Jour 2 – Samedi 8 Juillet
Place au 2ème round, que j’aurais mené cette fois avec 3 de mes compères en voiture. Et avec qui j’aurais testé dès l’entrée, mon tout premier jeu du salon sur le stand de Square Enix.
Dissidia Final Fantasy NT
Dissidia Final Fantasy NT, déjà sorti au Japon le 26 Novembre 2015 et prévu pour courant 2018 en occident. Un jeu de combat en arène en 3 vs 3 assez dynamique et regroupant des personnages clés d’une saga (qui a d’ailleurs soufflé sa 30ème bougie cette année) dont je n’y connais pas encore grand chose. Le seul opus auquel j’ai joué avant celui-ci étant le XV sur une PS4 que je n’ai pas encore, à la Paris Games Week 2016…
Suite à cette session, j’étais sur le point de me rendre au stand Nintendo à 2 pas de là quand je croise complètement par hasard kekeflipnote. Un passionné d’animation qui poste régulièrement sur les réseaux ses créas issus du logiciel Flipnote Studio. Une appli permettant de réaliser des séquences animées à partir de dessins au stylet, et qui a vu le jour sur Nintendo DSi en 2009. Personnellement, je les trouve très rigolotes :p
Nintendo
Je pense qu’il n’y a pas eu une seule JE que j’ai faite sans que je passe par la case Big N. Au moins aussi vaste si ce n’est plus que l’année passé, et toujours pleine à craquer niveau affluence. À tel point qu’il était difficile de circuler dans l’artère principale près de la grande scène où se jouait des tournois endiablés. Notamment sur ARMS, où le producteur du jeu Kosuke Yabuki lui-même est venu défier des joueurs pros français.
Là bas, j’ai recroisé beaucoup de personnes que j’avais rencontré pour la première fois à d’anciennes éditions, et qui sont devenus des amis pour certains. La plupart se reconnaitront mais j’en place une pour @X23_H8 @Vect0r96 @BibiLaMoustache @Synea78 @Loukae_ @ZeTutur @TTiersen @Jordanafolly et aussi pour ceux que je n’ai pas pu croiser cette année.
Une ambiance qui m’avait manqué vu que la firme n’avait pas eue de stand attitré à la PGW l’année dernière.
Super Mario Odyssey
Je file droit vers le stand d’un des jeux que j’attends le plus l’heure actuelle. Celui de Super Mario Odyssey toujours annoncé pour le 27 Octobre 2017 sur Nintendo Switch. Et dont j’ai pu très largement raccourcir la longue file d’attente grâce à un ami qui m’a attendu en bout de file. Voici mes impressions Joy-Con en mains.
La démo proposait 2 environnements. La première était la ville de New Donk City, avec ses avenues et ses buildings qui ne sont pas sans rappeler « la ville qui ne dort jamais ». Et la seconde que j’ai choisi, le monde désertique de Sand Kingdom.
Et mon retour sur cette expérience est plus que positif. Le jeu se prend bien en main et demeure fort joli au premier abord. Et même si ce n’est pas une claque graphique, le niveau de détails apporté aux animations force le respect. Le plombier n’a jamais paru aussi réaliste (c’est étrange à dire pour un jeu de Mario) que dans cet opus.
Niveau gameplay, le jeu introduit une nouvelle casquette spéciale baptisée « Cap » faisant office de « couteau-suisse » dans le jeu. On peut la projeter pour renverser les ennemis nous barrant la route, s’en servir de plateforme tremplin pour pouvoir sauter dessus, ou encore capturer un ennemi. Comme ce Bill Ball à tête chercheuse dont je me suis approprié sa capacité à voler une fois « cap-turé » (vous l’avez ?). Et à la manière d’un The Legend of Zelda : A Link Between Worlds sur 3DS, Mario peut aussi littéralement s’incruster dans les murs pour des phases de plateforme en 2D à l’ancienne. Une diversité et une richesse qui font plaisir à voir.
L’objectif principal de cette session de jeu était de récupérer toutes les Lunes du niveau avant la fin de la démo. Nombreuses, et rudement bien cachées pour certaines. Celles-ci serviront de carburant pour la fusée spatiale du plombier l’Odyssée, afin d’explorer d’autres royaumes.
En tout cas Nintendo a encore de la suite dans les idées pour sa licence phare. Pour ma part, ca sera quoi qu’il arrive un day-one garanti. Affaire à suivre en Octobre prochain…
Sonic Forces
Prévu pour la fin 2017, Sonic Forces est ni plus ni moins qu’un Sonic Generations (que je viens de commencer) dans un univers post-apocalyptique. On retrouve le double gameplay avec d’un coté le Sonic « moderne » et sa vélocité (qui personnellement me fout des frissons depuis l’opus Unleashed sorti 9 ans plus tôt) en vue 3D, et de l’autre le Sonic « retro » qui se veut plus proche des premiers opus du hérisson sur Megadrive avec un gameplay entièrement en vue 2D.
J’ai opté pour le premier niveau avec le Sonic actuel vu que le second ne proposait qu’un combat de boss contre le Dr. Eggman sous les traits de l’ancien Sonic. La version Switch que j’ai testé passe à peu près bien à l’écran sans être une claque et demeure assez fluide. Mais au final j’ai quand même une méchante impression de déjà-vu. Même le Sonic Mania que je n’ai pas testé là bas, mais déjà sorti depuis quelques jours dans nos contrées m’intéresse davantage.
Mario + The Lapins Crétins Kingdom Battle
Alors celui là je bien que je le trouve plutôt sympathique, j’ai vraiment eu du mal à me faire aux mécaniques de jeu. Pas que ce soit mauvais bien au contraire, mais de base je suis très loin d’être un habitué des jeux de rôle tactique à la Fire Emblem ou les XCOM pour citer les plus récents. Mais je lui reconnais des qualités au niveau de l’ambiance et du gameplay. Les deux univers du Royaume Champignon et des Lapins Crétins pourtant si différents, se marient bien ensemble ici. Sortie le 29 Août prochain.
Après cette session de jeu, je me rend à nouveau au stand d’Orbesonge où je croise pour la 3ème année consécutive les membres « pionniers » de l’association d’artistes Bordelaise que sont Blue, Arcaël et Mercantile pour les présents. Ainsi que leur accompagnateur Mister Flech, un YouTuber spécialisé sur Nintendo et animant l’émission Reset System en duo avec Mercantile, jouant le rôle de la mascotte Hermine.
Ce Flech animait ce jour-là un quizz de 30 questions sur Big N que vous pouvez consulter sur ce Google Docs si vous êtes curieux. À titre personnel, j’ai fini dans le top 3 parmi la quinzaine de participants, ce dont je suis plutôt fier. Le vainqueur avait remporté une carte inédite de la mascotte.
Entre temps, je suis passé au stand de Djuigito, l’illustrateur du 2ème volume de la série de comics scénarisé par Le Chef Otaku, le Dirty Cosmos : Starfire. Un artiste talentueux et super cool dont je vous invite à voir ses travaux sur son DeviantArt.
Le YouTube Manga Part. 2
Histoire de rester encore un peu dans le thème des mangas, et plus particulièrement de One Piece, j’ai eu l’occasion de croiser d’autres vidéastes du milieu. Sur la photo de gauche le Dok’ de One Piece Passion qui fait des analyses de chapitres, d’épisodes et avec quelques théories de son cru. Et à droite, le duo à qui ont doit All Blue Channel avec des vidéos d’analyses diverses, et animé en grande partie par Sarah (à ma gauche). Si vous êtes fans des Mugiwaras, je ne peux que vous conseiller leur contenu.
Pactole Jour 2
Un butin plus « illustratif » cette fois pour ce 2ème jour avec le Dirty Cosmos Vol. 2 dédicacé par Djuigito. Un poster d’un sublime dessin du Capitaine Jack Sparrow par Amandine Montazeau Arts, Un poster de l’anime Assassination Classroom (fini récemment et que je recommande chaudement) Et un T-Shirt « Thug Life » pour le délire. 😎
Jour 3 – Dimanche 9 Juillet
Troisième et dernier round, que j’aurais mené en solo cette fois et exclusivement l’après-midi. Une journée plus tranquille dont l’objectif principal était de rejoindre un groupe d’amis, qui étaient même cosplayés pour certains.
Mais avant cela, je suis repassé une dernière fois par le stand Orbesonge pour récupérer mon « portrait onirique » (en butin de fin d’article) réalisé par Blue, et aussi par la même occasion décrocher un p’tit selfie de groupe.
Ceci fait, je me dirige vers la zone Anime 100, où à deux pas de là s’y trouvait une fresque chronologique des événements marquants de One Piece afin de célébrer les 20 ans du manga. Je salue l’effort même si je m’attendais à mieux comme hommage anniversaire. Surtout quand on sait que selon les dires du Dok’, le salon Belge de la Made in Asia avait vu les choses beaucoup plus grand.
Toujours dans la même zone, une toute petite expo sur l’univers de Ghost In The Shell avec aussi une frise, des fiches explicatives et des objets en vitrine.
Et juste à coté, Animeland avant aménagé un un Photocall où on pouvait prendre en main un « Dominator » presque plus vrai que nature de l’anime Psycho Pass.
Pactole Jour 3
Et enfin pour le pactole final, on retrouve mon Portrait Onirique, deux « repose bouteille », une Plante Kokédama, deux Lampes, et mon tout premier T-Shirt One Piece.
Conclusion
Au moins, j’aurais tenu ma promesse que je m’étais faite l’année passé. Qui était de faire au minimum 2 jours voir plus en 2017. Et au final ces 3 jours (ou devrais-je dire 2 jours et demi), je les ait passés essentiellement à retrouver des gens et passer du temps avec eux. C’est cet aspect humain qui me motive à aller inlassablement à ce type de convention. Beaucoup plus que pour l’aspect salon qui lui, n’évolue quasiment plus.
Dans la forme, rien qui change à part le prix des billets et des produits qui ne cessent d’augmenter, et particulièrement cette année. Je suis bien conscient de l’aspect commercial du truc, ça fait des années que c’est ainsi et ça ne changera probablement jamais. Mais quand on creuse un peu le truc et qu’on constate que de moins en moins de monde s’y rend, une remise en question s’impose. Même les vidéastes étaient peu nombreux comparé à avant. Et certains on même eu des accréditations retirées au dernier moment. C’est pas normal, surtout quand tu viens de loin et que t’as du payer une fortune pour te déplacer pour qu’au final, niet. Bref, l’organisation de la JE, c’était pas trop ça. Mais je garderai un excellent souvenir de la Master Class Zelda, ma seule « activité » on va dire.
En tout cas à refaire l’année pro pour une simple et bonne raison. En 2018, ça fera 10 ans de suite depuis ma toute première Japan Expo. Et j’y tiens.