséquences pour la suite des évènements. D’un rien, tout peut très facilement basculer, et c’est ce que ce jeu fait avec brio. Mais c’est aussi ça qui rend le tout grisant car on a l’impression de vivre l’histoire à la place des androïdes Markus, Kara et Connor. À refaire de mon côté avec d’autres choix scénaristiques.

Splatoon 2 : Octo Expansion (Switch)

Un an après avoir acheté Splatoon 2 day-one avec la Switch, j’ai pu jouer à son extension Solo. Et je dois dire que cela valait le coup et le coût car c’est certainement le meilleur solo de la série pour moi. À tel point que je regrette que le solo de base ne soit pas de cette trempe.

Ce DLC comporte 80 niveaux à difficulté variable et se renouvelant constamment. Un coup on devra pousser une boule d’un bout à l’autre d’un stage. Un autre on devra éliminer un certain nombre d’ennemis en un temps limité. Et parfois on aura même droit à des défis comme de la sculpture où il faudra reproduire une forme en tirant sur les bonnes caisses. J’ai beaucoup aimé son ambiance et esthétique très rétro / vintage, ses clins d’œil à la série et d’autres licences, et son humour omniprésent.

D’ailleurs, on y apprend énormément de choses sur l’univers de Splatoon dans ce Octo Expansion. Tout ça pour dire que les fans de la licence auraient tort de passer à côté.

Sonic Mania Plus (Switch)

Bien que le jeu originel soit sorti en 2017, j’ai volontairement attendu l’année suivante pour le découvrir avec sa version « Plus ». Que j’ai beaucoup apprécié malgré le fait que je n’ai que très peu joué aux épisodes 2D de l’ère Megadrive dont il s’inspire allègrement.

Ce que je trouve beau avec cet opus, c’est que c’est littéralement un jeu fait par un fan, pour les fans. Il suffit de voir les innombrables clins d’œil et références aux anciens Sonic et même à d’autres jeux (coucou le Puyo Puyo). Le Gameplay et le feeling qui est aussi vif et nerveux qu’à l’époque. Le level-design de certains niveaux plus que correct. Et la bande son de très bonne facture avec des thèmes à l’ancienne et d’autres remixés pour l’occasion (Studiopolis, Stardust Speedway, Lava Reef, etc…). Pour le coup, comme le dit la fameuse expression, c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes.

Super Mario Party (Switch)

Pour moi c’est un épisode assez inégal. La faute d’abord à des plateaux trop petits où soit il ne s’y passe pas grand-chose, soit tout le temps la même chose. Mais aussi à cause d’une gestion du choix de mini-jeux en mode plateau qui est totalement à revoir. Pour vous dire, l’autre jour j’ai fait un plateau en 10 tours. Il y a donc au moins 10 mini-jeux qui peuvent tomber. Et malgré ça, j’ai quand même réussi à en avoir 2 qui retombent 2 fois

Sachant que sur les 80 mini-jeux, certains sont exclusifs à des modes de jeu précis et on ne les verra jamais en plateau. Comme ceux de l’Excursion en Rafting, et de la très amusante Scène Rythmique. Et concernant les modes de jeu, certains sont très intéressants comme la Route des Défis, d’autres sont totalement à oublier comme le mode Online.

C’est dommage car les mini-jeux en eux-mêmes s’en tirent pas trop mal et exploitent avec brio les Joycons aussi bien pour la reconnaissance de mouvements que pour les vibrations HD. D’ailleurs le facteur chance est toujours aussi présent car pour la seconde anecdote, moi et un ami on s’est fait battre en 2v2 au nombre d’étoiles à la fin de la partie, alors qu’on avait gagné à presque tous les mini-jeux.

En tout cas, j’espère du contenu en plus à venir ne serait-ce que pour ajouter davantage de plateaux, et enfin trouver une utilité à ces « points Mario Party » qui s’accumulent sans que je ne sache quoi en faire…

Hitman 2 (PS4)

La dernière fois que j’avais joué à un Hitman remonte à 2012 avec l’opus Absolution que j’ai beaucoup apprécié à l’époque. Et voilà que 6 ans plus tard, je retrouve l’Agent 47 avec des sensations de jeu bien familières. À la différence que l’aspect infiltration est poussé beaucoup plus loin et que le jeu nous propose une liberté absolue sur la manière d’appréhender une mission ou de venir à bout de ses cibles.

D’ailleurs, les environnements (immenses pour certains) où se déroulent les missions, sont des leçons de game-design à eux seuls. Il y a tellement de possibilités, d’opportunités, de costumes à dérober, d’easter-eggs, tellement de tout pour mener sa mission à bien que ça en est presque effrayant. Les développeurs qui ont conçu ce titre ont eu une imagination débordante. La seule chose qui pêche étant l’IA qui a un comportement tout sauf réaliste.

À l’heure où j’écris ces lignes, il doit me rester 2-3 missions de la trame principale. Mais à la louche, je dois avoir au moins 15-20h de jeu au compteur. Et vu sa rejouabilité de dingue, je pense être très loin d’en avoir fait le tour.

Super Smash Bros Ultimate (Switch)

Autant le dire d’emblée. Ce Super Smash Bros Ultimate est non seulement très bon, mais en plus de cela un incontournable de la Switch. Son Gameplay est certainement un des meilleurs de la série. Plus vif, plus punitif et plus technique qu’avant.

En termes de contenu, il fait toujours honneur à la réputation de la saga. Avec une OST encore plus démentielle de 849 musiques. 103 stages avec des anciens qui ont été complètement retravaillés visuellement. Et 73 personnages en plus de tous ceux qui ont vu le jour dans la série. Son mode Classique en plus d’être unique à chaque perso, est de loin le meilleur de la saga même si j’aurais aimé autre chose à la place de l’espèce de mini-jeu précédant l’affrontement final dans ce mode

Mais malgré ça,  ce n’est pas le meilleur épisode de la série pour moi. Tout simplement à cause de son mode Aventure (fini à 100% de mon côté) qui m’a refroidi. Autant sur la forme, je le trouve bien conçu avec cette carte à explorer, des passages à débusquer par ci par là, ses innombrables clins d’œils à d’autres licences et etc. Autant dans le fond je l’ai trouvé ultra répétitif et même frustrant car c’est juste un enchainement de combats pour obtenir des esprits et rien de plus. Je préférè encore l’Émissaire Subspatial de Brawl de ce côté là.

Divers

Ici, je vais illustrer quelques faits marquants et autres événements survenus en 2018 concernant les JV. Et dont j’ai parlé sur les autres réseaux mais pas ici.

 

 

Et le premier fut l’obtention de la totalité des 900 Korogus sur The Legend of Zelda: Breath of the Wild. 🍃 Ce qui m’a permis de compléter ce jeu à 100%. J’espère juste ne plus jamais revoir ce genre de système à l’avenir…

 

 

Si 2017 était l’année de la Switch, 2018 aura été pour moi celle de la PS4. J’ai enfin franchi le pas avec l’édition limitée du dernier God of War. D’ailleurs…

J’ai obtenu mon tout premier platine d’un jeu PlayStation sur ce même titre. Après plus de 80h de jeu si j’en crois la courte vidéo récapitulative de mon expérience PS4 ci-dessous.

 

Une petite mode avait eu lieu cette année sur Twitter, c’était les bingos. J’en avais concocté un sur les Jeux Vidéos avec pas moins de 48 cases remplies. Le but pour les autres étant de cocher les jeux qu’ils avaient eux aussi faits.

Cette année, j’ai fait la sympathique découverte de l’Extra Life Café à Paris. Qui regroupe comme son nom l’indique un café, mais surtout une salle d’arcade et une salle de lecture avec d’innombrables BD et Mangas à disposition. J’y suis allé à plusieurs reprises pour des tournois sur Mario Kart 8 Deluxe, Super Mario Party et pas plus tard qu’hier sur Super Smash Bros Ultimate.

 

 

Et enfin, ce que je considère comme le plus gros accomplissement JV de l’année. Plus de 4 ans après sa sortie, j’ai pu terminer l’intégralité des défis de Super Smash Bros sur Wii U. Chose qui était d’une difficulté dépassant toutes mes espérances (en particulier celui encadré en jaune qui m’a pris plusieurs heures).

À suivre dans la Partie 3, mon récap des films, animes et séries vus en 2018.

[Reportage] Paris Games Week 2017 (1/2)

Ma 8ème visite d’affilé depuis sa toute première édition, et déjà le 3ème article du site sur la Paris Games Week. Le 2ème plus gros salon européen du Jeu Vidéo, juste derrière la Gamescom que j’ai eu la chance de visiter en Aout dernier.

L’heure est venue de vous conter mes 3 jours (et demi) de ballade au Parc des Expositions – Porte de Versailles le Mardi 31 Octobre au soir, le Mercredi 1er, Vendredi 3 et Samedi 4 Novembre. Le tout scindé en 2 articles résumant mon ressenti du salon, et mes avis sur les jeux testés.

Pas VIP mais presque

J’ai attendu 4 ans pour que ça m’arrive à nouveau, mais cette année j’ai pu à nouveau obtenir un pass blogueur. Encore aujourd’hui, je remercie le staff de me l’avoir donné.

À défaut de me servir de coupe-file pour tester les jeux, ce badge me permettait non seulement d’avoir accès au salon sur toute sa durée (une aubaine vu le prix du billet), mais aussi de me rendre à la soirée Avant-Première / Presse le Mercredi soir.

Même si pour ma part, cette soirée n’avait de « presse » que le nom. J’en ai surtout profité pour me balader dans un salon moins fréquenté que d’habitude, faire du repérage, et ainsi constater qu’à quelques stands près, que la disposition n’a quasiment pas changée depuis 2016.

On ne change pas une structure qui gagne

Plan 2016

Plan 2017

On retrouve les mêmes emplacements pour la Zone eSport logée dans le Pavillon 3, le PGW Junior dans le 2.2, et les gros stands dans le 1. À la seule différence que le stand Nintendo a fait son retour cette année et que celui de EA  a disparu pour fusionner avec celui de PlayStation et son jeu Star Wars Battlefront 2. Même la superficie reste inchangée (80.000m²).

Le fait de revoir cette disposition (qui marchait plutôt bien l’année passée) montre que le salon a appris un peu de ses erreurs sur cet aspect, et c’est bon de le souligner. Lespace a même été mieux géré avec des couloirs élargis sur certains boulevards.

Rencontres / Retrouvailles

Ce qui me motive le plus à aller dans des Conventions ou Salons divers, ce ne sont pas les nouveautés qui y sont exposées, ni les événements, dédicaces ou autres Masterclass qui y sont organisés. Ma motivation première est d’y faire des rencontres et d’y retrouver des personnes qui me tiennent à cœur.

Des gens que je suivais déjà sur les réseaux, d’autres à qui je parlais sur le net mais que je n’avais encore jamais croisé en vrai, des vieux amis que je n’avais pas revu depuis très longtemps pour certains, et des inconnus d’hier qui sont devenus des amis d’aujourd’hui à force de faire des conventions ensemble. La liste est longue mais encore une fois je tiens à en placer une pour eux.

https://www.facebook.com/OtakugameFr/

Et l’un d’entre eux est Suzukube. Que je suis depuis pas mal de temps sur les réseaux et que vous connaissez certainement par son site Otakugame.fr traitant essentiellement de jeux vidéos, de cosplay et de bons plans gaming. Merci à lui pour son hospitalité et sa bonne humeur permanente.

Place aux dames maintenant. Avec de gauche à droite @ilove_your_smile, amie de longue date, streameuse et déjà présente dans d’anciens articles conventions. Au milieu Maurane, une amie blogueuse et artiste que j’ai pu retrouver au stand de Whisperies. Un blog collaboratif réalisant des livres numériques destinés aux enfants (elle a même un article lui étant dédié au sein même du site). Et enfin à droite Ayame Namiko (Pep’s Cosplay), amie cosplayeuse déjà croisé à d’anciennes conventions dont la dernière PGW.

Et je finirais par ceux que j’appellerais les « vétérans » des conventions. Ceux que je retrouve presque à chaque fois depuis 2-3ans. Avec le blogueur et photographe VRTvingt qui est l’une des rares personnes que j’ai croisé à la dernière Gamescom, et la « Dream Team Bros » de Nintendo en compagnie des Youtubeurs ainsi que  pour ceux présents dans ce selfie improvisé.

À tous ces gens ainsi qu’aux autres que j’ai croisé durant tout le salon, merci !

Jeux testés – Partie 1 (Vendredi)

Shadow of the Colossus

Jeu culte de la PlayStation 2 sorti en 2005, et ayant bénéficié d’une version remastérisée en HD sur PlayStation 3 en 2011, j’ai pu tester la future version à venir le 7 Février 2018 sur PlayStation 4. Et qui se veut être une refonte totale du jeu originel sur l’aspect visuel.

Car cette version reprend le moteur graphique de The Last Guardian. Sorti l’année passé sur PS4, et développé par le même studio. La vidéo de la séquence d’introduction qui suit vous donnera une idée du gap graphique entre les versions PS2/PS3 et PS4.

En plus de lui donner un sacré coup de jeune, ce moteur rend le jeu d’une beauté sidérante avec un niveau de détail et une distance d’affichage plus que respectables.

Le jeu en lui même reste à peu près le même dans ses objectifs et le gameplay (avec une touche qu’il faudra ne jamais lâcher pour la grimpette). Qui est d’entreprendre une chasse aux colosses dispersés à travers le monde, dans l’objectif de réveiller la bien aimée du héros. Pour ma part, j’ai un peu galéré à trouver le chemin pour arriver vers Phalanx, le 13ème colosse. Merci à l’hôtesse de m’avoir guidé pour le coup. Il fallait d’abord décocher des flèches sur des “poches” lui permettant de flotter, pour ensuite grimper dessus, et enfin planter l’épée quelque part sur son gigantesque corps. Mais maladroit comme je l’étais, j’ai trébuché avant de lui porter le coup fatal…

N’ayant jamais fait l’original, c’est à coup sûr un jeu qui sera mien le jour où je ferais l’acquisition d’une PS4. Peut être l’année prochaine ?

Detroit Become Human

Le prochain jeu du studio Quantic Dream, ou plutôt de David Cage à qui l’on doit les expériences narratives à choix multiples et non sans conséquences, telles que Heavy Rain et Beyond Two Souls pour citer les plus connues. Ce Detroit fut l’une de mes plus grosses surprises de la PGW. Et pas seulement le jeu, mais aussi son stand.

Stand qui est allé jusqu’à exposer en vitrine, des androïdes à l’image de ceux que l’on incarne dans le jeu. À la seule différence près que ce sont des humains de chair et d’os qui jouaient leur rôle. Et plutôt bien pour le coup. Je salue leur travail et surtout leur sang froid car il s’est passé quelque chose de révoltant les concernant dont je parlerais en coup de gueule dans le 2ème article. Bref, passons au jeu.

En pleine prise d’otage, j’incarnais un androïde chargé de jouer le ô combien difficile rôle du négociateur. Qui avait pour mission de sauver une jeune fille des griffes d’un autre androïde ayant pété les plombs. Le genre d’opération qui ne laisse pas trop le droit à l’erreur donc. Une bonne connaissance des lieux et de la situation est primordiale. Et ça, Detroit l’a très bien intégré.

Car on peut fouiller l’appartement à la recherche d’indices pouvant reconstituer le puzzle de l’incident, et ainsi augmenter nos chances de réussite. Un témoignage, une photo, un corps, n’importe quel élément qui peut paraître plus ou moins anodin peut avoir un effet significatif lors de l’échange final. D’un côté la répartie de l’androïde peut être étoffée, et de l’autre l’assaillant aura plus de chance de garder son calme.

Quelques stats mises en ligne par PlayStation sur la session de la PGW

Et pour ma part c’était réussi, ou presque. Car l’otage fut sauvé, mais en échange de ma vie et celle de l’assaillant. Tout ca à cause d’un seul mauvais choix de dialogue..Sur ce point ça ma un peu rappelé les derniers Deus Ex. Où les choix de dialogues ou d’actions pouvait complètement changer le cours du scénario.

Ah oui et le jeu est visuellement au top, avec un soin particulier apporté aux personnages et à leurs expressions. D’autant plus que de vrais acteurs ont prêté leur traits  pour incarner certains protagonistes grâce à la technologie de la « Motion Capture » (Valorie Curry pour l’androïde Tara et Jesse Williams pour Markus).

Old School Musical

Dernier jeu testé durant la journée du Vendredi. Développé par les Français de chez Playdius et annoncé pour début 2018, OSM est un jeu indépendant à classer dans la catégorie des jeux de rythme. Le plus connu du genre étant Dance Dance Revolution (DDR pour les intimes). Et ce fut très certainement mon coup de cœur du salon.

Le jeu propose plusieurs niveaux qui rendent hommage à des univers bien connus du Jeu Vidéo (dont la saga Zelda), où il faudra appuyer au bon moment sur les bons boutons en rythme avec la musique. Jeu qui se veut rétro jusqu’au bout car la démo était jouable au pad SNES, un choix amusant et qui colle assez bien à l’esthétique très « à l’ancienne » de OSM. La nostalgie opère en tout cas.

Partie 2