Du 30 octobre au 2 novembre 2025, Paris Games Week fut de retour à Porte de Versailles pour une 14e édition pas comme les autres. Puisque l’organisation du salon n’a plus été à la charge de Comexposium, mais au duo Fimalac Entertainment (Webedia), et GL Events.
Voici donc mon (très) gros compte rendu d’une édition marquant un tournant majeur. Et où je fus lors de la soirée de lancement du mercredi 29, le vendredi 31 au soir, et le week-end.
Une édition hors de prix ?

Dans une ère où les prix ont explosé pour à peu près tout, le fait de voir PGW gonfler ses tarifs à son tour n’a malheureusement rien d’étonnant. En revanche, je ne m’attendais pas à une telle hausse. Puisqu’on passe de 20€ (ou 22€ pendant l’édition après les préventes) pour le billet classique en 2024, à 29€ pour son équivalent en 2025. Soit une augmentation de plus de 40% en un an. C’est tout simplement colossal. Elle est bien loin l’époque où le plein tarif fut à 10€ lors des toutes premières éditions.
Sachant qu’en plus du billet de base, se sont ajouté beaucoup d’autres qui, pour la plupart, n’existaient pas avant. Voici la liste complète par catégories.
Billet Avant-Première (mercredi soir)
- Accès hall 1 + hall 2.2 : 35€
- Accès hall 1 + hall 2.2 + Dôme de Paris : 45€
Billet jour/soirée (jeudi au dimanche)
- Adulte : 29€
- Jeune (de 7 à 17 ans) : 20€
- Enfant (moins de 7 ans) : gratuit
- Groupe (dès 10 personnes) : 20€
- Famille (2 billets adultes + 2 billets jeune) : 85€
- Tarif PMR/PSH : 20€
- Tarif accompagnateur PMR : gratuit
- Vendredi soir (PGW Festival) : 39€
- Dimanche soir (EMEA Masters) : 25€
- Dimanche combiné journée + soirée : 49€
Pass 2 jours (jeudi, vendredi)
- Adulte : 50€
- Jeune : 34€
- Tarif PMR/PSH : 34€
- Tarif accompagnateur : gratuit
Pass 4 jours
- Adulte : 99€
- Jeune : 69€
- Tarif PMR/PSH : 69€
- Tarif accompagnateur PMR : gratuit
Billet Premium (jeudi, vendredi, samedi)
- Tarif unique : 95€
- Tarif PMR : 90€
Comme on peut le constater, c’est pas donné. Surtout pour les pass 2 et 4 jours respectivement à 50€ et 99€ au tarif adulte. Ce qui est comparable à un salon français que je ne pense pas avoir besoin de présenter.


Je veux bien évidemment parler de Japan Expo Paris. Dont la billetterie pour l’édition de 2026 a ouvert le 7 novembre 2025. Pour les pass 2 et 4 jours, seul le tarif Genin demeure disponible jusqu’au 2 juillet prochain avec des préventes respectivement à 52,2€ et à 96,3€. Quant aux billets Chûnin et Jônin bien moins chers des vagues précédentes, ils ont été vendus dans des quantités extrêmement limitées comme à chaque fois. Beaucoup n’ont pas pu les obtenir même en se connectant à l’heure d’ouverture de la billetterie.




Si ce n’était pas fait exprès, pourquoi les billets pour jeudi, vendredi, samedi, et dimanche sont encore disponibles à ce jour au tarif Chûnin jusqu’au 15 décembre ? Du SEFA Event tout craché, mais bref.
Paris Games Week by night

Pour revenir à PGW, il y a 2 éléments qui pourraient justifier cette augmentation des tarifs. Le premier, ce sont les nouveaux horaires. Car pour la première fois depuis son existence, le salon a raccourci sa durée à 4 jours au lieu des 5 habituels (sans compter la soirée de lancement). Par conséquent, ses heures d’ouverture ont été adaptées en incluant des nocturnes. De 9h à 21h du jeudi au samedi. Et jusqu’à 19h le dimanche. Alors qu’auparavant, ça fermait à 19h et 18h.

Sur le papier, on pourrait croire que toutes ces heures supplémentaires cumulées équivaudraient à peu près à une journée classique. Sauf que dans les faits, c’est plus compliqué que ça. Car passé 19h, il n’y a déjà plus grand monde dans les halls. Même si la plupart des boutiques et des stands sont encore ouverts. Ce qui en soi, est bien pratique pour se balader et tester des jeux avec une affluence moindre qu’habituellement.
Un salon moins fréquenté ?

Et on sait aujourd’hui qu’avoir rajouté quelques heures en plus, n’aura pas rameuté beaucoup plus de monde. Puisque 161 000 personnes sont venues à PGW cette année. Ce qui est 27 000 de moins qu’en 2024. Des chiffres qui sont toutefois à relativiser, car cette édition n’a duré que 4 jours (ou 4,5 jours en comptant le mercredi soir). Donc, dire que c’est « la troisième pire édition » en termes de visiteurs comme j’ai pu le lire ailleurs, c’est factuellement faux.

N’ayant pas les chiffres officiels à la journée et des soirées de lancement, le calcul qui va suivre ne reflètera pas la réalité, car se basant que sur les jours complets. Si on prend le nombre total de visiteurs de cette année et qu’on le divise par les 4 jours de jeudi à dimanche, on arrive à environ 40 250 par jour. Et si on répète l’opération avec les 188 000 de 2024 et qu’on divise le tout par les 5 jours de mercredi à dimanche, ça fait près de 37 600 visiteurs à la journée. Soit 2650 de moins qu’en 2025.
Donc, si cette PGW avait été sur 5 jours avec la même dynamique, le total aurait probablement avoisiné les 200 000. Ce qui la rapprocherait des 212 000 de l’édition de 2012. En revanche, si celle de 2026 fait moins à la journée que 2025, là on pourrait réellement parler de flop et ça serait inquiétant pour l’avenir du salon.

Et j’insiste bien sur le « à la journée » et non au total. Car on connait les dates de la prochaine édition qui se tiendra du 21 au 25 octobre 2026. Autrement dit, sur 5 jours. Et autant dire qu’en termes de communication, c’est déjà gagné d’avance pour les organisateurs. Car à moins d’un cataclysme, je vois mal le salon totaliser moins de visiteurs qu’en 2025 avec un jour supplémentaire.
Sachant que le Syndicat des Éditeurs de Logiciels de Loisirs (SELL), propriétaire de l’évènement, vise les 220 000 à 250 000 visiteurs d’ici les 5 prochaines années. C’est tout le mal que je peux leur souhaiter.
Le Dôme de Paris

Le second élément qui pourrait justifier cette montée des prix, c’est l’intégration du Dôme de Paris à proximité du Parc des Expos, et abritant la nouvelle scène PGW/Coca-Cola. Remplaçant le hall 3 qui fut autrefois d’usage pour la zone Esport et la grande scène PGW. Ce Dôme aura accueilli en journée comme en soirée, des compétitions Esport telles que la finale des EMEA Masters dimanche soir. Ainsi que des performances artistiques, shows, et sessions avec des créateurs de contenu.
Me concernant, j’ai pris part à trois évènements en son sein. À commencer par le PGW Festival le vendredi 31 octobre. Le seul où j’ai dû payer ma place (39€ ce soir-là). Un grand concert inédit du salon qui aura réuni trois artistes. La première étant Marianne, également connue sur Twitch en tant que LittleBigWhale, et qui a sorti son premier EP le 23 mai 2025 intitulé « Un million de choses » .


Un EP que j’ai d’ailleurs eu la chance de me faire dédicacer par la principale concernée pendant le salon.

Le second artiste était le jeune rappeur JolaGreen23 que je ne connaissais pas du tout avant ce concert.

Et les derniers à passer durant ce PGW Festival furent le duo des frères rappeurs Toulousains BigFlo & Oli. Que je voyais pour la première fois à un de leurs concerts.


Affiches PGW 2024 et 2025
Bigflo qui, d’ailleurs, a eu un rôle de consultant artistique pour cette PGW nouvelle formule. Cela se voit par l’affiche du salon avec un logo qui a évolué pour la première fois en 15 ans. Sur le moment, ça m’a fait bizarre et il va falloir que je m’habitue au changement. Même si globalement, la nouvelle DA n’est pas déplaisante à mon goût.
Et pour la petite histoire, j’avais déjà aperçu ce duo en convention trois ans plus tôt au Toulouse Game Show de 2022. Non pas pour un concert, mais pour une conférence sur scène.
Merci à tous ces artistes d’avoir enflammé la scène du Dôme. J’y ai passé un excellent moment.
Le deuxième évènement auquel j’étais présent au Dôme le samedi 1er novembre, fut le Paris Game Master présenté par Samuel Étienne et où les duos des streamers / artistes BigFlo & AVAMind, et Mastu & Etoiles se sont affrontés sur des quiz jeux vidéo à base de jaquettes à deviner, blind tests, avis désastreux, et plus encore.

Et le dernier évènement que j’ai fait sur cette scène le dimanche 2 novembre, fut la finale du concours cosplay de PGW organisé par @epic_asso. Et avec pour jurys @ainlinaa_, @bahamutcosplay, et @edes_fx.
Ci-dessous mes Shorts YouTube des prestas qui m’ont le plus marqué.
Warhammer 40k : Titus Demetrian – @space_marine_forever_69
Genshin Impact – Navia : @sakurakagamine
Trinity Blood – Astharoshe Asran : @irina.romanov_
Les Carnets de l’Apothicaire – Loulan : @sarahd_cosplay
The Witcher 3 – Jasquier : @drshibeez
Fortnite – Shredder : @spyder_atelier

Résultats :
- 1ère place & prix du public : Fortnite – Shredder : @spyder_atelier 🥇
- 2ème place : Genshin Impact – Navia : @sakurakagamine 🥈
- 3ème place : Sakizo – Maschera Noir @atsucosplay 🥉






En tout cas, cette scène du Dôme de Paris figure déjà parmi mes préférés pour le cosplay. Aux côtés de l’ancienne scène du hall 3 de PGW. L’amphithéâtre François Trucy du Palais Neptune du salon Mang’Azur. L’auditorium Stravinski au 2m2c à Montreux pour Polymanga. L’amphithéâtre du MEET au Toulouse Game Show. La Black Stage de DoKomi. Et la scène Ichigo de Japan Expo Paris.
Et histoire de finir sur le Dôme, même si je le considère en tant qu’atout majeur de cette édition, j’ai comme l’impression que le salon a concentré le plus gros de son contenu sur cette scène et les invités au détriment du reste. Ce qui m’amène à enfin parler de ce que PGW avait dans le ventre cette année. Même si en toute honnêteté, on est plus proche du « ventre mou » qu’autre chose.
Soirée Paris Games Night – 29/10/2025




Depuis 2017, j’ai eu la chance de participer à chaque soirée avant-première de PGW. Accessible seulement aux professionnels du milieu, la presse, les influenceurs, les médias accrédités comme moi, et les rares personnes ayant pu obtenir une invitation.
Ça a toujours été parmi mes moments préférés de PGW. L’occasion de se faire une première impression dans un salon bien moins fréquenté que d’habitude et avec des stands moins bondés. Facilitant les rencontres et retrouvailles avec des guests, des connaissances, et des amis. Et avec une ambiance festive où le champagne coulait à flots dans les zones VIP au sein des stands.


Et cette ambiance là, était totalement absente lors de la Paris Games Night le mercredi de 17h à 23h. Qui, pour le dire franchement, fut la soirée la plus vide et la plus triste que j’ai jamais faite à PGW. Déjà, ça a perdu son côté « exclusif » par le fait de l’avoir rendue accessible au public. Moyennant 35€ pour les deux halls, ou 45€ en incluant le Dôme de Paris dans l’équation.
Pourtant, même ainsi et avec des billets soi-disant limités, mais encore en vente le soir même, je m’attendais à y voir davantage de monde. Probablement que le tarif a dû en rebuter pas mal. Surtout si c’était pour passer si peu de temps dans le salon.
L’autre raison qui peut expliquer le peu de monde dans les halls, fut la tenue d’un concert symphonique dans le Dôme à 21h30 ce même soir. Et où je ne fus pas présent. Concert interprété par le Sinfonia Pop Orchestra et le chœur Cinephonia qui ont composé des musiques de sagas cultes du jeu vidéo telles que God of War, Metal Gear Solid, World of Warcraft, et The Legend of Zelda pour ne citer que ceux-là.
Vous trouverez la playlist complète du concert sur la chaine YouTube de Martin Vallée.
Pénurie de décors et de stands JV à PGW
Nouvelle orga oblige, beaucoup de choses ont changé en termes de disposition. Et j’avais trouvé ça assez déroutant lors de mes premiers pas à cette PGW. Même si certaines zones historiques comme Nintendo, n’ont pas bougé de leur emplacement habituel. Mais j’y reviendrai.


Plan du hall 1 à PGW en 2022 et 2025
Hélas, tous ces changements n’ont pas été positifs. Puisque l’autre terrible constat que j’ai fait durant cette soirée d’ouverture, c’est que PGW a réussi l’exploit de faire encore pire qu’en 2022 en termes de décors et de stands de jeux vidéo. Rappelez-vous, la fameuse édition post-COVID où le seul le pavillon 1 fut disponible. Et que j’avais vivement critiqué pour ça dans mon compte-rendu de l’époque. Et bien dites vous que ce même hall était beaucoup plus attrayant et avec de plus grands stands que celui de 2025.


2024 vs 2025
La régression du côté des décors, je l’ai prise de plein fouet en traversant le couloir entre le hall 1 et le hall 2.2. L’incroyable habillage pour le jeu Astro Bot en 2024, a laissé place à.. Rien du tout en 2025. Cela dit, cette disposition était exceptionnelle pour PGW et il n’y a jamais eu d’équivalent avant ça.
Quant aux stands JV, où sont passés les Square Enix, SEGA, et Plaion pour ne citer qu’eux ? Même sur le plan de 2025 que j’ai posté plus haut, leurs noms n’y figurent pas.

Parmi les seuls endroits où j’ai pu retrouver des jeux édités par eux, il fallait se tourner soit du côté de Game France pour les jeux indépendants (j’en reparlerai), soit chez Bandai Namco. Qui, en plus de faire tester des titres tels que Little Nightmares III, Towa and the Guardians of the Sacred Tree, My Hero Academia: All’s Justice, DRAGON BALL: Sparking! ZERO et Cyberpunk 2077 Ultimate Edition sur Switch 2, mettait à disposition des bornes de jeu pour la version Switch 2 de Final Fantasy VII Remake Intergrade.

En résumé, on avait un jeu édité par Square, jouable sur une console Nintendo, au sein d’un espace Bandai. Côté cohérence on repassera.

L’autre grand absent du plan (et on commence à avoir l’habitude), c’est PlayStation. Qui malgré la présence d’un grand espace pour tester Ghost of Yotei sur PS5 (sans décor à l’intérieur), n’a même plus sa zone attitrée. Puisqu’une fois encore, c’est l’enseigne Fnac qui l’a supplanté.

Fnac qui a aussi envahi le stand d’Activision, ou plutôt de Black Ops 7 / Fnac comme il est nommé sur le plan.



On peut également parler du cas du stand d’ASUS ROG – Republic of Gamers qui prend encore plus de place que Xbox dont il partage l’emplacement. Mettant principalement en avant les consoles portables ROG Xbox Ally et ROG Xbox Ally X. Et avec quelques titres testables comme Gears of War: Reloaded, Keeper, The Outer Worlds 2, Ninja Gaiden 4, et d’autres.

Un stand assez « light » une fois de plus chez Ubisoft. Avec d’un côté, sa scène qui a servi essentiellement pour Just Dance 2026 Edition. Mais aussi pour un rassemblement cosplay Ubisoft, et la célébration des 30 ans de Rayman. Et de l’autre, Anno 117 : Pax Romana avec un petit décor qui faisait toutefois pâle figure à côté de son homologue à la Gamescom 2025.
Et je dois dire que pour une fois, ça m’a fait bizarre de ne pas voir du Assassin’s Creed chez eux. Que ce soit par des jeux testables, ou des Escape Game comme ils l’ont fait assez souvent par le passé.

Dans la catégorie des « stands insolites » , je demande celui de The Game Bakers où il était possible de faire de l’escalade pour de vrai, comme dans le jeu Cairn.



Côté bagnoles, on reste dans le thème du JV avec la Nissan Skyline R34 et la GT-R toutes deux popularisées dans les jeux Gran Turismo.

Et le stand de l’Association MO5 avec son habituel espace dédié au rétrogaming. Asso qui, dans quelques semaines, inaugurera un véritable musée du jeu vidéo à part entière le 13 décembre 2025 à Arcueil dans le Val-de-Marne (94). Voici le communiqué.




On pourra s’attendre à quelque chose d’assez similaire à l’expo Game Story qui a pris place à Versailles d’octobre 2024 à avril 2025. Et où j’ai moi-même pu m’y rendre peu avant sa fermeture.
La catastrophe du hall 2.2
Cette année, le second hall de PGW a été complètement réaménagé pour devenir le « Geek Market » . La zone PGW Junior (renommée PGW Family), rétrogaming par MO5, la galerie ARTitude, et le Village Cosplay, ont tous déménagé dans le hall principal. Exactement comme en 2022 avec l’unique hall 1, même si la disposition était différente qu’en 2025.


@n.a.y.t.h | @thyx.art | @hisiis_
Le problème que j’ai avec ce hall, ce n’est pas tant le fait que tout ait bougé. C’est la manière dont il a été utilisé en fonction de ce changement. Puisqu’à la place de tout ça, on y trouvait une zone de catering comme on en voit presque partout en convention. Et une poignée d’artistes et jeunes créateurs noyés dans un océan de boutiques vendant pour la plupart des produits Aliexpress.
Artistes dont la visibilité n’était pas franchement idéale, faute de communication visuelle claire au sein du salon. La plupart des visiteurs n’avaient même pas connaissance du contenu de ce hall sans jeter un œil sur le plan. Je pense que le mieux pour eux aurait été le hall 1 aux côtés d’autres créateurs dont je reparlerai plus bas.


Là, on entre dans la catégorie des stands douteux de ce hall. À commencer par un où il était possible d’acheter des cartons contenant des colis perdus dont le prix est défini selon le poids de l’ensemble. Dit autrement, il fallait payer une certaine somme (qui peut aller à plusieurs centaines d’euros) pour un contenu inconnu à l’avance. C’est exactement le même principe que les « lootbox » dans les jeux vidéo. Et il n’y avait aucune garantie que les vendeurs ne trafiquaient pas le contenu au préalable.
Le genre de stand où vaut mieux pas lâcher le moindre centime. Mais ce n’est même pas le pire..


Le pire étant un stand dont je me serais bien passé. Celui vendant des vestes en cuir qui avait déjà fait parler de lui à Japan Expo Paris pour de très mauvaises raisons. Pas seulement à cause du prix exorbitant de leurs vestes (1490€ celle sur la photo de gauche), mais surtout à cause des vendeurs et de leurs méthodes d’approche très problématiques. Et pour l’illustrer, voilà un témoignage d’une connaissance à moi qui a eu affaire à eux.

Et dites-vous que ce témoignage est très « soft » en comparaison des dingueries dont j’ai également entendu parler. Comme le fait qu’ils ont approché des cosplayeuses (même mineures) pour leur proposer de tourner dans des films pour adultes. On en est là..

Et ce stand qui a été banni de Japan Expo suite à cette affaire, est revenu comme si de rien n’était à PGW et sous un autre nom. Mais pas pour longtemps grâce à l’amie blogueuse MidoGeek qui a directement contacté un membre haut placé de PGW. Suite à quoi, il a fini par être bâché dans la nuit de samedi à dimanche. Merci à elle pour le coup de main, et merci à l’orga pour la réactivité.
J’espère ne plus jamais revoir ces parasites qui n’ont rien à faire dans un salon de ce genre. Si un jour, vous vous trouvez face à un stand aussi suspect, n’hésitez pas à contacter les bénévoles ou toute personne détentrice d’un badge presse ou autre.
Galeries d’art

Maintenant, on retourne dans le hall 1 pour parler des choses plus sympathiques de cette édition de PGW. À commencer par les différentes galeries d’art comme celle des habitués de @therealarttitude.



Non loin de là, je me suis procuré 3 posters des collages de One Piece, The Legend of Zelda, et Asterix & Obélix par @frenchserialcutter.
Le studio montpelliérain Sandfall Interactive était présent à PGW pour exposer les illustrations officielles de leur jeu Clair Obscur : Expedition 33 par Nicholas Maxson-Francombe. Les photos qui vont suivre sont garanties sans spoil.



Dans cette galerie, le visuel principal du jeu, la danse de Gustave et Sophie, et le boss Goblu.



Sur celle-ci, la carte du monde. Esquie qui transporte Lune, Sciel, Maelle, Verso, Monoco, et Noco. Et la boss Sirène.


Alicia à gauche, le Conservateur et la Peintresse à droite.

Et la ville de Paris Lumière visible depuis son port avec la Tour Eiffel en arrière plan.


La dernière galerie d’art que j’avais repéré à PGW fut une exposition de la @toyphotofrenchforce avec des photos de figurines parfois incrustées dans des décors réels, mais toujours avec une mise en scène qui les met bien en valeur.
Gala TCG


Une des nouveautés de PGW fut la venue du Gala TCG (Trading Card Games). Avec un espace de 2000 m² dédiés aux cartes Pokémon, Yu-Gi-Oh!, Magic: The Gathering, Disney Lorcana et plus encore.
Pavillon Games France




La « french touch » vidéoludique indépendante fut de nouveau présente à PGW. Plus du tout sous le nom de Jeux Made in France, mais dorénavant en tant que Games France.
Parmi les nombreux titres jouables, The Rogue Prince of Persia (Evil Empire / Ubisoft), Maseylia: Echoes of the Past (Sol Brothers – Gamearly), Bloomkeeper (Resonance Interactive), Raging Bill (Art Punk Studio), Adorable Adventures (Wild Sheep Studio / Gamearly), AETHER RUSH (Hapax).

Ainsi que MIO: Memories in Orbit (Douze Dixièmes / Focus Entertainment). Un Metroidvania qui faisait déjà partie de mes attentes vidéoludiques de 2025. Et qui est toujours prévu pour la fin de l’année. J’ai été marqué par le style graphique très proche d’une BD, son univers robotique, et son ambiance sonore. Ça rend le tout apaisant, je dirais.
EVA Karting GP
En 2022, je découvrais la zone EVA (Esports Virtual Arenas) avec le jeu de tir EVA Battle Arena qui m’avait bluffé. En 2025, elle fait son grand retour avec une nouvelle une expérience inédite en Réalité Virtuelle sur une surface de 500 m². Fini les flingues, place aux karts avec EVA Karting GP.

Le principe est exactement comme on peut l’imaginer. D’abord, on prend place sur des karts électriques d’un gabarit sensiblement plus petit que leurs homologues sur de vrais circuits indoor et outdoor. Il vaut mieux ne pas être trop imposant au risque de tout simplement ne pas pouvoir monter dedans. D’ailleurs, les prérequis pour faire de l’EVA Karting sont les suivants :
- Avoir 12 ans et plus
- Mesurer entre 1,40 m et 1,90 m
- Peser entre 35 kg et 115 kg
- Être en bonne condition physique
- Ne pas présenter de contre-indication médicale (épilepsie, troubles cardiaques, grossesse, etc)
Une fois en place, on nous enfile les casques qui nous projettent dans le même circuit que celui du trailer plus haut, et top départ ! Le but étant d’arriver en première position à l’issue des 3 tours, tout en s’aidant des objets pour entraver la course de nos concurrents. L’accélération et le freinage s’effectuent via la pédale. Le lancer d’objets en appuyant sur le bouton du levier sur le côté droit du kart. Et le dérapage en abaissant ce même levier pendant un virage.
Pour moi, l’atout de cet EVA Karting, c’est le fait de réellement conduire. L’expérience n’aurait clairement pas été aussi grisante si on était simplement statique. Et bien qu’on ne retrouve pas les sensations d’un vrai kart (ce n’est pas le but recherché de toute manière), et qu’on ne soit pas aussi confortablement installé, l’immersion est présente. Et pour couronner le tout, je suis arrivé premier de ma session de jeu. 🥇
C’était incroyable ! Hâte de le retester lors de sa sortie en 2026.
Nouvelle ère pour Nintendo à PGW

Parmi les plus gros éditeurs, deux d’entre eux ont su véritablement tirer leur épingle du jeu en termes de décors, d’animations, et d’exclusivités. Le premier est Nintendo. Le bon élève répondant presque toujours à l’appel, avec le même grand espace devant l’entrée principale. Même si côté spots photos et goodies, ça manquait un peu. J’espère d’ailleurs revoir un jour un stand My Nintendo à PGW.


Et pour une fois, il y avait quelques titres pas encore sortis au moment du salon à faire tester sur Switch 2. Ces exclusivités étant, Metroid Prime 4 : Beyond (04/12/2025) que j’avais déjà essayé à Japan Expo. Kirby Air Riders (20/11/2025) à la Gamescom. Et Hyrule Warriors : Les Chroniques du sceau sorti depuis le 6 novembre et qui était jouable pour la première fois dans un salon.

Quant à mon ressenti sur cet opus, à peu près les mêmes sensations que dans l’Ere du Fléau qui l’a précédé sur la première Switch. Pas vilain visuellement, mais pas une claque graphique non plus (il aurait clairement pu tourner sur Switch 1). Mais c’est fluide sans saccades pour une fois. Par contre, la démo ne montrait pas grand-chose et c’était que dans les souterrains (que j’avais détesté dans Tears of the Kingdom). Et le fait qu’on puisse assigner dans notre arsenal des artefacts Soneaus (comme le lance-flammes) et autres objets amalgamés, risquent d’ajouter pas mal de piment dans les affrontements. Le jour où je me procurerai une Switch 2, il sera dans ma ludothèque.


Pour les autres titres déjà sortis depuis plus ou moins longtemps, Légendes Pokémon : Z-A avec dans son stand, les statues de Mega-Gardevoir et Mega-Lucario qui ont pas mal voyagé dernièrement. Car de passage à la Gamescom 2025. Et aussi à la Mega Evolution Experience en septembre dernier à Paris.


Pour en citer encore quelques-uns, il y avait aussi Donkey Kong Bananza. Les jeux GameCube du Nintendo Switch Online+. Les versions Switch 2 de Super Mario Galaxy 1 et 2. Et bien évidemment Mario Kart World qui avait 3 zones rien que pour lui. Une dédié au freeplay jusqu’à 4 joueurs. Une autre pour le mode survie. Et une dernière pour les tournois que j’ai tentés, mais sans aller bien loin. Puisque je n’ai toujours pas le jeu, ni la console.

À propos des tournois chez Nintendo, c’était presque déroutant de ne pas revoir Super Smash Bros Ultimate. Surtout après se l’être coltiné cinq PGW d’affilée de 2018 à 2024. D’un côté, ça parait logique, vu que c’est un jeu de l’ancienne génération. Mais de l’autre, il aurait tout à fait pu être jouable sur Switch 2 sachant qu’il est entièrement rétrocompatible.


Le seul véritable décor de la zone Nintendo fut un kart intégralement en LEGO où on pouvait même monter dedans. Pas sûr qu’il soit utilisable pour l’EVA Karting GP en revanche.

En tout cas, je suis content d’avoir vu un peu de renouveau chez Nintendo à PGW. Et l’ambiance y était toujours aussi survoltée sur la scène avec les animations quotidiennes organisées par l’équipe Au Delà du Virtuel.
Merci Capcom
Quant au second gros éditeur qui avait fait bonne impression cette année, la palme d’or revenait à Capcom qui érigea un espace de 1200 m² sans précédent. Le plus beau et le plus grand de son histoire à PGW.

Chez eux, on pouvait tester pour la première fois en France des grosses exclusivités de 2026 comme Resident Evil 9 Requiem (27/02/2026) au sein d’un sympathique décor. Ainsi que PRAGMATA juste à côté. Deux titres auxquels j’avais aussi déjà joué à Gamescom.



Et celui que je n’avais pas testé dans le salon allemand, Onimusha: Way of the Sword. Avec un joli décor également et où l’on pouvait « brandir » le katana du protagoniste.
De base, je ne suis pas du tout familier avec l’univers d’Onimusha, mais manette en mains, j’ai trouvé le jeu plutôt accessible et très joli, même si assez « grisâtre » globalement. Mais ça doit être un parti pris artistique. Mention spéciale au combat de boss en fin de la démo qui était plutôt stylé. Et que j’ai réussi à battre sans difficulté majeure grâce aux timings des parades.



Une autre licence phare de Capcom, Monster Hunter. Avec un espace assez conséquent dédié au tout premier Monster Hunter Festa organisé en Europe. Des bornes Switch 2 pour Monster Hunter Stories 3: Twisted Reflection. Ainsi que le grand tournoi Monster Hunter Wilds France Championship.

Le costume d’une version humanoïde du Nergigante par la cosplayeuse @cinderys_art.

Juste derrière, une expo sur l’opus Wilds avec des illustrations officielles d’armes, de décors, et des personnages.

Et de l’autre côté, deux costumes des versions humanoïdes de la Kulve Taroth et du Rathalos par la cosplayeuse @ellothincosplay.


D’ailleurs, j’ai eu l’occasion d’affronter ces mêmes cosplayeuses lors d’une séance de bras de fer mémorable sur leur stand.

Bras de fer qui, à ma grande surprise, a été immortalisé par les photographes officiels de PGW. Merci à eux pour le souvenir, et merci à @cinderys_art et @ellothincosplay pour ce moment de franche rigolade.
Cosplay
Et en guise de continuité à la section précédente et avant de conclure, je vais parler une dernière fois du cosplay à PGW.




L’immense village de @lovecraft_asso qui ne fait que de s’agrandir de salon en salon.

Rassemblement cosplay Monster Hunter.


Du Cyberpunk 2077 en compagnie de @selenefantasy_cosplay en corpo, et @sarohsenpai en charcudoc qui m’a « chromé » le visage sur le stand.

Un duo Ahri par @namiicosplay & @nora_cosplay_
@suzalia_cosplay en Infirmière de Silent Hill.

Cette même @suzalia_cosplay en Vi de la saison 2 d’Arcane.

Et @just.micka dans la version « Jim Carrey » du Dr Eggman.
Conclusion

Photo : @just.micka
Pour quelqu’un comme moi qui a connu toutes les éditions de PGW, et qui l’a vu grandir en même temps que l’ado que je fus à ses débuts, ça m’attriste de voir à quel point la qualité a tant baissé en 15 ans. Je regrette l’époque où le salon avait de l’ambition. Avec des acteurs de l’industrie plus nombreux, de plus gros et plus beaux stands, plus de goodies, et davantage de jeux à essayer. Mais depuis pas mal d’années, on a perdu toute cette magie.
Donc, quand on a appris pour la reprise par Fimalac et GL Events, j’avais une petite lueur d’espoir. Mais force est de constater que ce n’était clairement pas au niveau des éditions passées. Et surtout, nettement un cran en dessous des autres conventions rivales, comme la Gamescom et le Tokyo Game Show qui se portent encore très bien. Ceci dit, je garde en tête que c’était la première édition sous l’égide de ce nouveau duo. Et j’espère qu’ils tireront profit de cette expérience pour un salon bien meilleur à l’avenir.
Après, tout n’était pas à jeter non plus. Les thématiques étaient assez variées avec la venue du TCG. La place du cosplay qui ne cesse de croitre. Les nombreuses galeries d’art. Nintendo et Capcom qui ont clairement sauvé le côté jeu vidéo avec les indés. L’EVA Karting GP. Et le Dôme de Paris.
Mais étrangement, même si cette PGW m’a beaucoup déçu en tant que salon, c’est une des éditions dont je garderai le meilleur souvenir grâce à l’aspect humain. Par les nombreuses rencontres, retrouvailles, et moments partagés avec certaines personnalités, les cosplayers, et les proches. Que ce soit au sein de la convention, au Dôme, ou en dehors.

C’était ma 14e PGW, dont la 8e avec une accréditation Blogueur/Presse. Merci à l’orga de m’avoir une nouvelle fois accordé leur confiance. Et merci à vous, chers lecteurs, d’être parvenu au bout du plus gros article que je n’ai jamais écrit avec plus de 5000 mots. À très vite !


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