Il y a pile 1 mois du mercredi 20 au vendredi 22 août 2025, je fus à ma 6e Gamescom au sein du Koelnmesse à Cologne. Voici mon gros compte rendu de ces trois jours qui furent bien chargés au sein du salon allemand du Jeu Vidéo. Et où je donne mon ressenti sur les jeux que j’ai pu tester, comme Kirby AirRiders, Resident Evil 9 Requiem, Pragmata, et d’autres. En vous souhaitant une excellente lecture !

Retour à Cologne

L’année 2024 fut ma première sans Gamescom depuis que je m’y rends en 2017. Et il y avait trois raisons à cela. La première, étant le refus de ma demande d’accréditation alors que je l’avais obtenu les éditions précédentes. Même si, en soi, elle ne m’est pas indispensable pour y aller. Mais uniquement à partir de jeudi dès 10h les jours ouverts au public, et dans les halls principaux.

Pour autant, je ne me vois pas faire une Gamescom sans l’accred au vu des nombreux privilèges qu’elle m’accorde. Car elle me permet d’abord de venir une heure plus tôt. D’accéder à la zone business pour voir ou tester des jeux au calme dans des showrooms privés pour peu qu’on ait réservé un créneau horaire. Et d’y être le mercredi durant le « Media Day« . Une journée où l’affluence est bien moindre que le reste de la semaine (pour mon plus grand bonheur) et réservée à la presse, aux médias, et aux invités.

La seconde raison, ce fut la programmation de l’édition 2024. Qui, sans être inintéressante, ne m’avait pas fait sauter au plafond. Parmi les titres majeurs qui étaient testables, on pouvait retrouver Atomfall, Dragon Ball : Sparking! ZERO, Kingdom Come : Deliverance II, Metaphor : ReFantazio, Monster Hunter Wilds, Sonic X Shadows Generations, S.T.A.L.K.E.R. 2 : Heart of Chornobyl, Star Wars Outlaws, Unknown 9 Awakening, Warhammer 40.000 : Space Marine 2, et bien d’autres.

Un lineup qui, comme vous l’aurez peut-être remarqué, n’incluait aucun jeu Nintendo. C’est parce que la firme au plombier moustachu n’était pas présente l’année dernière à Gamescom. Et je trouve cela assez étonnant. Sachant qu’au salon allemand DoKomi en juin 2024, à Japan Expo Paris en juillet, et à Paris Games Week en octobre de la même année, leurs jeux étaient testables. Donc, ce n’est aucunement à cause d’une supposée préparation de la Switch 2. Encore aujourd’hui, je n’ai pas d’explication logique quant à cette désertion.

Cela m’a rappelé l’édition post-COVID en 2022 avec l’absence de très gros, comme Activision Blizzard, EA, 2K, et PlayStation. Ce dernier que l’on n’a pas revu dans le salon allemand depuis 2019, et qui fut encore absent en 2025. À mon avis, on ne les reverra pas là-bas avant qu’ils aient dévoilé leur prochaine console de salon. Ou jamais.

Et la troisième raison, qui est la plus importante pour moi. Est que, dès le mois de juin 2024, j’envisageais de mettre mon blog en pause pour une longue durée. Chose que j’aurais faite à partir de fin juillet jusqu’à mi-octobre de la même année. J’avais expliqué pourquoi dans mon article des 9 ans de mon blog.

Toutes ces raisons cumulées m’ont conforté dans l’idée de repousser ma venue à une date ultérieure. En l’occurrence à 2025, où la plupart des étoiles se seront alignées. Mon accréditation avait été validée. Les jeux présents étaient plus attrayants à mon goût. Nintendo est revenu avec des gros jeux Switch 2. Et pour la première fois en six Gamescom, j’ai pu trouver un hébergement dans la même ville.

Ce qui m’a permis de profiter davantage de Cologne que les fois d’avant où j’étais en proche banlieue. Même si je n’avais encore jamais payé aussi cher pour une chambre d’hôtel en période de Gamescom. Une nuitée dépassant largement la centaine d’euros pour une réservation effectuée au mois de mai. Ce qui est un peu tardif, je le reconnais. Et le tout à une trentaine de minutes du Koelnmesse en transports en commun.

Et si quelqu’un sait ce qu’il est advenu du logo « gamescom » géant devant l’entrée sud, je veux bien quelques infos, car je ne l’ai pas retrouvé cette année.

Cette introduction était faite, il est temps pour moi de vous montrer ce que j’ai vu et fait hall par hall.

Business Area (Halls 2, 3, 4)

À commencer par la partie business où j’ai accès grâce à mon badge et ouverte du mercredi au vendredi de la Gamescom. Une zone où j’aurais passé très peu de temps cette année, car n’ayant pas pu booker les rendez-vous que je souhaitais.

Plusieurs semaines avant le salon, je recevais des mails de certains éditeurs et développeurs me proposant de tester leurs jeux. Et parmi eux, Thunderful Games qui m’avait contacté pour essayer Planet of Lana II, et Replaced. Deux titres qui m’intéressaient déjà, et non testables dans les halls classiques. Hélas, je n’ai pas été suffisamment vif et tous les slots ont été remplis très rapidement.

En me baladant dans la zone, j’ai repéré une authentique Aston Martin DB5 qui a fait les belles heures des films James Bond. Et garé devant le booth de IO Interactive. En son sein, une présentation exclusive du prochain 007 First Light. Et j’y serais allé avec grand plaisir si j’avais obtenu une invitation.

Deux semaines plus tard, cette présentation a été mise en ligne à l’occasion d’un State au Play intégralement consacré au jeu. Et ma foi, ça a l’air pas trop mal. On sent que les développeurs des Hitman sont derrière ce 007. Car dans la première partie du gameplay, on y retrouve quelques mécaniques d’infiltration, et de nombreuses possibilités d’approche que ne renierait pas l’Agent 47. S’ensuivit une seconde partie constituant une course poursuite « effréné, mais pas trop », où je trouve que ça manque un peu de punch et de sensation de vitesse. Et la dernière où c’est quartier libre avec des gunfights littéralement explosifs qui font tout le sel des jeux et films James Bond. Très hâte de tester ça l’année prochaine.

Hall 5.1 (Artist Alley & Cosplay)

Plus les années défilent, plus les artistes et jeunes créateurs prennent de l’espace et de l’ampleur à Gamescom. Avec certainement la plus grande allée des artistes qui aie existé en ce lieu. Au point où, par moments, j’avais l’impression d’être dans un des couloirs de DoKomi. Même s’il y avait nettement mois de stands, mais suffisamment pour y passer un peu de temps. Voici ce que j’ai retenu.

@kamsama_art | @reyhansartwork

@scompass.art | @chowlie.art & @mocchidong

@percichen

@kriesp_artworks

@iamsarahbuchholz | @bemonstrous

Dans ce même hall, se situait le village cosplay. Qui, lui aussi, a pris du gallon. Mais je me permets de tricher un peu avec des photos des cosplayeurs et cosplayeuses que j’ai croisés aussi en dehors.

Du Borderlands 4 par @sayathefox, et @maul_cosplay.

Duo de cosplayers Genshin Impact, et @madsfive chez Mecha Break.

Groupe cosplay Zenless Zone Zero avec @taryn_cosplay à gauche.

Team baguette du jeu Clair Obscur Expedition 33 🥖

J’ai revu @irine_meier à deux reprises durant cette Gamescom. La première fois chez Xbox en civil, et la seconde au Hall 11.2 (Signing Area) en cosplay de Triss de The Witcher 3 pour une dédicace.

Et bien que je n’y étais pas le samedi, j’ai pu voir la rediffusion du concours cosplay Gamescom organisé par Google. Voici les gagnants.

• 1re place : @caivacosplay (God of War : Ragnarok) 🥇
• 2e place : @trashqueencosplay (Raid Shadow Legends) 🥈
• 3e place : @monster_creator_hizsi (Le Hobbit) 🥉
• Meilleur costume : @salo.cosplay (Dead Space) 👔
• Meilleur travail d’aiguille : @lishka.cosplay (Star Ocean: The Divine Force) 🪡
• Meilleur make up / perruque : @ru_cher_ (Sakizo) 💄
• Prix des fans en ligne : @glitch.cosplays (Predator) 🌐
• Prix des fans en live : Jakob (Berserk) 🏟

Hall 5.2 (Merchandising)

Un hall que j’ai préféré explorer le mercredi pour éviter la marée humaine des jours d’après. Et qui, comme à son habitude, exposait de sympathiques statues de chez Pure Arts. Pour ceux que ça pourrait intéresser (et qui ont de l’argent à dépenser) je mettrais le lien de la fiche produit des différents modèles.

Lady Dimitriescu de Resident Evil 8 Village, et Eivor d’Assassin’s Creed Valhalla.

Le Psycho Bandit de Borderlands, et le duo Naoe & Yasuke d’Assassin’s Creed Shadows.

Spartan Kick d’Assassin’s Creed Odyssey, et l’Eva Unit 13 d’Evangelion qui ne provient pas de Pure Arts, mais de Prime 1 Studio.

Et dans ce hall, on pouvait aussi y trouver une zone TCG avec du Yu-Gi-Oh! où trône une statue du Dragon Blanc aux Yeux Bleus, et Disney Lorcana.

Hall 6

L’unique gros jeu Ubisoft à être présent à cette Gamescom fut Anno 117 : Pax Romana (13/11/2025) qui avait certainement l’un des stands les plus impressionnants de ce salon. D’ailleurs, il a remporté le Gamescom award dans cette catégorie.

Quasiment une centaine de bornes de jeu pour Borderlands 4 chez 2K Games.

Cette Gamescom fut le troisième salon de jeu vidéo où j’aurais vu un espace sur Little Nightmares III chez Bandai Namco avant sa sortie le 10/10/2025. D’abord à l’édition de 2023, puis à Paris Games Week l’année dernière.

Chez le même éditeur, The Blood of Dawnwalker (2026) avec une statue au sein de son stand.

Le stand de Dune Awakening chez Level Infinite, gardé par un ver des sables tout à fait inoffensif.

Le fameux jeu qui fait autant tourner les têtes, Love and Deepspace chez Infold Games.

LEGO Batman: Legacy of the Dark Knight (2026) chez Warner Bros. Games. Et avec une Batmobile entièrement constituée des fameuses briques.

Chez S-GAME, le très prometteur Phantom Blade Zero (2026) que j’avais déjà testé au Tokyo Game Show l’année passée, mais dans une démo différente de celle présentée à la Gamescom.

Celle-ci en l’occurrence. Et si j’en crois les presque 6 millions de vues sur ce gameplay datant du 28 juillet dernier sur la chaine YouTube du jeu, ce titre suscite un sacré engouement. Et ça me semble mérité.

Pour finir avec le Hall 6, le très attendu Crimson Desert (2026) par Pearl Abyss que j’ai pu tester pendant une bonne trentaine de minutes. Et autant dire que j’en suis ressorti très mitigé de cette démo. Et cela commence dès le tutoriel où on nous gave de dizaines de commandes et de touches à apprendre pour faire des combos, utiliser nos pouvoirs, faire des actions contextuelles, et etc.

D’ailleurs, à propos de ces actions, je pense n’avoir jamais vu un système aussi inutilement compliqué pour planter un drapeau. Car pour ce faire, il faut d’abord presser les touches « L3 » et « R3 » des deux joysticks pour activer le mode Focus. Puis, appuyer simultanément sur les touches « triangle » et « rond » de la Dualsense pour le faire léviter. Ensuite, sur « triangle » pour le porter. Après ça, marcher jusqu’au socle en le visant. Et sur « triangle » pour enfin le planter. Pourquoi passer par autant d’étapes intermédiaires pour une action qui n’aurait eu besoin que d’une seule touche ?

Et sur le terrain, ce n’est pas mieux. Avec des affrontements devenant très vite brouillons, voire ingérables quand on se fait submerger par des dizaines d’ennemis sans même qu’on puisse riposter. Et le boss de fin de démo Cassius Morten qui m’a pris la tête comme pas permis. Et pourtant, j’en suis venu à bout sans que je comprenne comment. Clairement, cette démo n’était pas adaptée pour une découverte du jeu.

Et au delà des points noirs évoqués plus haut, je trouve globalement que ce Crimson Desert n’a rien d’original. La seule chose qui le démarque un peu du reste (et mon principal point positif vis-à-vis de cette démo), ce sont ses graphismes de haute volée. Je me souviens encore de la claque qu’il m’avait mis lors de son trailer durant l’Opening Night Live de la Gamescom 2023.

Hall 7

Chez Xbox, au sein d’un espace d’une taille tout à fait respectable comme chaque année, on pouvait y découvrir la ROG Xbox Ally X dévoilée en juin dernier et qui sera en vente le 16 octobre. Ainsi que d’autres titres, tels que The Outer Worlds 2 (24/10/2025) pour une présentation dans une petite salle de cinéma. Des démos jouables de Grounded 2, Ninja Gaiden 4 (21/10/2025), le DLC d’Indiana Jones et le Cercle Ancien : L’Ordre des Géants, Age of Mythology: Retold, Microsoft Flight Simulator 2024, ainsi que Hollow Knight Silksong dont je reparlerai chez Nintendo.

Non loin de là, Call of Duty : Black Ops 7 (14/11/2025).

L’autre grand éditeur star de ce hall fut Konami qui avait trois grosses cartouches testables. Metal Gear Solid Delta : Snake Eater. Aux côtés de Silent Hill F (25/09/2025).

Dans une vitrine, on pouvait y trouver des objets issus du collector, dont le buste de Solid Snake. Et la moto Triumph Bonneville appartenant au personnage d’Eva dans le jeu.

Un bel espace bien coloré pour le prochain jeu de courses Sonic Racing Crossworlds (25/09/2025) chez SEGA.

Le jeu de simulation de vie InZoi des sud-coréens de chez Krafton, avec un décor très « vacances » et des petits chats (factices).

L’Éponge carrée a de nouveau répondu présente à Gamescom chez THQ Nordic avec l’opus Titans of the Tide (18/11/2025).

Hall 8

Un très grand espace était dédié à la plateforme qui fait « Tou Doum !« . À commencer par un décor sur la série Mercredi et sa récente saison 2.

Et un autre sur One Piece dont la seconde saison du live action est annoncée pour 2026. En présence du navire de l’équipage du Chapeau de Paille. Un Vogue Merry presque grandeur nature et flottant sur un océan de LEGO. Et une statue très « élastique » du Luffy incarné par Iñaki Godoy.

Une zone plutôt stylée pour Endfield, l’extension du jeu Arknights qui n’a pas encore de date de sortie à l’heure actuelle.

Cela fait bien 6 ans (sans compter l’édition de 2024) que je n’avais pas revu un grand espace Blizzard à la Gamescom. Une zone entièrement dédiée à la future extension Midnight de World of Warcraft qui sortira l’année prochaine.

Le décor était particulièrement dans le thème de l’housing que l’on pouvait tester en avant-première. D’ailleurs, je n’avais encore jamais touché à WoW avant de jouer à cette extension.

Tout ce que je peux dire en tant que non-joueur de WoW sur cette feature qui, de ce que j’ai cru comprendre, était attendue depuis les débuts du jeu, c’est qu’elle tiendra les joueurs occupés un bon bout de temps entre deux raids. Les possibilités pour aménager son chez-soi, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur, m’ont l’air tellement nombreuses qu’il me faudrait un article à part pour toutes les énumérer ici (d’où l’existence de la vidéo ci-dessus).

Même si je trouve que c’est assez difficile de se faire une idée du plein potentiel du housing durant une démo de seulement 20 minutes. Certes, ça n’a pas l’air révolutionnaire face à des précurseurs tels que les SIMS, mais c’est le genre d’ajout que je trouve bienvenu et bien adapté pour un jeu tel que WoW.

Hall 9

Personnellement, c’était mon hall fétiche. Et ce n’est même pas parce que Nintendo y fut. Avec un espace gigantesque incluant un paquet de jeux Switch 2. Dont certains que j’avais déjà testés dans des salons antérieurs à Gamescom comme Mario Kart World, Metroid Prime 4 Beyond (4/12/2025), et Donkey Kong Bananza.

Pas de pop-up store Nintendo à cette Gamescom mais une vitrine exposant certains produits qui étaient en vente à celui de Japan Expo Paris cette année.

Le premier jeu que j’ai testé dans cet espace fut le fraichement sorti Hollow Knight Silksong. Au bout d’une attente avoisinant les 4h alors que je suis rentré dans la file vers 9h45 le mercredi. Qui, pour rappel, était le « media day » sans le public classique. Autant dire que, si j’y étais allé les jours suivants, ça aurait été 5-6h d’attente au minimum passé 10h..

Je rêve du jour où Gamescom ou d’autres salons occidentaux intègreront un système du même genre qu’au Tokyo Game Show. Où on fait une queue pour récupérer un ticket qui nous indique à quelle heure on peut revenir tester le jeu. Ça éviterait des files d’attente qui n’ont aucun sens. Mais bref.

Étant donné qu’il est déjà sorti, testé par la plupart des médias vidéoludiques, et que je compte moi-même y jouer d’ici peu, j’irai à l’essentiel pour cette démo de Gamescom. On retrouve des sensations très similaires au premier opus. Autant en termes de visuels, de musique (toujours composée par Christopher Larkin), et de gameplay. Même si ce dernier a subi quelques variations avec le personnage d’Hornet. Plus aérienne, et avec des attaques en diagonale dont il faudra anticiper la trajectoire. Il y a moyen de faire des combos stylés avec son aiguille.

Un jour suivant, j’avais essayé le prochain Kirby AirRiders (20/11/2025). Une franchise que je découvre, car n’ayant pas touché à l’épisode Game Cube. On n’est clairement pas sur un jeu de courses conventionnel. Déjà parce que presque tout se fait via un seul bouton et que les bolides avancent d’eux même sans qu’il y ait besoin d’appuyer sur quoi que ce soit. Ça a l’air simple dit comme ça, mais c’est plus technique qu’il n’y parait. D’ailleurs, la démo du salon nous oblige à passer par des tutoriels pour appréhender les différentes mécaniques de conduite.

Mais le principal atout de cet opus, et là où le fun prendra tout son sens, c’est le mode City Trial qui se déroule sur une immense île flottante nommée Skaïa. Où l’objectif est d’augmenter ses stats au maximum durant 5 minutes (exactement comme dans le mode Aventure Smash de Super Smash Bros for. 3DS) pour ensuite se mesurer aux autres dans un mini-jeu final. Fera t’il de l’ombre à Mario Kart World ? On verra bien à sa sortie.

Quand Nintendo est dans les parages, Pokémon n’est jamais très loin. La franchise des monstres de poches a érigé des espaces plutôt sympas à cette Gamescom. Pour tester le prochain opus Légendes Pokémon : Z-A (16/10/2025). La Mega Evolution Experience (qui s’est tenu à Paris les 13 et 14 septembre 2025), et le Pokémon Play Lab.

La vraie raison pour laquelle ce hall 9 était mon préféré, c’est parce que les jeux qui m’intéressaient le plus s’y trouvèrent. Notamment chez Capcom qui a sorti l’artillerie lourde à Gamescom. À commencer par Resident Evil 9 Requiem (27/02/2026) que j’ai pu essayer pendant 20 min.

Et ma foi, c’est très encourageant. Avec une ambiance bien oppressante et claustrophobique au sein de ce sombre appartement, à peine éclairé par la lumière de notre briquet. Où on doit à la fois trouver un moyen de se sortir de là, et esquiver une créature mortellement hideuse. Créature qui fait passer les « Nemesis » des opus antérieurs comme Mr. X ou Lady Dimitriescu pour des « monsieur / madame tout le monde ». D’ailleurs, les phases où on doit la fuir m’ont rappelé celles où l’on devait se cacher du Xénomorphe dans Alien Isolation. Et c’est une excellente chose.

Jouer à ce RE9 c’est presque comme jouer à 2 jeux en 1. Par le fait qu’on puisse alterner entre la vue en première personne, rendant le jeu plus flippant et immersif à l’instar du 7e opus. Ou à la troisième personne comme dans la plupart des jeux de la saga. Je n’ai pas connaissance d’autres jeux vidéo qui puissent être parcourus intégralement dans ces deux modes de manière distinctes, mais j’aimerais en voir plus souvent.

Une fois encore, le moteur graphique RE Engine fait des merveilles. Et je peux vous assurer que le jeu est beaucoup plus beau en vrai que la vidéo de gameplay ne le montre. Franchement, je le sens très bien ce Resident Evil. Il risque de faire très mal à sa sortie qui n’est pas si lointaine.

Juste après RE9, j’ai enchaîné avec Pragmata (2026). Un jeu qui fut annoncé pour la toute première fois en 2020. Et qui est mon coup de cœur de cette Gamescom.

On y contrôle un soldat, et un androïde aux traits d’une jeune fille qui est accroché à son dos. Cette dernière ayant la capacité de pirater presque tout et n’importe quoi. Comme des mécanismes à déverrouiller pour que l’on puisse progresser dans le vaisseau spatial, et des robots qui, de base, sont insensibles aux armes conventionnelles. Le seul moyen de les rendre vulnérables est d’abord de résoudre une matrice de hacking dans le feu de l’action. Puis, de les mitrailler avec le bonhomme. J’ai trouvé ça assez intuitif, dynamique, et surtout grisant. De plus, j’ai trouvé le jeu très impressionnant sur le plan technique, dans un univers Science Fiction qui me plait beaucoup, et un duo avec une bonne synergie.

Et pour les curieux qui désirent en savoir plus sur la manière de jouer, le stand avait mis à disposition des QR Code menant au gameplay-guide du jeu.

Et pour finir avec Capcom et ce hall, un très bel espace pour Onimusha : Way of the Sword (2026) que je n’ai pas pu tester faute de temps.

Hall 10.1 & 10.2

Une énorme statue de Cult of the Lamb en l’honneur du DLC Woolhaven qui sortira l’année prochaine.

Le groupe Endgegner que j’ai filmé en train de jouer la musique de Super Smash Bros Ultimate.

La zone Gamescom retro & family area, avec une flopée d’anciens jeux et consoles. Et des machines à émulation telles que l’Evercade VS.

Sans oublier l’immense zone des jeux indépendants toujours aussi nombreux, comme Rift, G-Rebels, ou Yooka-Replaylee (9/10/2025) pour ne citer que ceux là.

Butin

Le magazine officiel du salon Gamescom Daily des 3 premiers jours.

Un Nintendo Magasine et un pins Super Mario (le même qu’à DoKomi) récupérés au stand My Nintendo.

Un sac à dos circulaire, une carte de Cassius Mortem, et un éventail du jeu Crimson Desert.

Un poster A3, carte, porte-clés, et balle anti-stress du jeu Pragmata.

Un Poster A3 et une petite lampe torche (fournie avec les piles) du jeu Resident Evil 9 : Requiem.

Un print dédicacé par @irine_meier et un sticker récupéré au stand de @krakenwargames.

Et pour finir, une illustration de Samus Aran par @reyhansartwork que j’avais vu en cours de création à la Gamescom 2023.

Conclusion

Parfois, faire des pauses, ça aide à mieux prendre du recul sur les choses et les apprécier davantage. C’est ce que j’ai ressenti pour cette Gamescom après l’avoir laissée de côté pendant une année entière. Ça m’a fait un bien fou d’y revenir, surtout pour une édition qui fut plutôt satisfaisante de mon côté. Avec des stands toujours aussi classes, même si moins dans la démesure que les éditions passées. Pas mal de jeux très intéressants et attendus autant du côté des grosses productions que des plus modestes. Et une ambiance toujours aussi festive avec un paquet de rencontres et retrouvailles dans la convention et en-dehors.

Et même si je n’ai pas été trop affecté par une fatigue physique, mentalement ce fut compliqué par moments. Avec autant de monde dans les allées à partir du jeudi, et les files d’attente interminables pour tester le moindre truc, c’est épuisant. J’ignore où je trouve encore la force d’endurer tout ça et d’être aussi patient, mais plus les années passent et plus ça devient difficile. Je comprends totalement les professionnels du secteur qui campent dans la zone business de mercredi à vendredi. Même si, de mon point de vue, c’est bien de faire un peu des deux. Avec au moins un passage dans les autres halls sans forcément tester quoi que ce soit.

Au final, si je ne devais avoir qu’un seul regret concernant ma Gamescom, c’est de ne pas m’y être pris plus tôt pour les hébergements sur Cologne et en périphérie. D’autant plus qu’on a déjà les dates de la prochaine édition qui sera ouverte au public du 26 au 30 aout 2026.

Merci d’avoir pris le temps de me lire et à très vite !