Le 29 Novembre 2013 marqua le début de la 8ème génération de consoles chez Sony avec la PlayStation 4 qui débarqua dans nos contrées. Près de 113 millions d’exemplaires plus tard et à l’aube de la next-gen, voici mon retour d’expérience sur cette console que je possède depuis un peu plus de deux ans. Et que je ne compte pas encore lâcher de sitôt. 🎮
Console
J’aurais attendu un peu plus de quatre ans avant de faire l’acquisition d’une PS4, ou plutôt de sa version Pro le 20 Avril 2018 précisément. Date de sortie de God of War et de son édition limitée aux couleurs du jeu sur lequel j’avais jeté mon dévolu. Habillant la console aux motifs de la hache de Kratos, et sa manette en gris métallisé dont je reparlerai plus bas. Certes, il existe des consoles collector plus jolies, mais celle-ci me convenait surtout pour son tarif. Au prix d’une PS4 Pro classique sans jeu, on avait la console et GoW inclus dedans.
Une machine qui pour ma part a plutôt bien fonctionné jusqu’à présent. Je m’estime chanceux de ne pas avoir eu le fameux souci du ventilateur ultra bruyant qui a l’air d’être commun à de nombreux joueurs. Et avec ce design incliné certes moins avant-gardiste que la PlayStation 5, mais qui passe toujours bien aujourd’hui pour moi.
Accessoires
Cette génération était celle du changement pour Sony. On l’aura constaté à travers plusieurs de ses accessoires dont la DualShock 4, qui pour la première fois s’affranchissait du design traditionnel initié par la PS1. Un pad que j’ai très largement préféré à ses prédécesseurs. Car plus ergonomique avec une meilleure prise en main au niveau des gâchettes et des sticks directionnels.
Mais au-delà de ça, sa particularité visible comme le nez au milieu de la figure était le touchpad cliquable. Qui pour moi faisait tâche aussi bien au niveau du design que par son usage. Car au final, seule une poignée de jeux l’exploitèrent. En revanche, une des nouvelles touches sur sa bordure qu’était la touche Share est pour moi la meilleure fonctionnalité de la console encore aujourd’hui. Pouvoir partager des captures photos et vidéos de nôtre session jeu en une simple pression, c’était excellent. Une feature nouvelle pour l’époque et qui sera partagée par la Xbox One. Et reprise plus tard par Nintendo sur sa Switch.
Gros bémol cependant, l’autonomie de cette DS4 qui est l’une des plus mauvaises de sa génération. De mon côté, elle tenait entre 5h et 8h avant que je ne sois obligé de la recharger. Apparemment, la DualSense de la PS5 s’en sort un petit peu mieux avec une dizaine d’heures d’autonomie pour peu qu’on n’insiste pas trop sur ses fonctionnalités avancées. Même si personnellement je m’attendais à mieux que ça.
Autre accessoire phare de la PS4, le PlayStation VR (anciennement Project Morpheus) qui a fait entrer Sony dans la Réalité Virtuelle en 2016. Un casque que je n’ai pas possédé mais que j’ai pu tester à de multiples reprises durant des salons sur des jeux tels que RIGS: Mechanized Combat League, Batman Arkham VR, Skyrim VR et Iron Man VR. Bien que visuellement les titres étaient loin d’être époustouflants, l’immersion était présente.
Au début j’étais assez sceptique quant au succès et à la pérennité de cet accessoire dans le temps. Finalement, il aura trouvé son public avec plus de 5 millions d’exemplaires vendus à ce jour. Faut dire qu’il est arrivé à un moment où la VR se démocratisait à peine dans les jeux vidéos à l’époque de sa sortie. Aux côtés des premiers modèles de l’Oculus Rift et du HTC Vive sortis la même année que lui, mais plus chers.
Reste à voir comment évoluera ce casque qu’on sait déjà compatible avec la PS5. En attendant un éventuel PSVR2 peut-être..
Jeux
Ayant pris le train en marche assez tard, je n’ai pas encore une ludothèque PS4 extraordinaire en termes de quantité. Par contre j’estime que la qualité y est. Et même si je n’ai pas encore fait tous les titres que je voudrais (j’y reviendrais), cette machine m’a déjà comblé en termes de jeux, et surtout d’exclusivités.
Pourtant à cause du online devenu payant, je n’ai possédé que des jeux « solo » jusqu’à présent. Loin de moi l’envie de payer un abonnement pour du jeu en ligne qui m’intéressait de moins en moins au fil des années sur consoles de salon. Et ce, malgré l’offre des jeux mensuels du PlayStation Plus. Définitivement, je préfère le multi local.
Sur ce, voici la liste des exclues que j’ai terminé à ce jour avec un bref avis sur chacune d’elles. Et mis à part pour le 1er de la liste, chacun sera illustré avec des captures (sans spoil) de mon cru. 📸
Detroit Become Human
Photos datant de la PGW 2017
Le 1er jeu Quantic Dream que j’avais terminé. Une expérience prenante et assez émouvante par moments. Avec un nombre incalculable de choix scénaristiques pouvant changer du rien au tout le destin des trois androïdes les plus crédibles qu’il m’ait été donné d’incarner. C’était aussi un des rares titres exploitant convenablement le pavé tactile. Faudrait que je le refasse avec d’autres choix.
God of War
Mon premier jeu et premier platine de la PS4. Beau à en tomber avec une mise en scène du feu de Dieu. Une maitrise du plan-séquence unique dans le média. Un gameplay bien rôdé. Et une relation père / fils très bien traitée. Mon Test complet ici.
Horizon Zero Dawn
Mon second platine, et l’un des plus beaux jeux open-world exclusifs à la machine qu’il m’ait été donné de faire. Avec un monde post-apocalyptique crédible et chargé d’histoire. Des machines impressionnantes et très plaisantes à affronter. Et une Aloy attachante qui est désormais une très grande héroïne des Jeux Vidéos. Mon Test complet ici.
Marvel’s Spider-Man
Aucun autre jeu vidéo avant lui ne m’aura procuré autant de plaisir à parcourir une ville entière juste en bondissant de toile en toile. Doté d’un gameplay nerveux et d’une mise en scène souvent spectaculaire. Certainement le plus bel hommage vidéoludique à l’homme araignée.
Shadow of the Colossus
Je n’avais pas fait le jeu original sur PS2 mais j’ai bien apprécié ce remake par Bluepoint Games (qui vient de récidiver avec Dark Souls sur PS5). Pas bien long mais pas moins épique et poétique. Même si le gameplay aurait mérité quelques réajustements. Notamment la caméra (d’époque apparemment) qui fut très pénible à manier.
The Last of Us Part II
Une suite que j’ai préférée à son prédécesseur et qui m’aura pris aux tripes comme peu de jeux vidéos avant lui. Avec une ambiance parfois à couper le souffle et surtout des graphismes en avance sur son temps. Mes seuls regrets se situant au niveau du scénario m’ayant laissé sur ma faim, et du rythme pas assez équilibré à mon goût. Mon Test complet ici.
Uncharted 4 A Thief’s End
Même studio que le précédent mais pas la même ambiance. Avec une mise en scène au top et des décors somptueux qui donnent envie de voyager aux quatre coins du monde. Pas mon épisode préféré de la saga (derrière le 2) mais probablement le plus touchant.
Voilà pour les exclues jouées. Sachant qu’il y en a encore pas mal que j’aimerais faire comme Gravity Rush 2 et inFamous Second Son que je n’ai pas encore commencés. Ainsi que d’autres comme Days Gone, Death Stranding, DriveClub, Ghost of Tsushima, ou encore The Last Guardian. Je garde aussi un œil sur les jeux cross-gen comme le Miles Morales tout juste sorti, et Horizon II: Forbidden West prévu pour le second semestre 2021.
Conclusion
Au final je suis très content de cette PlayStation 4 qui m’aura fait vivre sur une période assez courte compte tenu de la durée de vie, d’incroyables expériences vidéoludiques. Et je suis convaincu que ça sera encore le cas pour un petit moment. Raison pour laquelle j’attendrai un peu avant de me jeter sur la PS5 même si elle est rétrocompatible. J’ai de toute manière largement de quoi m’occuper sur ce qui est désormais la « old-gen« . Merci Sony.