[Cinéma] Critique – Jurassic World Le Monde d’après

Le 8 Juin 2022 il y a pile un mois sortait le 3ème volet de la trilogie Jurassic World. Voici mon avis avec spoilers sur ce que je considère d’emblée comme étant le film de trop.

Critique

7 ans auparavant, je publiais ma toute première critique ciné du blog sur le premier Jurassic World réalisé par Colin Trevorrow. Loin de moi l’envie de réécrire l’article ici mais pour résumer, je l’avais plutôt apprécié même s’il n’avait pas l’aura et la qualité des films de la première trilogie Jurassic Park.

Puis vint le second volet en 2018 par J.A Bayona qui m’aura énormément déçu malgré ses quelques bonnes idées de réalisation. Notamment durant la première partie du film centrée sur la destruction naturelle de l’ile d’Isla Nublar. L’ultime bastion de ces dinosaures de l’ère moderne qui ont failli être tous exterminés comme ce fut le cas pour leurs ancêtres il y a 66 millions d’années. L’ile où toute l’histoire de la saga avait commencé 30 ans plus tôt, et là où tout aurait dû se terminer si vous voulez mon avis. Cela nous aurait évité une seconde partie risible avec un scénario et des personnages totalement à la ramasse. Et un lâcher des dinosaures dans la civilisation ayant conduit à un 3ème opus repris par Trevorrow qui pour moi est le pire de toute cette saga. 

Le fait que les dinos allaient envahir le monde un jour où l’autre me semblait inévitable. C’est dans la suite logique des films et j’étais quand même assez curieux de voir comment cela allait être amené. Hélas, le résultat demeure franchement incohérent et ce dès les premières secondes. Je ne peux pas croire que la présence de ces sauriens affecte si peu l’écosystème et provoque aussi peu de chaos. On parle quand même de créatures hors normes qui étaient au sommet de la chaîne alimentaire des millions d’années avant nous. C’est comme si le film esquivait volontairement cette problématique en nous faisant croire que vivre avec des dinos c’est « normal ». Alors que pas du tout. Dans un monde cohérent où la suspension d’incrédulité n’était pas en option, l’humain ne serait plus l’espèce dominante, mais le dominé.

Je pense notamment à cette scène incompréhensible entre le Mosasaure et la Baleine Bleue. Comme si le plus gros prédateur marin que la Terre ait connu allait simplement se contenter de tourner autour du plus gros mammifère marin sans avoir envie de le croquer. Ça n’a pas de sens.

Certes, on n’attend pas d’un film Jurassic qu’il soit strictement raccord avec la réalité archéologique. Personnellement, le fait d’avoir des Raptors de cette taille ne me dérange pas tant que ça même en sachant qu’en réalité, qu’ils n’étaient pas plus gros que leurs lointains descendants de la basse-cour. Mais là, le niveau est abyssal. C’était trop demander que d’avoir un film qui soit cohérent dans sa diégèse sans prendre les spectateurs pour des idiots ?

On en est à un point où n’importe quel documentaire demeure bien plus crédible que l’entièreté de cet opus. D’ailleurs le dernier en date étant Planète Préhistorique sorti en 5 épisodes via Apple TV+. Et bien que je ne l’aie pas encore vu à date, son simple trailer surpasse en termes d’effets visuels le dernier film de Trevorrow aux 165 millions de dollars de budget. Un documentaire narré par David Attenborough, frère du regretté Richard Attenborough qu’on avait connu en tant que John Hammond dans les JP. Et histoire de donner encore plus envie, un certain Hans Zimmer a participé à la bande-son. Fin de la parenthèse.

En fait, j’ai été légèrement mauvaise langue. La libération de ces créatures a bel et bien affecté la biodiversité. Sauf que ce n’est même pas de la faute des dinos, mais de celle d’un essaim des criquets géants préhistoriques qui anéantissent toutes les récoltes mondiales. Toutes, sauf celle de la société Biosyn Genetics qui sous l’égide du Dr. Henry Wu (encore lui), a modifié génétiquement ces insectes afin qu’ils ne puissent pas s’attaquer aux cultures de Biosyn et que l’entreprise puisse dominer l’agriculture mondiale.

On passera sur ce « scénario » qui essaie de se donner du sens. Mais là on est en train de nous dire que la véritable menace de cet opus ce ne sont même plus des dinosaures, mais des criquets ? Trois décennies de longs-métrages centrés sur les créatures les plus terrifiantes ayant foulé le sol terrestre et les fonds marins, pour qu’ils se fassent voler la vedette par des insectes ? Merde quoi.

Bon, le terme « voler la vedette » est peut-être fort de propos. Car il y a tout de même quelques dinos qui sortent du lot comme Blue. Le Raptor femelle dressée par Owen dès le premier JW, et ayant engendrée une progéniture qui sera l’un des principaux enjeux du film. Qui aurait cru que cette dernière trilogie arriverait à rendre des Raptors attachants ? 

Autre dino qui s’est démarqué, le Therizinosaure qui fait sa première apparition dans un Jurassic. Un herbivore armé jusqu’au bec et qui s’est illustré durant une des meilleures séquences du film selon moi. Celle où il traque Claire au sein d’un marais. Un des rares moments où on ressent de la tension, du suspense, et surtout du danger. Tout ce qu’on attend d’un Jurassic en somme. Et cela montre aussi que même sans être carnivores, ces créatures peuvent être toutes aussi dangereuses que leur congénères adeptes de viande fraîche quand il s’agit de défendre leur territoire ou leur semblables.

Et le dernier gros bestiau parmi les nouveaux venus, n’est ni plus ni moins que le fameux Gigantosaure. Le plus gros carnivore terrestre ayant jamais existé, et le rival de ce bon vieux T-rex (qui a pas mal perdu de sa superbe) dans cet opus.

Une rivalité qui dans ce film, aurait débuté durant l’âge d’or des dinos. Illustrée avec la sympathique séquence d’introduction (qui fait très « documentaire » aussi), disponible sur YouTube mais absente du film pour une raison que j’ignore. Même si en réalité, ces deux-là n’ont jamais coexisté car plusieurs millions d’années séparent leur existence. Mais bon on n’est plus à une incohérence scientifique près.

Puis malgré sa taille, ça reste quand même l’un des mastodontes les moins menaçants de toute la saga. Il ne tue quasiment personne, humains comme dinosaures. À aucun moment il ne représente un danger mortel pour qui que ce soit. Pas même durant une séquence vers la fin où il aurait pu croquer 1000 fois les membres du groupe. Et sans parler de sa défaite en match retour face à l’alliance improbable entre le T-rex et le Therizinosaure. Gigantesque déception.

À titre de comparaison, les carnassiers artificiels qu’étaient l’Indominus et l’Indoraptor des deux précédents volets, étaient bien plus menaçants et imprévisibles.

Pour finir, parlons casting et de l’argument de vente principal de ce dernier volet. À savoir le retour de certains visages familiers. Quand le premier volet de JW sortait en salles, je me disais que ça serait chouette de retrouver le trio de tête de la première trilogie JP. Constitué des personnages de Alan Grant, Ian Malcolm et Ellie Sattler. Souhait qui a été exaucé d’abord pour Ian qui aura fait une très courte apparition dans le second opus. Et par la suite pour les deux restants dans ce troisième film.

Sur le moment, j’étais très content de les revoir tous ensemble 30 ans après. Eux qui avaient marqué mon enfance au sein d’un film culte aussi vieux que moi. Mais ma joie fut de courte durée quand j’ai vu à quoi ils étaient réduits ici. Des individus coincés dans les années 90, n’ayant pas évolués d’un iota, et dont leur présence ne sert juste que de prétexte à faire avancer l’histoire et placer quelques « money shots« . Ironiquement, je pense que ce sont eux les véritables « dinosaures » dont Trevorrow a déterré les fossiles afin de les faire revivre dans une époque qui ne leur correspond plus.

D’ailleurs à un certain moment du film, Ian dit qu’il n’est « pas fan de Jurassic World« . Dans le contexte du film il parlait du parc à Isla Nublar. Mais moi j’y vois un critique cachée envers cette dernière trilogie.

Pour le reste du casting, disons que ça confirme que les JW n’auront jamais brillé par leurs personnages. À commencer par Dogson, le principal antagoniste qu’est le sosie de Tim Cook patron de Biocyn. Aucune profondeur et n’inspirant aucune crainte. Et tellement malin qu’il n’est même pas fichu de sécuriser son propre bâtiment. En laissant par exemple les Dilophosaures du premier JP le boulotter au sein des grottes de l’hyperloop.Le personnage de Maisie qu’on avait découvert dans le second JW (celle qui a lâché la meute pour rappel), est insupportable une bonne partie du film. En pleine crise d’adolescence, et aussi en pleine crise existentielle au vu des révélations sur sa nature de « clone sans vraiment l’être ». Une révélation que j’avais trouvée pas très bien amené en plus d’être légèrement tiré par les cheveux.

Quant aux autres, je n’ai pas grand-chose à dire. Owen et Claire sont fidèles à eux-mêmes. Le retour de Barry qui avait un rôle assez important aux côtés d’Owen dans le premier JW, mais qui est limite un figurant dans cet opus. Des retrouvailles entre-autres qui ont eu lieu durant une séquence interminable à Malte. Pour moi les personnages les plus intéressants sans être flamboyants, ce sont les nouveaux venus Kayla et Ramsay.

Conclusion

Je ne comprends pas comment on a pu en arriver à un tel résultat. Alors que Trevorrow avait toutes les cartes en main pour faire un film d’exception. Le 2ème plus gros budget de la saga. Des dinosaures qui ont enfin envahi le monde et plus imposants que jamais. Et un casting réunissant les anciens acteurs aux côtés des nouveaux. Par je ne sais quel « miracle », tous ces éléments ont été soit sous-exploités, soit bâclés.

Le plus dramatique restera quand même ce fan-service sans saveur. De base je n’ai rien contre tant que ça dessert le récit. Mais si c’était pour faire ça autant ne rien faire. À trop tirer sur la corde nostalgique, fatalement ça finit par rompre. Et c’est exactement ce qu’il s’est passé ici.

Pour moi, ce Jurassic World Dominion n’est pas seulement mauvais. Il est surtout irrespectueux envers toute cette saga. C’est à se demander si Trevorrow a réellement compris le message des anciens films. Visiblement non parce que pour sortir en 2022 un film Jurassic avec une mise en scène aussi plate, un rythme aussi mal géré, sans aucune tension ni originalité (mis à part la scène du Therizinosaure), et sans la moindre goutte de sang, c’est franchement osé.

Je trouve ça triste car j’aurais vraiment voulu apprécier ce dernier opus d’une saga qui émerveillait l’enfant que j’étais. Mais tous les problèmes cités m’en ont empêché. Très sincèrement s’il y a un JW4 de prévu avec les mêmes acteurs et le même réalisateur, ça sera sans moi. Je pense qu’il est grand temps de laisser les dinos reposer en paix (sauf en documentaire).

Critique Ciné : Jurassic World

A l’occasion de la sortie du Blu-Ray ce 20 Octobre, voici aujourd’hui ma critique ciné sur Jurassic World. Suite directe de l’épisode pionnier sorti 22 ans avant, c’est un film « monstre » dans tous les sens du terme. Pas seulement pour la présence des Dinos, mais surtout à cause de son succès sans commune mesure au box office mondial (3ème plus gros succès de tous les temps). Mais au delà de ça, que vaut ce film en tant que blockbuster et surtout en tant qu’héritier des Jurassic ?

Réalisateur : Colin Trevorrow
Scénaristes : Colin Trevorrow, Derek Connolly, Rick Jaffa, Amanda Silver
Compositeur : Michael Giacchino
Casting : Chris Pratt (Owen Grady), Bryce Dallas Howard (Claire Dearing), Omar Sy (Barry), Nick Robinson (Zach Mitchell), Ty Simpkins (Gray Mitchell), Irfan Khan (Simon Masrani), Vincent D’Onofrio (Vic Hoskins), B. D. Wong (Dr Henry Wu)
Genre : Aventure, Science Fiction
Sortie : 10 Juin 2015 (2h05min)

Le jour où je ferais un Top 10 des films qui m’ont le plus marqué, nul doute que le 1er Jurassic Park de 1993 y figurera. Avec un Steven Spielberg à son apogée qui nous a pondu un des films les plus révolutionnaires de l’époque. De par ses idées de mise en scène (le verre tremblant annonçant la venue imminente du T-Rex par exemple), et ses effets spéciaux spectaculaires bien qu’ils aient bien vieilli aujourd’hui. Un film aussi vieux que moi et qui aura marqué le 7ème art à tout jamais. C’est justement sur ces bases solides que s’est construit Jurassic World, en jouant la carte de la nostalgie jusqu’au bout.

Critique

Synopsis

Une vingtaine d’années se sont écoulées depuis le premier volet. L’héritage de John Hammond (incarné autrefois par feu Richard Attenborough) s’est matérialisé et l’ancien « Park » de l’Isla Nubar est devenu un immense zoo ouvert au public où les touristes peuvent contempler et approcher sans crainte des Dinos de (presque) toutes espèces. D’ailleurs, l’île est magnifique avec une faune et flore crédibles. Ça donne réellement envie de s’y rendre, pour peu qu’on ignore ce qui s’y cache réellement…

Dino Crysis

Car la nouvelle star de cet opus est l’Indominus Rex. Un carnivore crée de toutes pièces et extrêmement dangereux. Il est le résultat de manipulations génétiques menées par le Dr. Henry Wu. Mais si, celui même qui était tout fier de présenter ses Raptors fraîchement éclos dans le tout 1er volet. Le genre d’expériences qui ne peut que mal tourner en somme. Et quand on réalise qu’un sacré paquet de monde se trouve sur l’île, une Apocalypse est vite arrivée. Ce que le film retranscrit très bien avec tous ces pauvres gens tentant désespérément de survivre. Cette séquence fait froid dans le dos, même dans un Jurassic..

Tout doux les cocos…

Et c’est là qu’intervient Owen. Un Ex Navy devenu dresseur de Raptors à temps plein. Certes, ce n’est pas franchement le boulot le plus sûr qui soit, mais y a rien de plus dissuasif qu’avoir une escouade de Raptors affamés à ses bottes pas vrai ? C’est d’ailleurs ce filon que tentera d’exploiter Vic qui ambitionne d’en faire des armes de guerre.  Une idée typique du Bad Guy quoi.

Film Jurassic oblige, les Dinos se doivent de « crever » littéralement l’écran. Mais à la différence des anciens volets, tous ne se contentent pas que de bouffer tout ce qui passe à leur portée, à l’image des Raptors dressés cités plus haut. Les autres créatures occupent une place plus particulière dans le scénario. Sans trop spoiler, attendez vous à en voir (ou revoir) certains dans des situations inattendues. J’ai également eu un coup de cœur pour les minis-Tricératops tout mignons et le Mosasaure qui en impose clairement.

Esthétique

Visuellement, c’est pas trop mal. Loin de révolutionner le genre en matière d’effets spéciaux, le rendu global est appréciable et les dinos sont toujours aussi impressionnants. Par contre, la 3D est complètement inutile. Elle n’apporte rien de plus à part gonfler le prix de la place de ciné. Sachez que de base, je n’ai aucun problème avec la 3D. Mais quand on veut autant l’imposer pour un résultat pas toujours à la hauteur, ca à tendance à m’irriter

Scénario

Pas grand chose à dire la dessus à part qu’il reste dans le classique avec une histoire d’expériences génétiques et de légers rebondissements. Le rythme du film commence à s’emballer durant ses 30 dernières minutes avec un final qui a fait débat (j’y reviendrai).

Distribution

Concernant les acteurs, c’est passable mais on a vu mieux. Parmi ceux que je retiens, Chris Pratt que j’ai surtout connu grâce aux film « les Gardiens de la Galaxie » (très bon divertissement au passage) fait plutôt bien son taf. Même si selon moi, il ne remplace pas Sam Neil (Alan) et Jeff Goldblum (Ian) que j’aurais bien aimé revoir aussi. Bryce Dallas Howard (Gwen Stacy dans Spider-Man 3) à une « belle » stature mais privilégie un peu trop son boulot au détriment de sa famille. Omar Sy qui m’a bien faire rire par le passé (SAV des émissions, Intouchables) demeure plus discret et plus sérieux ici en tant que soutien à Pratt Pratt. Vincent D’Onfrio (Men In Black, Série Dardevil) représente l’antagoniste basique. Les frères Mitchell incarnés par l’ainé Nick Robinson (qui mate à tout bout de champ) et le cadet Ty Simpkins (Iron Man 3) m’ont laissé complètement indifférent au début mais demeurent heureusement plus matures vers la fin.

Bande Son

Composée par Michael Giacchino qui a déjà apporté sa contribution dans d’anciens jeux Jurassic Park, elle conserve l’atmosphère des thèmes originaux du légendaire John Williams tout en y ajoutant son propre style. En tant que fan, réentendre le thème culte de la saga en salle m’a procuré des frissons de nostalgie.

En vrac

Comme je l’ai évoqué plus haut, le film fait la part belle à la nostalgie, avec des clins d’œil omniprésents sur le 1er volet. Selon la sensibilité de chacun, cela pourra soit être apprécié, redondant, ou laisser indifférent pour ceux qui n’ont pas vu Jurassic Park premier du nom. Un Fan-Service plus ou moins bien dosé mais qui ne m’a pas tant dérangé que ca. Sauf peut être à la toute fin du film. D’ailleurs, parlons en !

(Attentions Spoilers )

À un certain moment du film, on découvrira que des dinos de même espèce (Raptors en l’occurrence) peuvent communiquer entre eux. Ok, pas de soucis jusque là, c’était déjà le cas dans les anciens volets.

Mais là où ca me choque, c’est lorsque ces mêmes Raptors communiquent avec The T-Rex afin d’élaborer un plan pour mettre à terre l’I-Rex…C’est quand même assez troublant quand on se rappelle que durant la scène finale de Jurassic Park, ce même T-Rex à mis K.O tous les Raptors présents.

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Mais pour moi la pire des incohérences (qui m’a même fait marrer), c’est tout de même Claire Dearing qui arrive à distancer Mr T-Rex, avec des tallons aiguilles…Encore heureux qu’elle n’ait pas trébuché sinon elle aurait fini direct en casse croûte.

(Fin du Spoiler)

C’est dommage parce que ce combat final était sympa à regarder, avec le retour triomphant du roi.

Conclusion

Ceux qui ont gardé un bon souvenir du 1er Jurassic Park devraient retrouver leurs marques. Mais au delà de l’aspect nostalgie, ca reste un divertissement classique, sympa à regarder mais clairement pas le film du siècle malgré son succès phénoménal au Box Office. Moi, j’ai passé un bon moment et ce Jurassic World est un film qui mérite d’être vu, à moins de ne pas être fan du genre.

Merci de m’avoir lu.