[Reportage] Paris Games Week 2018 / Xbox Fanfest (2/2)

Partie 1

Second et ultime article sur la Paris Games Week 2018. Je vais d’abord revenir sur les titres que j’ai pu tester. Ensuite j’évoquerais le Xbox Fanfest auquel j’ai pu assister. Et enfin ma conclusion générale sur cette édition.

Jeux testés

Kingdom Hearts 3 (25/01/2019)

Cette courte, mais intense session sur KH3, à été l’occasion pour moi de m’essayer pour la toute première fois à un jeu de cette série que je ne connais que de nom. 2 démos étaient jouables mais je n’ai fait que la première, l’Olympe d’Hercule, qui consistait à escalader une falaise pour atteindre un boss rocailleux en son sommet. Tout en esquivant les rochers balancés par le Titan à coup de stick .

Tout ce que je peux en dire est que le Gameplay demeure plutôt dynamique et assez simple à prendre en main. Avec des combos assez impressionnants visuellement et pouvant même s’effectuer avec l’aide de ses alliés. Rien à redire sur la direction artistique qui sied parfaitement à ce style de jeu regroupant plusieurs univers de chez Disney. Et j’apprécie le souci du détail apporté aux textures et aux animations.

Days Gone (26/04/2019)

La grosse exclusivité de la zone PlayStation, et certainement le jeu le plus impressionnant qu’il m’ait été donné de tester. Au sein d’un stand assez joli et reprenant l’esprit du titre.  La moto du jeu était même présente à défaut d’être démarrable, et de « vrais » zombies déambulaient autour du stand en tentant d’intimider les passants.

Ce Days Gone est donc un jeu de survie dans un monde ouvert post-apocalyptique où on doit échapper à une horde de zombies. Dit comme cela, ça parait classique et réchauffé. Surtout que le jeu s’inspire pas mal de ce qui a déjà été fait par les plus gros triples A de chez Sony. Dont  The Last of Us pour l’aspect survie. Mais manette en mains, la recette demeure plutôt efficace. On nous laisse le libre choix de l’approche à adopter. En infiltration ou en « rentre-dedans ». Et on peut rider / s’enfuir à travers ce monde grâce à notre bécane.

Le calme avant la tempête…

Deux démos étaient disponibles. La première consistait à s’infiltrer dans une station-service infestée de morts-vivants plutôt vifs et qui ne nous lâchaient pas d’une semelle. Une mission somme toute, assez abordable en comparaison de celle de la seconde démo. Où on devait venir à bout d’une bonne centaine d’entre-eux, et qui nous coursaient au moindre signe de présence. J’ai bien essayé d’exploser des bidons d’essence, balancer des grenades ou canarder au fusil automatique, cela ne les a pas empêchés de s’agglutiner autour de moi. Il faut croire que j’ai cruellement manqué d’efficacité.

Resident Evil 2 Remake (25/01/2019)

Remake de l’opus sorti 20 ans plus tôt sur la première PlayStation (et que je n’ai pas testé), j’ai pu mettre la main sur cette version remise au goût du jour et ma moi très prometteuse pour la suite des aventures de la saga Resident Evil.

Une démo qui avait plutôt mal commencé pour moi. Puisque j’avais perdu pas mal de temps dans le hall du commissariat au début en essayant de comprendre un mécanisme situé en haut des escaliers, alors que j’aurais dû aller tout de suite à droite

Sinon que ce soit visuellement parlant, l’ambiance sonore et son atmosphère oppressante, il n’y a rien à jeter au sein d’un jeu sombre dans tous les sens du terme.  À tel point que même avec notre pauvre lampe torche, difficile de savoir ce qui peut nous tomber dessus

Comme des zombies par exemple. Qui pour le coup ont réellement de la gueule et ne sont pas facile à atteindre avec notre flingue et ses précieuses munitions. Le moindre manque de réflexes ou de précision et c’est la mort assurée. Mort que j’ai évité de très peu d’ailleurs. Ah oui et le jeu est très gore. Je pense à la fameuse scène avec le premier flic que l’on croise dans la démo (et vue dans le gameplay de l’E3) survenant juste avant la capture ci-dessus, et qui est clairement dédié à un public averti.

Starlink: Battle for Atlas (Switch)

Déjà sorti depuis le 16 Octobre, il m’intriguait par ses similitudes avec la saga des space-opera Starfox, que j’ai connu à ses débuts sur SNES. D’ailleurs, le héros de cette même saga Fox McCloud apparaît en tant que guest sur la version Switch et est jouable avec son Arwing fétiche.

On a affaire ici à un shoot’em up en monde ouvert qui emprunte un peu de Starfox comme je le disais. Notamment avec son gameplay qui permet de faire entre-autres les fameux tonneaux (« barrel roll » en anglais), marque de la série. Ce Starlink a aussi des airs de No Man’s Sky avec la possibilité d’explorer depuis notre vaisseau, un système solaire de planètes ayant leur propre topologie et écosystème. Et ce sans aucun temps de chargement. D’ailleurs je trouve la direction artistique globale plutôt bonne.

Et j’ignore si c’est dû à mon manque d’expérience où à une mission (que l’on peut choisir à l’envie) très difficile de base, mais j’ai trouvé le jeu réellement ardu. Pour peu qu’on n’y prête pas attention, on aura vite fait de se faire anéantir en un rien de temps par une armada ou face à un boss. Ce n’est pas le challenge qui manque en tout cas.

Unruly Heroes (2019)

Le seul jeu indépendant que j’aurais testé dans la zone “Made In France”. Développé par le studio de Montpellier Magic Designs Studios, composé d’anciens de chez Ubisoft. Et cela se ressent vu à quel point le jeu ressemble aux derniers Rayman 2D qu’étaient Origins et Legends. Dans la forme, ces deux licences partagent un style graphique similaires, notamment avec cet arrière-plan qui a tout d’une fresque. Et dans le fond, même si le gameplay parait moins dynamique que dans les jeux Rayman suscités, il demeure varié grâce aux 4 héros à incarner et aux aptitudes bien distinctes.

Avec Sanzang le mage, qui manipule des orbes magiques. Wukong le singe qui peux faire un double-saut et ouvrir des passages avec son bâton à taille variable. Kihong le cochon dont sa charge pondérale peut débloquer la situation. Et Sandmonk la brute qui fait parler les poings.

Le but final étant de coopérer ensemble en mettant à profit ces aptitudes au moment opportun, résoudre des énigmes, et faire face aux créatures et obstacles nous barrant la route. Chose que çe Unruly Heroes fait plutôt bien et m’a même rappelé la série des Trine sur cet aspect.

Baba Is You (2019)

Autre jeu indépendant, et de réflexion pour le cas présent, que j’ai pu tester dans la zone Nintendo. Le principe est très simple, sur le papier en tout cas. On incarne Baba, une petite créature qui peut pousser des « blocs de mots » pour former des phrases écrites (en anglais). Et ces phrases définiront les règles de la partie en cours.

Par exemple si la phrase formée est « Wall is Stop » (Mur est le Stop), alors le mur se comporte comme un mur, et rien ne peut passer au travers. Mais si la phrase est « Baba is Wall » (Baba est le Mur), c’est le mur entier qui bouge en même temps que le joueur. Et c’est avec ce genre de combinaisons qu’il faudra venir à bout des niveaux. Minimaliste mais astucieux.

 

Xbox Fanfest

Festival ayant déjà fait ses preuves à l’E3 aux États-Unis, et à la Gamescom en Allemagne, c’était au tour de la France d’avoir son propre événement privilégié avec les fans (ou les curieux comme moi) de la firme de Redmond, en marge de la PGW.

Ce tout premier Xbox fanfest à la française avait eu lieu le soir du Lundi 29 Octobre entre les 2 derniers jours de PGW. Au dernier étage du Pavillon 7 qui se situait à un bon quart d’heure de marche des Halls du salon. Et avec une jolie vue sur la capitale malgré le froid qui y régnait ce soir-là.

Il y avait 400 places en ventes pour cette soirée. Et chacune d’entre-elles comprenait en plus, un billet pour une journée (au choix) à la PGW. J’ignore si les 400 invités ont tous répondu à l’appel, mais en tout cas la salle était comble. Le PDG de Xbox France était même présent sur les lieux. Quant à moi j’ai pu passer la soirée avec 2 autres compères avec lesquels j’ai pu faire un photocall.

L’ambiance était plutôt festive, voire très « discothèque » par moments. Ça dansait, ça trinquait et ça grignotait pas mal aussi avec les nombreux apéros mis à disposition. Il y avait même une pièce montée dont je n’ai pas pu profiter, car ayant déjà quitté les lieux à ce moment-là.

Et pour finir, la principale raison pour laquelle les gens se sont rassemblés ce soir-là. Le sac de goodies remis à chacun des invités, et d’une valeur telle qu’il rentabilise très largement les 25€ d’entrée pour le Fanfest.

Oui, c’est bien un Kilt à droite…

Et pour être honnête avec vous, même si j’apprécie le contenu de ce sac une fois déballé, il y a très peu de chances que je me trimballe avec. Et ce n’est pas parce que Xbox n’est pas ma marque de JV de prédilection. Et ce n’est pas non plus à cause du côté tape à l’œil de la chose. C’est tout simplement à cause de la taille des vêtements (et du Kilt aussi on ne va pas se mentir). Rien que la veste que vous voyez c’est du « S ». Bien trop petit pour moi qui porte habituellement du « L ». D’ailleurs le contenu des sacs distribués n’était pas rigoureusement le même. Certains ont par exemple eu des stickers sur Forza ou Ori alors que j’en ai eu sur du PUBG.

Au final j’ai passé un sympathique moment. Mais si c’était à refaire, je pense que ça serait avec une autre marque comme PlayStation ou Nintendo si ils prévoient de faire eux aussi un Fanfest un jour.

Conclusion

 

Ce fut ma 9ème PGW d’affilée. Avec du recul, j’en viens à me demander comment j’ai pu être aussi régulier et motivé à la faire depuis si longtemps. Est-ce la passion que j’ai pour les Jeux Vidéo ? Les articles que j’écris sur l’évènement ? Les jeux à tester en exclusivité pour une poignée d’entre eux ? Rencontrer des gens et revoir des proches ? Ou un mélange de tout ça ?

En tout cas, même si le salon a pas mal évolué en bien et en mal, et même si cette édition ne fut pas la plus excitante en termes de jeux présents et d’annonces, tant que j’aurais la possibilité de venir, j’irais. Malgré sa mauvaise réputation qu’on lui attribue parfois à raison, ce salon m’apporte énormément et le fait d’y être me fait beaucoup de bien. Et je ferais de mon mieux pour répondre présent l’année prochaine pour le 10ème anniversaire.

Et un immense merci à tous ceux (présents dans l’article ou non) que j’ai croisé et qui m’ont accompagné cette année. Les potos, ceux rencontrés via les réseaux (Twitter, Insta) ou dans d’autres salons, animateurs de stands, blogueurs, photographes, cosplayers (en civil ou non). Je ne le dirais jamais assez, mais les meilleurs moments que je passe à la PGW ou ailleurs, je les dois en très grande à tous ces gens. 

Merci de m’avoir lu.

Une réflexion sur “[Reportage] Paris Games Week 2018 / Xbox Fanfest (2/2)

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