Deuxième salon que j’aurais fait en Allemagne cette année (le premier étant Dokomi), et ma cinquième édition d’affilée depuis 2017. Voici mon très gros compte rendu de mes 3 jours passés à la Gamescom du 23 au 25 août 2023. Bonne lecture !

Une édition gonflée à bloc

L’année 2022 fut particulière pour les salons de manière générale. Puisqu’elle marqua leur retour après deux ans d’absence due à la pandémie. Une absence qui s’était fait nettement ressentir pour la Gamescom précédente qui, en termes de chiffres, était bien en deçà des éditions d’avant. Le plus flagrant concernait la quantité de visiteurs. Près de 265 000 en 2022 (les mêmes chiffres qu’en 2010-2011), contre le record de 373 000 en 2019. Ce qui équivaut à une perte de 108 000 visiteurs en trois ans. S’ajoutant à cela, des stands moins nombreux et plus petits. Le Hall 6 en moins, car réservé à la Gamescom Event Arena. Et pas mal de gros constructeurs absents tels que Nintendo pour ne citer que lui.

Après une édition aussi « light », l’ambition de la Gamescom pour l’année à venir était très claire. Celle de « battre tous les records ». Chose que le salon aura plus ou moins réussie d’abord en termes de superficie avec 10 000 m² supplémentaires et élevant le tout à 230 000 m². Un nombre d’exposants toujours plus élevé avec 1227 d’entre eux venant de 63 pays différents. Ainsi que 25% de visiteurs professionnels en plus pour un total de 31 000. D’ailleurs, l’affluence reste toujours impressionnante avec 320 000 visiteurs sur ces 5 jours, mais loin derrière les anciennes éditions. Et ce, malgré que les journées de vendredi, samedi et dimanche, furent complètes. Des chiffres qui restent rassurants sur l’état de santé de la Gamescom, et de la pérennité des salons de ce genre.

PlayStation à la Gamescom 2019

Pour autant, certains manquaient à l’appel. THQ Nordic, EA, 2K, et surtout Sony qui aura esquivé le salon pour la seconde année consécutive (mais présent au Tokyo Game Show ce mois-ci). Ça aurait été une bonne occasion pour mettre en lumière certaines exclusivités comme Marvel’s Spider-Man 2, Stellar Blade, ou même Metal Gear Solid Δ : Snake Eater. Et pourquoi pas montrer au grand public le PlayStation Portal (ex Project Q) ? La console portable de Sony qui permettra de streamer nos jeux PS5 via WiFi. Dont ils ont dévoilé les caractéristiques techniques ainsi que le prix en pleine Gamescom. Et annoncé pour le 15 novembre prochain.

Sur ce, il est temps de passer en revue chaque hall avec ce que j’ai vu, fait, et retenu de cette Gamescom 2023.

Business Area (Halls 2, 3, 4)

Une fois de plus grâce à mon badge Presse, j’ai pu faire un tour dans les halls réservés aux visiteurs professionnels et journalistes. Toujours l’endroit idéal pour se poser, et discuter tranquillement avec des développeurs et autres représentants du milieu. Même si cette année, je n’ai pas pris de rendez-vous. C’était une pure volonté de ma part tout en sachant que les jeux intéressants ne manquaient pas du côté des moyennes productions, et particulièrement chez les indés.

Pour une fois, j’avais envie de profiter davantage de la partie publique (surtout le mercredi réservé à la presse) et des nouveautés que le salon avait à montrer en termes de jeux, d’invités, et de stands. Et même en trois jours, je suis loin d’avoir tout vu tant la Gamescom est gigantesque et blindée de monde. Oui, j’ai clairement privilégié la foule à la tranquillité. Mais que voulez-vous, c’est la vie que j’ai décidé de mener pour cette fois-ci.

Le seul endroit où j’aurais passé un peu de temps en business fut chez le chouette espace Cosmocover / Devolver avec comme titres Peeper Grinder, The Plucky Squire, The Talos Principe II, Quadroids et d’autres. J’ai pu y retrouver Benoist et Arthur de MaG – Movie & Game qui pour le coup, ont bien charbonné en termes de previews, d’interviews, et autres rendez-vous à cette Gamescom. Notamment un que j’ai raté de très peu le mercredi qui fut une présentation privée de Alan Wake 2 dans un cinéma en marge du salon. Mon arrivée tardive ce jour-là m’aura fait louper le bus qui s’y rendait. Tant pis pour moi.

Et juste avant de quitter la zone business et le salon pour revenir sur Paris le vendredi, j’ai croisé deux cosplayeurs compatriotes que j’ai déjà eu l’occasion de voir durant d’autres salons. @altaya_cosplay et @dragooncos.

Hall 5.1

Les artistes à la Gamescom n’ont jamais été très nombreux et mis en avant à leur juste valeur. Mais ça a l’air d’évoluer dans le bon sens d’abord parce qu’ils sont un peu plus nombreux, et surtout grâce à la mise à disposition d’une véritable allée des artistes.

Parmi les illustrations qui m’ont tapé dans l’œil, cette Samus Aran de @reyhansartwork qui n’était pas encore terminée au moment de mon passage.

Hall 5.2

La boutique géante du salon où je n’ai rien acheté cette année. Avec le retour du stand de la marque MINI difficile à louper à l’entrée du hall, mais sans la Cooper (du moins pas physiquement). Pour le coup, le décor de l’année dernière aux couleurs de Pikachu, fut bien plus attrayant à mon goût.

Sur ce même spot le jeudi 24, j’ai pu faire une photo aux côtes du cosplayer allemand @maul_cosplay (dont c’était l’anniversaire ce jour-là) en compagnie de @insgti et @beryllium_chou.

Dans ce hall, j’ai retenu certaines figurines qui y étaient exposées. Dont celles de PureArts avec un Michael Jackson ultra réaliste sorti tout droit du clip « Smooth Criminal ». Et d’autres des films Terminator, et un certain Johnny Silverhand de Cyberpunk 2077.

Hall 6

On ne change pas une équipe qui gagne avec Bandai Namco qui aura remporté pour la seconde année consécutive le Gamescom Award du meilleur espace du salon. Et qui en a aussi profité pour nous piquer le Naruto géant absent de la dernière Japan Expo Paris. À ses pieds, des bornes pour Naruto X Boruto Ultimate Ninja Storm Connections.

Un « side by side » entre la statue de Jin Kazama, et le cosplay incarné par @taryn_cosplay.

J’ai pu faire un 1v1 contre le véritable Kazuya Mishima incarné par @pumping_toby. D’après vous, qui a remporté ce combat d’anthologie ?

Le fraichement sorti Armored Core VI: Fires of Rubicon était testable et a mis a disposition une galerie d’artworks.

L’adaptation vidéoludique de Sand Land, le manga one-shot d’Akira Toriyama paru dans les années 2000, était également jouable. Avec un décor photo auquel il ne manquait plus que du vrai sable.

Level Infinite a récidivé cette année avec un grand espace regroupant pas mal de jeux et d’activités. Dont celle consistant à nouveau à s’enregistrer sur chaque jeu du stand afin de se faire offrir des cadeaux de la marque. Je l’avais fait l’année dernière, mais pas pour cette Gamescom. Et même si globalement j’ai préféré l’aménagement et les spots photo de 2022, mes oreilles sont reconnaissantes au volume sonore qui aura grandement diminué.

Parmi les jeux jouables, Assassin’s Creed Jade. Arena Breakout. GTFO. Wayfinder. Stampede Racing Royale. Synced représenté avec une statue de la classe « Écraseur ».

Ainsi que Nightingale et son immense portail gardé par les cosplayeuses @arborealkey et @miletowonderland.

Chez Ubisoft, un des gros jeux en vitrine était The Crew Motorfest. Le troisième opus de la franchise de jeux de courses arcade qui avait un décor transpirant l’été avec ses chaises longues et son van.

Après y avoir joué, j’ai pu récupérer un des goodies les plus surprenants qu’il m’ait été donné de recevoir dans un salon. Un authentique gilet jaune floqué au nom du jeu.

Et je ne pouvais pas parler de cet espace sans montrer sa pièce maitresse. La Lamborghini Revuelto qui a été dévoilée cette année.

Il y avait de quoi se sentir minuscule face à l’immense et terrifiant bambin sorti tout droit du premier trailer de Little Nightmares III. Avec à son pied un cosplay d’un des deux personnages jouables.

La version « taille réelle » de la LEGO 42156 Technic Peugeot 9X8 24 H Le Mans Hybrid Hypercar (ce nom est bien trop long) constitué  de 1800 pièces. Je suis prêt à parier qu’elle peut rouler.

Le trône et l’équipement de guerrier de Warhammer Age of Sigmar: Realms of Ruin.

Chez NetEase, un monticule de pierres fleuri, dans lequel repose la Greatsword de Naraka Bladepoint. Actuellement en collaboration avec la franchise NieR.

La mascotte PomPom en pleine ballade près du stand de Honkai Star Rail chez Hoyoverse.

Et l’espace de Genshin Impact qui ne fait que grossir d’année en année.

Hall 7

L’année passée, le hall 6 fut « sacrifié » pour héberger la Gamescom Event Area. En 2023, ce fut au tour du hall 7 de ne plus proposer des jeux jouables, mais des évènements et showcases relatifs au salon. Dont l’Opening Night Live pour ne citer que lui. Ayant pris place le mardi précédant le salon, et dont je n’ai pas renouvelé ma présence cette année.

Et très honnêtement, je n’ai aucun regret de ne pas y avoir été. Au vu ce qu’a donné cette conférence que j’ai trouvé assez moyenne, et gâchée par une scène envahie par des individus qui n’ont rien à faire là. D’abord le « Bill Clinton » des Games Awards 2022, et maintenant ça ? Il faudrait très sérieusement revoir la sécurité pour ce genre d’évènements à l’avenir. C’est juste plus possible et extrêmement dangereux.

Hall 8

S’il y a bien un constructeur sur lequel on peut compter à la Gamescom, c’est Xbox / Bethesda (et bientôt avec Activision / Blizzard). Toujours présent même quand la concurrence est absente comme ce fut le cas en 2022. Avec sa flopée de blockbusters triple A et indés. Ses animations, dont le Fanfest que je n’ai pas refait. Et ses décors bien sympathiques.

Cette année, son espace de 5000 m² situé au fond du hall 8 et prenant presque toute sa largeur, fut le plus grand de l’histoire de la firme de Redmond à Cologne. Avec une trentaine de jeux présents, dont 25 de jouables et répartis sur plus de 150 bornes. Parmi eux, Microsoft Flight Simulator, The Elder Scrolls Online : Necrom, Jusant, Immortals of Aveum, Ghostrunner 2, et plus encore. Ainsi qu’un théâtre de 300 places pour des présentations de gameplays.

La branche indé ID@Xbox a fêté ses 10 ans d’existence. Pour marquer le coup, les jeux en vedette étaient Cocoon, Lamplighter’s League, SteamWorld Build, Lightyear Frontier, Head Bangers, et d’autres.

Autre anniversaire, celui des 75 ans de la marque Porsche. À cette occasion, un modèle unique de la Taycan 4S aux couleurs de Xbox, était exposée à la vue de tous afin de promouvoir le prochain opus de Forza Motorsport qui n’avait qu’une seule borne de disponible.

Dans l’espace de Sea of Thieves, j’ai pu m’improviser capitaine le temps d’une photo. ⛵

Parmi les autres éléments de décor du stand, une Xbox Series X dorée d’Age of Empires IV. Une statue de pierre de Lilith de Diablo IV. Et la moto de la très attendue extension de Cyberpunk 2077 : Phantom Liberty.

Une extension à laquelle j’ai pu jouer, mais au prix d’une file qui aura dépassé toutes mes espérances et dont je me serais bien passé. Car il faut savoir que le salon ouvrait à 9h pour les visiteurs pros dont je fais partie, et à 10h pour le public. Je suis arrivé au stand vers 9h20 et la file était déjà bien remplie pour une attente estimée à 2h et demie. Surpris, j’ai d’abord hésité. Puis j’ai fini par m’y plier, car je me suis dit que c’était le meilleur moment de la journée pour tester ça. D’autant plus que le t-shirt offert me faisait de l’œil.

Résultat des comptes, je suis sorti du stand plus de 3h après y être entré. Et pour une session de jeu d’une vingtaine de minutes seulement. Une attente très longue dont j’ai malheureusement déjà eu l’expérience pour ce genre de salon. Et qui est presque inévitable pour peu qu’on ait envie de tester un minimum de jeux dans la zone publique. Mais je me rassure en me disant que si j’étais arrivé après 10h, j’aurais dû patienter 4 à 5h minimum.

Juste à côté de Cyberpunk, un décor presque plus vrai que nature de S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl auquel je n’ai pas joué pour le coup.

Le titre phare de cet espace, était ni plus ni moins que « le Skyrim de l’Espace ». J’ai nommé Starfield tout juste sorti. Qui à défaut d’être jouable pour une raison que je ne comprends toujours pas, pouvait être contemplé confortablement depuis le Dream Chair. Un cockpit NASA de la marque TEMPUR, reproduisant l’habitacle du vaisseau du jeu. Les joysticks sur les côtés ne permettaient que de contrôler la position du siège et des repose-pieds.

Et en « action » ça donne ça

J’en ai aussi profité pour enfiler la combinaison d’astronaute réalisée par @brazen.and.bold. Me voilà prêt pour les étoiles. 🚀

Et enfin, j’ai pu rencontrer Melina Juergens durant une séance de dédicaces. Le visage de Senua des jeux Hellblade. Et dont le second opus est prévu pour 2024 si tout va bien.

Un de mes espaces préférés, celui de SEGA / Atlus qui brillait par ses décors comme celui avec les versions LEGO du Hérisson Bleu et de Robotnik. Et par une densité assez grande de jeux testables au m². Avec Sonic Superstars qui était aussi présent chez Xbox et Nintendo. Sonic Origins Plus. Samba de Amigo Party CentralEndless Dungeon. Hyenas.Etrian Odyssey.

La statue de Sonic du Sega World de Londres a même été restaurée pour l’occasion. Non loin du véritable Sonic qui déambulait dans les allées.

Les deux prochains jeux Persona à venir auront attiré un sacré paquet de monde sur le stand.  Persona 3 Reload, et Persona 5 Tactica. Non loin, la mascotte de Morgana veillait au grain.

Un décor pharaonique pour Total War Pharaoh. Et le stand octogonal de Like a Dragon Gaiden.

Hall 9

Absent en 2022, Nintendo a fait son retour dans un salon où il n’avait pas mis les pieds depuis 4 ans. Mais avec assez peu de surprises puisque la plupart étant déjà sortis. Comme Everybody 1-2 Switch. Zelda Tears of the Kingdom. Ou encore Pikmin 4.

Je regrette aussi l’absence de jeux du moustachu tels que Super Mario Bros Wonder et le remake de Super Mario RPG sur Switch. C’était l’occasion parfaite pour montrer au public ces titres qui ne sortent dans pas si longtemps. Même Super Mario Odyssey était jouable dans des salons l’année de sa sortie en 2017. Au lieu de ça, on a eu une fresque chronologique de tous les jeux Super Mario sortis jusqu’à présent, et s’arrêtant au Wonder. Une saga qui approche lentement mais surement de son 40e anniversaire déjà.

Histoire de parler encore un peu de Mario, j’ai repéré un décor très similaire à celui de Japan Expo Paris de 2022.

Même constat pour le décor Animal Crossing lui aussi repris de l’édition 2022 du salon français. Entre ça et le Naruto géant, ça comment à faire beaucoup d’emprunts.

L’une des rares nouveautés du stand était Prince of Persia : The Lost Crown. Signant un retour aux origines de la saga qui était à ses débuts des jeux de plateformes 2D très exigeants. Et ce nouvel opus que j’ai pu tester, en est leur digne héritier.

Dans ce même hall, des cosplays du très attendu Payday 3, qui braquaient (pour de faux) les visiteurs à tour de rôle.

L’arène EVA (Esports Virtual Arenas) déjà bien implanté en France, a fait ses premiers pas en Allemagne à l’occasion de cette Gamescom.

Une fois encore, Netflix a érigé un espace assez conséquent dédié à leurs séries phares et à venir. Avec ci-dessus, un décor assez impressionnant de The Witcher qui vient d’entamer sa saison 3 (la dernière avec Henry Cavill dans le rôle-titre).

La cour de récré de Squid Game ou « le fun y est interdit ».

Mercredi Adams en pleine pratique devant le vitrail de son manoir.

Et Rebel Moon. Le prochain film de Zack Snyder produit par Netflix et dont la première partie sortira fin décembre sur la plateforme.

Hall 10.1

Le stand très classe de Devolver avec Gunbrella, Cult of the Lamb x Don’t Starve Together, et Karmazoo.

Prévu pour 2024, le jeu d’action-RPG Chinois Wuthering Waves, aura attiré du monde sur son stand. Cosplayeuses : @kotori_doll, @piichame, @txengyin et @kyu_hime

Hall 10.2

La Commodore 64 était jouable dans la zone retrogaming de la Gamescom.

Un type qui n’a fait qu’un avec le DDR de StepManiaX

Quelques exemplaires des 29 consoles GameCube distribuées par la chaine MTV en 2003. Mis en vitrine par Consolevariations.com.

Et avant de conclure, un passage rapide sur l’Indie Arena Booth regroupant les jeux indés toujours plus nombreux à chaque Gamescom.

Certains titres ont attiré mon attention. Le très joli Gift. Et The Strongest Tofu que j’aime déjà par le fait que l’on puisse incarner un tofu.

Et Abriss ou le concept est simple. Construire pour détruire.

Conclusion

Après un retour assez timide en 2022, la Gamescom a retrouvé un peu de ses lettres de noblesse avec une édition 2023 qui fut assez fournie d’abord côté jeux. Dont j’ai été satisfait de la qualité de ceux que j’ai pu tester dans la partie publique. Comme Sonic Superstars. Naruto Storm Connections. Mortal Kombat 1. Prince of Persia The Lost Crown. Et Cyberpunk Phantom Liberty. J’en ferais peut-être des previews dans des articles dédiés plus tard.

En termes d’évènements, ce fut une édition moins chargée pour moi étant donné que je n’ai pas refait l’Opening Night Live et le Xbox Fanfest. À voir l’année prochaine si je leur redonnerai une chance ou non. Et là où le salon m’en a mis plein les yeux, c’est par ses espaces et stands qui n’ont jamais été aussi beaux et grands. Mention spéciale à Xbox et SEGA qui ont mis le paquet.

Et bien que ça reste toujours un plaisir de faire le plus grand salon de jeux vidéos au monde chaque année, ça devient de moins en moins tenable financièrement parlant de séjourner aux alentours de Cologne à cette période. Et avec la situation économique globale, j’ai bien peur que ça n’aille pas en s’arrangeant.

Merci de m’avoir lu et à très vite !

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