[Reportage] Made In Asia 2021

Les 8, 9 et 10 Octobre 2021 s’est déroulé la 12ème Made In Asia à Bruxelles. Un salon qui a été annulé pas moins de 3 fois à cause de la crise sanitaire. D’abord en Mars 2020, puis en Septembre de la même année, et en Mars 2021. Voici mon Reportage de ma seconde venue en ces lieux, étalé cette fois sur les 3 jours.

La MIA post-COVID

L’année 2021 aura vu le retour d’un certain nombre d’évènements à petite et grande échelle. Et cette MIA en faisait partie suite à ses multiples reports qui n’ont pas été sans conséquences. Aussi bien en termes d’organisation que d’affluence. Qu’il s’agisse des invités initialement annoncés, des exposants, ou encore des visiteurs (dont certains ont conservé leur billets pendant un an et demi), beaucoup avaient dû annuler leur venue faute de pouvoir se projeter quant à l’avenir du salon à ce moment précis. Ce qui explique pourquoi il y avait moins de stands qu’à l’accoutumée .

Le changement le plus notable étant la suppression du Palais 3. Réduisant de manière drastique la surface allouée (chaque Palais a une superficie d’environ 10.000m²). Ce Palais faisait autrefois office de cafétéria et de salle de concerts. Cette année, la scène Tsubaki a basculée dans le Palais 6 près de la zone de dédicaces. Et la cafétéria a rejoint la zone gaming dans le Palais 7.

D’ailleurs j’ai été assez déçu de cette zone. Même si ça se comprends au vu des raisons évoqués en amont. Durant cette MIA, le jeu vidéo était moins représenté qu’avant et ne se limitait qu’à une poignée de jeux rétro, des bornes d’arcade, quelques tournois eSports sur LoL, GS:GO et des jeux de combat, ainsi qu’à de la Réalité Virtuelle en multi. Je n’ai vu aucune borne avec des titres récents comme ce fut le cas en 2019.

Concernant l’affluence, la MIA aura accueilli cette année plus de 55k visiteurs durant les 3 jours. Sachant que les billets vendus en ligne étaient presque tous sold-out quelques jours avant l’évènement. À titre de comparaison c’était 70k en Mars 2019 sur la même durée. Un score tout à fait honorable malgré la crise, et qui aurait pu être très proche voire supérieur aux années passées si le salon n’avait pas instauré un système de « jauge » selon les jours. Environ 8000 personnes le Vendredi, et 25k le Samedi.

Et je peux vous dire que même sans connaitre ces chiffres, j’ai clairement senti la différence entre la semaine et le week-end. Le salon étant infiniment plus agréable à parcourir le Vendredi. Malgré le Palais en moins, on avait de l’espace surtout dans le Palais 5 qui par son statut de galerie marchande, demeure la zone la plus densément peuplée du salon par défaut.

Un salon qui aura bien changé afin de s’adapter à cette situation, mais sans pour autant renier ses origines et ce qui en fait sa force. À savoir sa manière de rendre hommage à la culture japonaise par la biais d’expositions. La présence d’artistes talentueux. Et bien évidement le cosplay pour ne citer que ça.

L’Expo des Légendes – Le retour des dioramas

En 2019, un de mes coups de cœur du salon fut l’espace de dioramas érigé par l’asso Les Amis de Ma Déesse et d’autres qui auront récidivé en 2021 pour mon plus grand bonheur au sein du Palais 4.

Côté jeux vidéos, on retrouvait des maquettes de JakssDio avec du Resident Evil, Assassin’s Creed, Final Fantasy, et pas mal de chez Nintendo dont du Splatoon, du Metroid

Et un petit espace dédié à Zelda par JM MAKER avec une sublime statue de Link.

Pour les animes et mangas, d’abord une scène assez impressionnante de Cocodeco by cocoser mettant en scène un Gundam provoquant une explosion aquatique que je trouve très bien rendue. D’ailleurs un timelapse vidéo de ce diorama est disponible sur sa chaine YouTube.

Et enfin un regroupement de mangas par ShaGma avec du One Piece et des plus anciens tels que Ken le Survivant, Gunnm, Goldorak, et Berserk dont je reparlerais plus bas.

Je n’ai pas pu citer tout le monde mais une fois encore, merci à tous ceux qui ont contribué à cette expo incroyable. 👏

Musée Berserk

Non loin de là, le Kroosty Crew et One Piece Passion ont érigé une exposition en hommage à l’œuvre de Kentaro Miura qui nous a quittés cette année. Avec en premier lieu une figurine de Guts prêt à en découdre  au milieu de planches storyboard et de croquis.

Son rival de toujours Griffith, était présent lui-aussi sous la forme d’une très belle figurine coûtant l’équivalent d’un SMIC français. Et la pièce maitresse du stand, l’épée de Guts forgée par Iron Atom et qui avait l’air de faire son poids (35 kg selon ses propres dires).

Place aux artistes

Le Palais 5 n’avait pas que le merchandising comme unique but. De nombreux artistes étaient présents sur les lieux pour exposer leur créations, dont certains que j’avais déjà croisés à d’autres conventions francophones. En voici quelques-uns qui m’ont tapé dans l’œil.

Artiste : Chane

Artiste : Nogi San

Artiste : Zaikwoo Zéro

Artistes : Mister Mango Illustrations  et Migne

Cosplay

Le retour d’une convention ne pouvait pas se faire sans le retour des cosplayeurs qui l’animent. La tendance cette année était Genshin Impact. Chose guère étonnante au vu du succès fulgurant du jeu de miHoYo qui a fêté son premier anniversaire il y a peu. Voici celles et ceux que j’ai pu immortaliser.

Cosplayeuses : Lady Sundae (Samus Aran) et Ellothin Cosplay (Diane)

Cosplayeuses : Aluka Cosplay (Jinx) et Socracboum Cosplay (Cyberpunk 2077)

Cosplayeurs : Edes (Haddock) & Akisa Cosplay (Tintin), et @kridcosplay (Franky).

Et pour finir sur la partie cosplay, j’ai pu assister au concours cosplay solo le Samedi sur la scène Tsubaki du Palais 6. Un show riche en couleurs qui aura vu défiler des cosplayeurs francophones tous plus talentueux les uns que les autres. Voici les gagnants :

Un grand bravo aux participants, au jury, et à Cospop – BulleJapon pour l’organisation.

Conclusion

Cette Made In Asia 2021 bien que moins fournie que l’édition de 2019, fut satisfaisante. J’ai retrouvé tout ce que j’avais aimé dans ce salon, et dans les conventions en général. À savoir l’ambiance festive et chaleureuse des lieux, les expos, les artistes, le cosplay, et surtout retrouver tous ces gens, inconnus d’hier et pour certains amis de demain, avec qui l’on partage ces passions qui nous rassemblent tant.

Et ma foi, qu’est ce que ça fait du bien de revenir en convention après l’année blanche que fut l’année 2020 et une partie de 2021. Pour quelqu’un comme moi qui a l’habitude d’en faire tous les ans, c’est comme si le temps s’était arrêté durant toute cette période pour qu’en un clignement de yeux, tout reprenne comme avant ou presque. On dit souvent qu’on réalise la valeur des choses après les avoir perdues n’est-ce pas ? Cela n’a jamais été aussi vrai qu’en ce moment.

En tout cas je tiens à remercier chaleureusement tous ceux que j’ai croisés ainsi que tous ceux qui font revivre ces évènements à nouveau. Cœur sur vous et à très vite ! ✌

L’intégralité de mes photos de la MIA 2021 sur mon Album FB

[Reportage] Made in Asia 2019

Du Vendredi 8 au Dimanche 10 Mars 2019 a eu lieu la 11ème édition de la Made In Asia & Youplay au Parc des Expositions de Bruxelles (Brussels Expo).  Le salon phare dédié à la pop-culture, aux mangas, animes et jeux vidéos en Belgique. Et à ne pas confondre avec le festival Made In Asia ayant lieu à Toulouse à la fin du mois, et consacré à la culture asiatique en général.

J’y étais pour la toute première fois le Samedi 9 Mars,  et c’est tout naturellement que je vais vous conter ma visite en ces lieux à travers cet article Reportage.

Contexte

Il faut savoir que la Made In Asia (que je vais abréger par MIA) fait partie du réseau international Heroes. Regroupant 11 évènements dédiés à la pop-culture, et répartis sur 4 pays en Europe. Dont parmi ces évènements figure un autre salon Belge, la FACTS. La Comic Con locale qui aura lieu du 6 au 7 Avril prochain à Gand, et où je me rendrais également.

Cette année, la MIA a accueilli plus de 70.000 visiteurs au sein des 5 Halls (appelés ici « Palais« ) disponibles parmi les 12 du plateau de Heysel. Et d’une superficie totale d’environ 56.000m². À titre de comparaison, c’est 2,5x moins que la Japan Expo Paris à Villepinte. D’ailleurs, je vais de suite parler de la manière dont ils ont été répartis.

Répartition

Pour voir le plan en HD c’est par ici

À la MIA, chaque Palais avait son propre thème. Chose bien pratique dans le cas où on chercherait quelque chose en particulier. Puisqu’on saurait déjà dans quelle zone se rendre en cas de besoin. Je vais lister de manière non exhaustive ce qu’on pouvait y trouver parmi ce que j’ai pu voir.

Palais 3

De gauche à droite en suivant le plan, en premier lieu le Palais 3. Qui faisait office à la fois de restaurant et de salle de concert. D’ailleurs, je pense que ce n’était pas la meilleure des idées de les faire cohabiter. Difficile de manger tranquillement avec le boucan que font les artistes sur scène.

Palais 4

Pour moi c’était la zone la plus intéressante du salon, qui regroupait les activités phares telles que le Lazer Game, une zone de Parkour, et même du rodéo de Licorne

Dans le village Ghibli, on pouvait y admirer quelques décors et statues de personnages issus du film d’animation « Mon Voisin Totoro » (1999) de Hayao Miyazaki.

Non loin de là, une poignée d’invités de marque ont répondu présent. Dont Takahiro Yoshimatsu connu pour son travail sur Dragon Ball et Hunter X Hunter. Yoshiharu Sato du Studio Ghibli qui avait bossé sur « Mon voisin Totoro » et « Kiki: la petite sorcière » (2004) pour ne citer que ceux-là. Maliki, l’auteur de la BD Française éponyme. Et Nadou, illustratrice et auteure de BD à qui l’on doit le poster officiel de ma MIA 2019.

Je reparlerai plus bas des Cosplays que j’ai croisés au Village Cosplay, des dioramas de l’Expo des Légendes, et du Musée One Piece.

Palais 5

Le plus grand de tous en termes de superficie avec 13.040 m² à lui tout seul. Le Palais 5 était ni plus ni moins que la boutique du salon. Autant dire que c’était la zone la plus fréquentée de la MIA, et une de celles où j’ai eu le plus de mal à me déplacer. Tous les produits dérivés possibles et imaginables typiques des conventions du genre s’y trouvèrent. Qui pour beaucoup sont à des prix plus élevés qu’ailleurs (et qui sont même plus chers qu’avant selon certains témoignages). Tout ça pour dire que même si on peut y trouver de tout, ce n’est rarement en convention qu’on fera les meilleures affaires.

Beaucoup de figurines des Avengers vus dans « Infinity War » sorti l’année passée, avec même un joli mug à l’effigie du Gant de l’Infinité de Thanos.

Pas mal de goodies Harry Potter avec notamment le Vif d’Or, le Retourneur de Temps, la Coupe de Feu, un (faux) Hedwige et etc.

De grosses figurines impressionnantes par leur qualité d’usinage et issues des mangas Berserk, Death Note, Full Metal Alchemist et Cobra. Malheureusement toutes en rupture de stock au moment des faits, et à un prix dépassant très largement la centaine d’euros chacune.

Palais 6

Le Palais 6 qui était le premier de la zone Youplay, dédié aux jeux de sociétés / plateaux, et surtout aux dédicaces Youtubeurs. Avec entre-autres le Joueur du Grenier, Poisson Fécond, Trash, Axolot, Sheshounet et d’autres.

Palais 7

Et enfin le Palais 7. Second de la zone Youplay, c’était du jeu vidéo à tous les coins de rue.

Le groupe Epic Pixel Battle y assurait un concert sur la scène du Palais entre 2 séances de dédicaces. Quelques consoles customisées étaient exposées en vitrine dont une aux couleurs de la saga Final Fantasy.

Parmi les jeux jouables chez Nintendo, Super Smash Bros Ultimate répondait présent aussi bien en tournoi que pour du freeplay.

Du Retrogaming en veux-tu en voilà. Et un Mario gonflable ayant pris un léger coup de soleil

Une petite zone Zelda Gaming qui en plus d’exposer en vitrine des jeux, consoles, accessoires, OST et autres, permettait de jouer à quelques titres parmi les plus populaires de cette saga. Dont Minish Cap, et Four Swords Adventures sortis sur GBA, ainsi que des plus récents comme Link’s Crossbow Training sorti sur Wii, et le dernier opus en date Breath of The Wild.

Toujours pour rester dans le thème Zelda et à quelques mètres de là, un sublime diorama rendant hommage aux opus sortis sur consoles de salon. Et la fameuse statue dorée de Link chevauchant Epona qui était l’objet le plus cher de l’ancien Club Nintendo.

L’Expo des Légendes – Dioramas en pagaille

Dans le Palais 4 de la MIA, j’ai vu le plus grand et le plus bel espace diorama qu’il m’ait été donné de voir en convention jusqu’ici. On le doit à l’association Les Amis de Ma Déesse et les innombrables artistes contributeurs, qui ont déjà exposé leur collection durant d’autres conventions francophones. Je n’ai pas pu tout prendre en photo mais je vous laisse admirer ce que j’ai immortalisé.

Dans cette fournée, un(e) Game Boy avec les blocs Tetris incrustés dedans. Deux mini bornes d’arcade et autant de dioramas Crash Bandicoot dont celui de droite réalisé par Kaozium Creation. Un sur Duck Hunt avec le Zapper par L’atelier du darkpony, et un autre sur Mario Kart. Un diorama Saint Seya par ShaGminator et un sur Sonic dans Green Hill Zone. Et des Pokeballs qui font office de « vivariums » pour Pokemons par Lily d’Or – Art & Création.

Un de mes coups de cœur de l’expo par JakssDio. Sephiroth et Cloud du jeu Final Fantasy VII qui s’affrontent sur l’épée de ce dernier. Épée qui a préalablement tranché en deux le boitier du jeu PS1. Sans oublier la console et la manette d’origine. Le souci du détail est présent.

Un Gundam monté de toutes pièces avec les consoles et manettes NES et SNES. Plusieurs dioramas sur Dragon Ball par Le Continuum du CapitaineSisko, Renatus Land, Les Freres Viste Diorama et sur Saint Seya par ShaGma.

Dante de Devil May Cry tapant la pose sur la première version de la PS3, et une nouvelle fois par JakssDio, un du manga Claymore par Kaozium Creation à nouveau. Et juste au dessus, la scène de Naruto ShippudenShikamaru affronte Hidan dans la forêt du clan Nara.

Un imposant diorama sur Goldorak. Et un qui illustre le combat entre le 1er et le 3ème Hokage dans Naruto. J’apprécie le rendu de l’eau et du feu sur ce dernier.

Pour finir, du One Piece par Renatus Land, KenshiWadio , et Lily d’Or – Art & Création. Et du Saint Seiya.

Le Musée One Piece

Toujours dans le Palais 5, avec certainement la plus belle chose que j’ai vu à la MIA. Le musée One Pïece érigé par le Dok’ de la chaine One Piece Passion et son équipe. Un vidéaste que j’avais déjà croisé à la Japan Expo Paris et à la Paris Manga. Un musée fait par des fans, POUR des fans. Et vous allez très vite comprendre pourquoi au travers de cette galerie.

Et petite précision qui a son importance. Le contenu de certaines photos et de leur légende peuvent potentiellement spoiler ceux qui ne suivent que l’anime ou la parution française des tomes. Je préfère prévenir.

On pouvait y admirer de nombreuses planches accrochés au mur. C’était soit des originaux du manga, soit des documents storyboard qui ont servi pour l’anime. Autant dire qu’ils sont rares.

Au sein du musée, on avait la possibilité de faire un détour par le fameux Monde des Miroirs qui fut le théâtre de l’affrontement entre Luffy et Katakuri. Avec la photo de Mother Caramel prête à être cassé au marteau par Brook qui a même laissé son chapeau. Et sur la photo de droite trônait le Bisentō, l’arme de prédilection de l’ex-Empereur feu Barbe Blanche.

D’ailleurs, je n’ai pas pu résister à l’envie de me faire prendre en photo à gauche prêt à passer à l’action. Et à droite aux cotés de la planche manga qui a inspiré mon T-shirt One Piece. Avec un Luffy qui préparait pour la toute première fois son Gear Second.

Et pour finir, de nombreuses vitrines qui mettaient en valeur de sublimes figurines en résine.  Dont celles de chez BP Studio qui comprend Doflamingo en duo avec Luffy en Gear 4, Big Mom et Eneru. Et un diorama de Pica vs Zoro par Duo-Rama.

Une figurine d’Akainu brillant de mille feux (sans mauvais jeux de mots) de chez Pandora Studio. Un duo avec Shanks sauvant de justesse un jeune Luffy d’un monstre marin réalisé par Surge Studio, et Luffy qui hisse le drapeau du royaume de Drum par Naga Studio. Et Cracker de chez Gold Peter Studio.

Et j’ai gardé le meilleur pour la fin. Ce que je considère comme la pièce maitresse du musée et une des plus belles figurines One Piece que j’ai vu jusqu’à présent. BP Studio a illustré de la plus belle des manières l’un des moments les plus épiques de l’arc Marineford. Le « clash » entre Barbe Blanche et Akainu. Le souci du détail a été poussé tellement loin que même les séquelles de cet affrontement sont visibles physiquement sur les combattants, et plus particulièrement sur le côté gauche du visage de l’Empereur. Et ce n’est pas beau à voir…

Cosplay

J’ai pu immortaliser quelques Cosplays dans le Palais 5 autour du village dédié. Le seul endroit avec l’extérieur des murs où il était possible de les prendre en photo tranquillement sans qu’il y ait trop de monde autour. Je mettrais les pages Cosplay de ceux qui en ont une.

La boutique de matières premières Cosplay Craft (qui vient de fêter ses 4 ans d’existence) était sur les lieux. Et un photocall Cosplay était même mis à disposition pour les intéressés

À gauche du Overwatch avec Genji et son skin Baihu, et Reinhardt par Nathunter Cosplay, Art, 3D. Et à droite du One Piece avec l‘Équipage du Chapeau de Paille presque au complet de la Mugiwara Cosplay Team.

Du Marvel cette fois avec Dr. Strange, Thor par Wolfy Cosplay, Bucky et ce qui semblerait être ThorPool.

Du jeu vidéo avec Isaac Clarke de Dead Space, et Link par Non Stop Props avec l’armure archéonique de Breath of the Wild et le chapeau de Midona de Twilight Princess.

J’ai pu voir de loin le show Cosplay du Samedi où j’aurais vu défiler un certain nombre de Cosplayers dont Enaelle’s Arts en Shyvana de LoL.

Et enfin une amie Cosplayeuse que j’ai croisé brièvement à cette MIA (et à d’autres conventions antérieures à celles-ci) et que je n’ai pas pu prendre en photo ce jour-là. Pep’s Cosplay en Valkyrie prise en photo par Wallain photographie.

Coup de gueule

Avant de conclure, je ne pouvais passer sous silence certaines choses que j’ai lu et vu sur cette MIA qui sont révoltantes.

Dont un incident ayant eu lieu au musée One Piece. Un individu visiblement limité intellectuellement, a volé le chapeau ET le marteau de Brook. Un cas qui est loin d’être isolé si j’en crois certains témoignages faisant allusion à des vols des caisses sur les stands des jeunes créateurs pour ne citer que cet exemple.

Et ce qui me révolte le plus, c’est qu’il n’existe pratiquement aucun moyen de retracer ce genre de délit à moins d’avoir par chance un témoin oculaire sur les lieux. J’ai même lu que le Lazer Game a été vandalisé… Mais on est où là ?

Ou comment démotiver les exposants de revenir à la MIA. Eux qui ont dû sacrifier tellement de temps pour préparer leur venue pour qu’au final ça se passe de la sorte et voient une partie de leur travail (si ce n’est pas l’entièreté) qui se retrouve réduite à néant.

J’ai l’impression que le fait de placarder des « Cosplay is not consent » un peu partout (car oui le manque de respect envers les Cosplayers(euses) est toujours d’actualité), et rappeller sans cesse les règles du savoir-vivre dans ce genre d’événements, n’ont que peu ou pas d’effets sur le long terme. C’est désolant, mais ce n’est pas une raison pour que ça continue ainsi. Les conventions ont été et doivent toujours être des moments de partage et de respect avant tout. Il ne faut pas l’oublier.

 

Conclusion

Malgré les problèmes suscités, j’ai passé un bon moment à ma toute première convention Belge que fut la MIA 2019. Et en tant qu’habitué des conventions du genre, je l’ai trouvé plutôt sympathique sans être exceptionnelle. J’ai beaucoup apprécié l’organisation des Halls même si il était assez  difficile de circuler dans les allées le Samedi. Et un gros big up aux artistes / créateurs qui se sont donné à fond pour nous en mettre plein les mirettes à travers leurs expos.

J’en profite pour remercier tous  ceux avec qui j’ai partagé le séjour à Bruxelles et qui m’ont accompagné. Et aussi aux autres amis / cosplayers que j’ai pu croiser sur place. Pour ma part, j’ai bien l’intention d’y retourner l’année prochaine si mes disponibilités me le permettent.

Merci de m’avoir lu 👍