
Du 13 au 16 juillet 2023, je fus à ma 13e Japan Expo Paris d’affilé. Voici sans plus attendre, mon très gros compte-rendu des 4 jours que j’ai passés sur place et en étant une nouvelle fois accrédité. Bonne lecture !
Introduction
Comme en 2022, Japan Expo (que je raccourcirai par « JE ») a pris place la même semaine que la fête nationale française. Et s’il n’avait pas pu avoir lieu la semaine d’avant, c’est parce que le Parc des Expos accueillait le salon du textile Première Vision Paris du 4 au 6 juillet. C’était déjà le cas l’année dernière, et ça le sera de nouveau en 2024. Mais j’y reviendrai.

Une période qui rend le salon plus difficile d’accès, car c’est là que débutent les travaux estivaux sur les réseaux SNCF et RATP en Île-de-France. Ce qui a pour conséquence de diminuer le nombre de lignes et de dessertes. En tout cas, je l’ai nettement ressenti à Gare du Nord où j’ai dû attendre en moyenne 15 min pour qu’un RER B se pointe (souvent direct jusqu’à Aulnay-sous-Bois puis vers le Parc des Expos). Le pire devait être pour ceux originaires de Massy Palaiseau sur la branche sud de ce même RER puisque les trains n’y allaient plus.
Sans parler des incidents récurrents sur la ligne. Notamment le vendredi matin où un accident grave de voyageur survenu à Cité Universitaire (ou pour énoncer les faits, une personne ayant été poussée sur les voies), a fortement perturbé le trafic. S’ajoutant à cela, les suppressions de bus les soirées du jeudi et vendredi suite aux émeutes qui ont eu lieu au début du mois dans tout le pays. D’ailleurs, certains invités comme le groupe d’idol Sakurazaka46, ont failli ne pas venir à cause de ces incidents.

Tout ça pour dire que ce calendrier n’arrange personne. Ni les visiteurs, ni JE. Et pourtant, on sait déjà quand se tiendra la prochaine édition et devinez quoi ? Le dernier jour sera le dimanche 14 juillet 2024. Sauf que cette fois, la date ne sera pas le seul problème. Puisque cette édition aura lieu deux semaines avant un tout petit évènement de rien du tout que sont les Jeux olympiques de Paris. J’ose même pas imaginer le bordel monstre que ça va engendrer. En termes de transports avec des lignes certainement plus saturées que la normale au vu des nombreux touristes qui seront présents en France à cette période. Et surtout en termes d’hébergements avec des prix qui vont de flamber (et qui flambent probablement déjà). Si je peux donner un bon conseil à celles et ceux qui envisagent de faire JE l’année prochaine et qui vivent loin de Paris, réservez vos hôtels, Airbnb, ou autres au plus vite.
C’est aussi une période connue pour être particulièrement chaude. Même si ce mois de juillet aura été moins « caniculaire » que l’année dernière en Île-de-France. Avec le samedi qui a été l’un des jours les plus froids de l’histoire du salon. Marqué par un épisode pluvieux la matinée, puis suivi d’un pic tournant autour des 20°C ce jour. Ça rafraîchit, et ça fait du bien.

En termes d’affluence, JE a accueil plus de 255 000 visiteurs durant les 4 jours. C’est un petit millier de plus qu’en 2022, et c’est un record absolu pour le salon. Comme quoi malgré la pandémie qui aura fait annuler les éditions 2020 et 2021, cette convention semble maintenir le cap. Une fréquentation particulièrement flagrante le vendredi 14 juillet. Qui en plus d’être la journée la moins « chère » à 22€, était également férié. D’ailleurs, ce jour a failli être sold-out à quelques centaines de places près comme c’était le cas pour le vendredi de 2022.


Je regrette quelques disparitions notables. La première étant le non-renouvellement de la scène karaoké extérieure qui faisait office jusqu’à 21h. C’était comme une sorte de prolongation de JE où l’on pouvait continuer la fête et chanter ses génériques préférés. Pour la seconde, je pense que tous les habitués de JE l’auront déjà remarqué. Il s’agit de la disparition du Naruto géant qui n’avait jamais quitté ce salon depuis que je m’y rends en 2009. Je n’ai pas d’explications quant à son absence qui aura été compensée par le Luffy gonflable, mais j’espère revoir le blondinet assez vite.


Je ne vais pas trop m’éterniser sur les tarifs d’à peu près tout ce qu’on peut acheter à JE (tickets, bouffe, goodies, etc). À mon avis, leur devise ça doit être « vers l’infini et au-delà » tellement c’est de plus en plus cher chaque année. Mais c’est quand même drôle, ou triste, de réaliser que le fameux Menu Manga à 10€ avec son sandwich, sa boisson de 50 cl, et son cookie, serait relativement abordable en 2023. C’est même moins coûteux que 2 Onigiris avec 1 boisson aujourd’hui (11,5€ le tout). Quelle époque.
Cette intro étant faite, il est temps de rentrer dans le vif du sujet en décrivant ce que j’ai vu en termes de stands, d’invités, de shows, et de cosplays.
Stands
Cette année encore, les stands étaient jolis à voir. Que ce soit du côté de la zone des éditeurs mangas, que chez les jeux vidéos. En revanche, toujours pas de Square Enix à l’horizon. Et d’autres comme SEGA et Atlus semblent s’être fait la malle.
Nintendo


Étrangement, j’ai trouvé l’espace Nintendo moins attrayant qu’en 2022. Autant en termes de décors que de jeux. Avec les sempiternels Super Smash Bros Ultimate et Mario Kart 8 Deluxe qu’on voit à JE depuis respectivement 5 et 6 ans (ou même 9 ans si on parle du Mario Kart 8 originel). Ainsi que Mario Strikers: Battle League Football et Splatoon 3 qui ont déjà perdu pas mal d’audience. Vivement la prochaine console, ne serait-ce que pour voir un peu de renouveau de ce côté.

Ceci dit, les titres récents ne sont pas oubliés pour autant. Avec Zelda Tears of the Kingdom qui, en plus d’être jouable, avait son propre photocall où je me suis amusé à poser d’une manière similaire à Link.

Même si pour le porteur de la Master Sword, j’aurais préféré avoir une statue en trois dimensions au lieu d’une planche. Comme ce fut le cas au Nintendo Live 2022 qui a eu lieu au Tokyo Big Site au Japon. Et qui aura attiré l’œil d’un certain Masahiro Sakurai sur la photo ci-dessus.

Pour le coup, j’ai largement préféré le photocall très fleuri de Pikmin 4 (auquel je n’ai pas joué). Approuvé par moi-même et ce cher @vrtvingt.

C’est quand même fou de se dire qu’un des jeux les plus mis en avant à JE fut Everybody 1-2-Switch! Suite d’un des titres de lancement de la console au succès critique déjà mitigé en son temps malgré ses 3,63 millions d’unités écoulées au 31 décembre 2021. Et que beaucoup ont oublié presque 1 mois après sa sortie. En tout cas, il était difficile à rater avec son arche constituée de presque autant de ballons que dans le film d’animation Là-Haut du studio Pixar. Ça serait très drôle qu’il y ait eu davantage de personnes l’ayant testé dans le salon, que d’acheteurs en France.


À deux pas de la zone Nintendo, le stand de LUSH qui proposait des produits cosmétiques en partenariat avec le film Super Mario Bros. Savons, gels douche, ou des bombes de bain en forme de blocs [?].
Hoyoverse

Pas grand-chose à dire sur le stand / boutique de Hoyoverse (Genshin Impact, Honkai:Star Rail) mis à part qu’il est encore plus imposant, et aura attiré davantage de monde que l’an dernier. La hype sur ces titres est loin d’être sur le déclin.

Il avait même sa propre scène où se produisaient divers artistes comme le groupe Starrysky.
Quartier Manga



Le très chouette village Crunchyroll de l’année passée, a laissé place au Quartier Manga de Mangas.io situé au même endroit près de la sortie principale. Une zone de 180 m² qui mettait en avant des « petits » éditeurs comme Omaké Books, Chatto Chatto, Mahō, Naban, Nazca et d’autres. Un espace plutôt attrayant avec une architecture reprenant l’apparence des véritables quartiers japonais avec des allées assez étroites surplombées de lanternes. Et en son sein, un dragon fumant.
Exposition Tsukasa Hôjô


Parmi les quelques expositions présentes dans la convention, l’une d’elles aura particulièrement marqué les esprits et mon attention. Celle du maitre Tsukasa Hôjô. Le mangaka à qui l’ont doit Cat’s Eye et City Hunter (Nicky Larson) pour ne citer qu’elles. Et qui était là cette année à JE mais j’en reparlerai.

Vitrine d’objets de collection (mangas, figurines, porte-clés, badges)

Le café Cat’s Eye où j’ai été accueilli par ses 3 serveuses menant une double vie de voleuses la nuit tombée.

La Mini Cooper rouge de Ryo Saeba (où on ne pouvait pas monter dedans), et le fameux marteau « 100 t » que Kaori ne manquera pas d’utiliser comme arme de dissuasion lors des moments d’égarements de Ryo.
Et c’était les seuls décors que l’on pouvait prendre en photo à l’intérieur de l’expo. Le reste étant constitué de planches originales tapissant le mur.

L’un des jouets phares des années 2000 a fait son grand retour à JE. Je veux bien sûr parler du Tamagotchi. Dans une version remise au goût du jour nommée Tamagotchi Uni, et déjà sortie à ce jour. Qui cette fois est connectée et se porte comme une montre.

L’imposant espace Webtoon. Plateforme de BD numériques d’origine sud-coréenne qui a pris énormément d’ampleur ces dernières années.


Et un décor sur l’Attaque des Titans qui fête le 10e anniversaire de son adaptation anime. Où l’on pouvait se prendre pour un… Titan justement.
Invités / Conférences
Un besoin de renouveau ?

Mis à part du côté de l’animation japonaise et des studios comme MAPPA, l’année 2022 manquait de « grand noms » parmi les mangakas et autres personnalités du milieu. Cela pouvait s’expliquer par le fait que cette édition était la première depuis la pandémie, et que beaucoup n’ont pas pu, ou n’ont pas voulu se déplacer. Pour 2023, il y a eu du mieux (et du moins bien avec le controversé Ken Akamatsu) même si on sent que ça racle le fond de tiroir des auteurs qui ont fait leur temps il y a déjà 30 ou 40 ans. Comme c’était le cas pour Leiji Matsumoto (Albator) qui était présent en 2019, et qui nous a malheureusement quittés cette année.

J’imagine que l’emploi du temps déjà bien chargé ne doit pas aider, mais j’aimerais qu’à l’avenir, que JE se diversifie en proposant davantage de personnalités plus « tendances » qui parleront au moins de 30 ans. Si le Festival de la BD d’Angoulême a pu inviter quelqu’un comme Hajime Isayama (l’Attaque des Titans) en 2023, qu’est ce qui empêche l’un des évènements majeurs dédiés à la culture japonaise et aux mangas, de le ramener lui, ou quelqu’un de sa trempe ? D’autant plus que j’ai entendu de la bouche même des gérants du salon, qu’ils rêveraient d’avoir Takehiko Inoue (Vagabond). La balle est dans leur camp.

Là, je parlais pour les mangakas. Mais il faut souligner le fait que cette année, JE a invité pour la première fois des VTubers. Et même si je n’y connais pas grand-chose à ce milieu, je trouve que ça apporte un gros plus vu la popularité de ce média en dehors de l’Hexagone (surtout en Allemagne à Dokomi). J’ai entendu dire que le groupe de VTubers Nijisanji EN, avait complètement rempli la scène Yuzu le jeudi. Comme quoi, il y a un public.
Eisaku Inoue & Keiichi Ichikawa

Pour en venir aux conférences auxquelles j’ai assisté à Yuzu, j’étais arrivé en plein milieu de celle d’Eisaku Inoue et Keiichi Ichikawa. Autrefois impliqués sur l’anime Saint Seiya, et aujourd’hui directeurs de l’animation de One Piece chez la Toei. Des postes extrêmement importants qui leur donnent une charge de travail monstre selon leurs dires. D’ailleurs, Inoue disait en blaguant que « ça ne le dérangerait pas d’être viré vu comment il bossait comme un esclave ».
Tsukasa Hôjô

Le samedi matin, c’était au tour de Tsukasa Hôjô. Qui n’en était pas à sa première venue en France, car déjà présent à JE 2010. À Comic Con Paris 2018. Et le jeudi avec Philippe Lacheau, mais uniquement pour City Hunter. Celle de ce jour revenait sur le parcours du maître. La genèse de ses œuvres cultes comme Cat’s Eye. Le processus d’écriture qui, selon les dires de Hôjô, était souvent improvisé sur le moment. Et aussi sur la raison de l’obsession qu’a Ryo Saeba envers la gent féminine. Malgré quelques soucis techniques et un rythme de présentation en demi-teinte, c’était une bonne conférence dans l’ensemble.
Cyberpunk: Edgerunners

Et la dernière que j’ai vue le samedi après-midi, fut la table ronde réunissant une partie des équipes du studio de jeu vidéo polonais CD Projekt Red, et du studio d’animation japonais TRIGGER pour parler de l’anime Cyberpunk Edgerunners. Diffusé sur Netflix en septembre 2022, et que je recommande chaudement (même à ceux qui n’ont pas encore joué à Cyberpunk 2077 comme moi). Parmi eux, la productrice d’animation Naoko Tsutsumi. Le character design en chef Yoh Yoshinari. Le directeur narratif de l’animation Bartosz Sztybor. Et la productrice et superviseuse créative Saya Elder. Une série qui s’est fait récompenser au tout début de la conférence par le cofondateur de JE, Jean-François Dufour, du Daruma d’or du meilleur anime.
Musique du générique de fin de l’anime
C’était de loin la conférence la plus intéressante à laquelle j’ai pu assister. Et j’en profite pour en placer une à Camille, la CM du compte francophone de CD Projekt, pour son animation de cette table ronde. Les invités ont pu évoquer les difficultés inhérentes à une collaboration entre des membres de différents pays et cultures. La manière dont le style d’animation assez virevoltant de TRIGGER (que j’avais découvert 10 ans auparavant via le très chouette anime Kill La Kill) a été transposé dans le monde de Cyberpunk. Et le traitement des personnages dont David qui par son destin, et même si une fin alternative était prévue pour lui (robot de guerre envoyé au Cambodge), n’aurait en aucun cas pu bien finir. En tout cas, il y avait l’air d’avoir une bonne dynamique au sein du groupe qui se balançait même quelques piques interposés durant la séance.
Et j’aurais volontiers illustré ce paragraphe avec des captures de cette conférence si le staff de JE n’avait pas aussi lourdement insisté sur l’interdiction de prendre des photos et des vidéos du panel. Au point même où je les voyais déambuler dans les allées avec leurs pancartes, et contrôler ceux qui osaient sortir leur smartphone. J’ai cru comprendre que ça venait de la volonté de certains invités japonais de ne pas voir des images d’eux sortir sur les réseaux à leur insu. Ok, peut-être. Mais pourquoi imposer ça de manière aussi arbitraire, dans un salon grand public tel que JE qui voit défiler des dizaines et des dizaines d’autres conférences par jour ? Et avec des invités que l’on voit que très rarement en France ? D’autant plus qu’à mon sens, il n’y a rien de particulièrement sensible ou confidentiel qui émane de ce genre de panel pour en interdire une simple photo.
Une interdiction déjà en vigueur pour la conférence de Hôjô le matin même, mais sans ce genre de flicage, et sans que qui que ce soit dans l’assemblée ne la prenne au sérieux (moi y compris). À mon avis, ça n’a pas dû plaire au staff en interne. D’où le fait qu’ils aient autant resserré les vis pour celle de Cyberpunk.
Concerts
MUSÉ
Le samedi matin, la girl band japonais MUSÉ composé de Juri, Kajimari, Serina, et Junna, avait enflammé la scène Yuzu.
Jean-Paul Césari

Juste après, et en guise d’ouverture de la conférence de Hôjô à Yuzu, Jean-Paul Césari « qui ne craint personne » était venu chanter les génériques de Nicky Larson qu’il avait lui-même composé il y a plus de trois décennies.
Sakurazaka46
Et enfin juste avant la finale de l’ECG (European Cosplay Gathering), le groupe Sakurazaka46 s’est produit sur la scène Ichigo. Un concert pas comme les autres puisqu’il s’agissait de leur première performance hors du Japon. Un événement qui aura suscité un engouement sans précédent, et qui aura malheureusement occasionné de nombreux soucis avec le staff et des bousculades dans les files d’attente.
Artistes

Comme les fois d’avant, les artistes pro et jeunes créateurs étaient répartis en 3 groupes. Un à proximité de la sortie principale du hall 5. Un autre dans le même hall, mais plus proche de la cour extérieure. Et le troisième au niveau de l’entrée dans le hall 6. Ce dernier que je n’ai que très peu exploré à cause du monde circulant dans les allées.
Je n’ai jamais été très friand de cette configuration. Ça aurait été plus simple de regrouper tous les artistes au même endroit, ou de renforcer celui près de la sortie que je trouve pas mal isolé. Ne serait-ce que pour une question de visibilité et d’équitabilité.

Try Hard Workshop qui cette fois n’était pas là pour vendre, mais simplement exposer.

Les illustrations de Daniel Azconegui

Le stand des sœurs @it.is.bila (à qui j’ai choppé 2 fanarts) et @shuideleau

Les chevaliers de Zodiakos Studio

Les petites sculptures de @lynxicreations


Les globes, colliers, et bougies de @doitrabbit

Les illustrations de @pomelyne

Le magnifique stand coloré de @hapimiou.creation

Les crochetages de @sophiecrochetfr

Les broderies de @bwarbe.fleurie

Les illustrations de @pinkzedart (qui est également cosplayeuse)
Cosplay
J’avais déjà fait un article sur ceux que j’ai pris en photo à cette JE, mais je souhaitais en remettre une couche avec ce que j’ai vu en matière de stands cosplays. De personnalités liées à cette discipline. Ainsi que les shows que j’ai pu regarder.
Stands et personnalités


À gauche le stand de @dragunova_cos (absente au moment de la photo) avec ses costumes, accessoires cosplays, et prints. Et à droite @ynotece que j’ai croisé par pur hasard dans les allées. Ancienne cosplayeuse aujourd’hui vidéaste à temps plein, et qui parle principalement des accoutrements des personnages dans les films, jeux vidéos, et mangas.
Associations



Amazing Cosplay Show

Chaque journée à JE aura eu son événement cosplay sur la scène Ichigo. La plupart étant organisés par l’asso EPIC. Le jeudi c’était le Cosplay Show. Le vendredi, l’Amazing Cosplay Show. Le samedi, la finale de la saison 11 de l’ECG. Et le dimanche, les sélections françaises de la saison 12 de l’ECG.
Je n’ai pu être présent qu’à deux de ces shows. Le premier étant l’Amazing Cosplay Show du vendredi. Voici les vidéos filmés par esby, des 5 prestas qui m’ont le plus marqué.
Pokémon
@galou.cosplay et @milou.cos – Le Seigneur des Anneaux (2e place groupe, prix presta)
Finale ECG Saison 11

Le second et dernier show auquel j’ai assisté fut la finale du concours européen de cosplay ECG. Et malgré le fait qu’il ait débuté avec 30 min de retard par rapport au planning prévu, j’ai beaucoup apprécié les prestations et les costumes cette année. En voici 5 d’entre elles qui ont été filmées par le YouTube officiel de l’ECG.
France 🇫🇷 : @celk4e – SMITE
Danemark 🇩🇰 : @tinyasuo, @amalia_mhc, @snugs_does_art – Little Nightmares (3e place groupe)
Royaume-Uni 🇬🇧 : @katielavabug, @grabbinlegs, @jaeger_project – Fire Emblem Three Houses (1re place groupe)
République tchèque 🇨🇿 : @ridira.crafts, @megayuffie – Pokémon
Et j’aimerais toucher quelques mots sur l’annonce de l’ECG « nouvelle formule » pour la saison 12 qui aura pas mal divisé au sein de la communauté cosplay. Un des changements majeurs étant la disparition des catégories. Autrement dit, les performances « solo » et « groupes » n’auront plus de prix distincts et devront se disputer une seule et même place pour représenter leur pays. Une annonce ayant engendré de vives réactions. S’inquiétant du déséquilibre qu’il pourrait avoir entre un participant solo qui n’aura droit qu’à 1 min 30 de presta. Face à un groupe deux, trois, ou même quatre, qui auront davantage de moyens et de temps sur scène jusqu’à 3 min 30.

Sauf que les évolutions ne s’arrêtent pas là. Puisque c’est l’ADN même de la compétition qui se verra transformé, car se tournant vers l’international. Le « E » de ECG ne sera plus pour « European » mais pour « Extreme ». Devenant ainsi un concurrent direct au WCS (World Cosplay Summit) qui a lieu tous les ans au Japon en août. Le seul concours cosplay purement européen qui restera sera le tout jeune E2C (Europa Cosplay Cup) dont la finale se tiendra au TGS de Toulouse en novembre prochain.
Je peux comprendre que ces changements fassent peur. Surtout pour une compétition aussi emblématique que l’ECG qui existe depuis 13 ans. Après, n’étant moi-même pas un cosplayer compétiteur, et n’ayant aucune connaissance de ce qui se passe en interne, tout ce que je peux faire c’est observer et voir comment cela va évoluer.
Pactole

Avant de conclure, le déballage du loot traditionnel de JE. Avec des achats faits le jeudi pour la plupart. De loin, on peut déjà y voir les nombreuses photos faites au décor de Pikmin 4 avec des graines à planter. Et un éventail Piccoma distribué gratos dans les allées.



Zoom sur l’artbook de @n.a.y.t.h qui est probablement l’artiste que j’aurais le plus souvent croisé dans des salons cette année.

Un poster de One Piece offert sur le stand Glénat pour l’achat de n’importe quel tome du manga. Ici le volume 104.

Deux fanarts du Link de TotK par @it.is.bila



Un poster d’@owakita_. Un autocollant de corneille de chez @scientist.djigr. Et pour la 3e fois à JE, mon badge presse qui fut la raison même m’ayant motivé à faire les 4 jours.
Conclusion


Si vous avez lu ce long article jusqu’au bout, vous aurez compris que cette JE fut très riche et globalement très satisfaisante pour moi. Et pourtant, je n’espérais pas une dinguerie après une édition 2022 qui fut d’autant plus mémorable, qu’elle était très attendue après deux ans d’absence. J’ai pu faire toutes les activités que j’avais en tête même si j’ai passé le plus clair de mon temps à me balader. Et fait assez rare à cette convention me concernant, je n’ai pas touché à un seul jeu vidéo. Ni en session libre ni en tournoi. D’une part, car aucun des titres jouables sur place ne me tentait réellement. Et d’autre part, car je ne trouve plus d’intérêt à faire des compétitions dans des évènements comme celui-ci. Trop de participants, des jeux qui ne se renouvellent pas assez, et surtout un niveau trop élevé pour moi.
La raison principale pour laquelle je vais à JE, ce sont les retrouvailles et rencontres. Cette année encore, j’ai pu voir presque toutes les personnes que je voulais. Ce qui est déjà une prouesse dans un endroit aussi vaste que ce parc des expos. J’ai été ébloui comme rarement par les cosplays de cette année, avec une dominance pour la saga Zelda pour mon plus grand bonheur. Et je reste toujours aussi admiratif du talent des artistes présents que j’essaie de soutenir comme je le peux. Apportant de la couleur et un vent de fraicheur qui me paraissent nécessaires au sein d’un salon mettant toujours autant en avant son aspect commercial et consumériste au détriment du reste. Et des tarifs qui crèvent le plafond.
En tout cas j’espère pouvoir être présent l’année prochaine et ainsi marquer le coup de mes 15 années à faire des conventions. D’ici là, prenez soin de vous tous et à très vite !



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