Du 3 au 6 juillet 2025 s’est tenue la 24e édition de Japan Expo Paris. Deux semaines plus tard, je vous livre mon grand récit de ce que j’ai vu, fait, et retenu de ces 4 jours dont j’ai pu profiter avec l’accréditation Presse. En vous souhaitant comme à chaque fois, une excellente lecture.

Chiffres

Avec une affluence estimée à 230 000 en attendant les chiffres définitifs de 220 016, Japan Expo retrouve une petite forme comparable à deux éditions de la décennie précédente. Celle de 2013 (232 876), et 2016 (234 852). Et bien que cela reste moins qu’en 2022 (254 084), et en 2023 (255 259), la raison s’explique facilement. Puisque la semaine du 1er au 6 juillet 2025 fut la dernière pour les écoles en France métropolitaine avant les grandes vacances. Ce qui exclut d’office une très grande partie des personnes sollicitées durant cette période (corps enseignant et élèves) de pouvoir venir le jeudi et vendredi.

Pourquoi Japan Expo est de retour le 1er week-end de juillet en 2025 ? Les dates pour 2026 ?! Jean-François, cofondateur de Japan Expo répond à vous explique tout ! 🤓 pic.twitter.com/uwU4TMakbC

— Japan Expo ⛩🗼 (@japanexpo) October 12, 2024

Et on sait aujourd’hui pourquoi SEFA Event a avancé les dates du 3 au 6 juillet 2025, au lieu du second week-end de juillet comme c’est le cas depuis 2022. C’était pour éviter les gros travaux d’été sur le RER B qui auraient sensiblement diminué le nombre de trains. Des propres mots de Jean-François Dufour, on serait passé de 10 RER par heure, à seulement 4. Ce qui aurait été très problématique autant pour les chiffres, que pour les visiteurs qui seraient contraints d’emprunter une ligne systématiquement bondée.

Le viaduc de la ligne 17 du Grand Paris Express au Parc des Expos.

Mais cette surcharge sera probablement de l’histoire ancienne d’ici quelques années. Avec la construction de la future ligne 17 du Grand Paris Express qui reliera Saint-Denis – Pleyel au Mesnil-Amelot en 25 minutes en passant par le Parc des Expositions. Peut-être que ça permettra de désengorger un peu le RER B lors de sa mise en service prévue en 2028.

De toute manière, cela reviendra à la période habituelle l’année prochaine du 9 au 12 juillet 2026. Une édition qui s’annonce déjà très spéciale, car elle marquera les 25 ans d’existence de Japan Expo. Ou plus exactement, de la 25ème itération du salon parisien. La toute première avait eu lieu en 1999 au sein de l’Institut Supérieur du Commerce Parisien (ISC), et les éditions de 2020 et 2021 ayant été annulées à cause de la pandémie de COVID-19. C’est fou de se dire que ça va faire un quart de siècle. Et pourtant, Japan Expo n’est même pas la convention française la plus ancienne dans ce domaine.

Epitanime 2024

Cette place revient à Epitanime. Initiée en 1994 (j’avais 1 an), et qui en est à 27 éditions à ce jour. Prenant place presque chaque année au sein des locaux du campus IONIS au Kremlin-Bicêtre en Île-de-France. Elle est passée par de multiples noms, tels que “Convention de l’animation à l’EPITA”, ou « Japan Expo 2000 » lors de la 8e édition en 2000.

Et là, je prends un méchant coup de vieux en constatant qu’il s’est écoulé moins de temps entre la première édition d’Epitanime en 1994, et ma première convention que fut Japan Expo 2009 (15 ans). Qu’entre cette même Japan Expo et la dernière en date (16 ans). Le temps file à une vitesse qui me terrifie de plus en plus..

Pour revenir à Japan Expo 25th, tout ce qu’on sait pour le moment c’est que le salon sera plus grand qu’auparavant. Même si on ignore quels halls seront concernés, ni l’ampleur de cet agrandissement. Mais une chose est sûre, c’est que le prix de l’entrée risque d’en pâtir davantage. J’imagine bien un billet spécial 25 ans dans un style similaire aux ZEN (150€ en 2025 pour les 4 jours), et probablement plus cher.

À ce propos, j’en suis à un point où même un bol de nouilles à 19€ ne me choque presque plus à Japan Expo. Cependant, il faut relever que le prix des Onigiris n’a pas bougé depuis l’année dernière. Même si 13€ pour 3 boulettes de riz avec une algue nori qui coûtent bien moins cher à faire soi-même, ça reste du vol.

Et dites-vous que c’est tellement excessif qu’un certain @Krumpf sur BlueSky a cité mon post en ajoutant qu’avec la conversion, le bol serait à 3200¥. Et qu’à ce prix là, on peut avoir un ramen gastronomique au Japon.

Ah, et on apprécie aussi les bouteilles d’eau de 50cl à 4,50€ en pleine semaine de canicule hein. J’en ai déjà parlé dans mon guide intitulé « Les dix commandements en Convention », mais le mieux est de ramener sa propre nourriture et boisson. Ça allègera le portefeuille, et ça fera des dizaines de minutes en moins à attendre dans la queue. D’autant plus que des fontaines étaient mises à disposition près des WC. Suffisait simplement d’avoir une petite bouteille vide ou une gourde dans son inventaire.

2024 vs 2025 ⛩

Petite question que je me suis posée après cette édition. Où est passée la banderole « Japan Expo«  qui était accrochée au torii rouge géant autrefois ? Si quelqu’un a une réponse, je suis tout ouïe.

À l’exception du stand dédié aux cartes Magic où j’ai pu brandir la (pas légère) Buster Sword de Cloud (Sephiroth, c’est quand tu veux), j’ai trouvé qu’il y avait un manque en termes de décors et d’animations comparé aux années précédentes. Chose particulièrement flagrante chez un grand habitué de Japan Expo, et là où je passe souvent le plus clair de mon temps.

Le renouveau pour Nintendo à Japan Expo ?

Il s’agit bien évidemment de Nintendo. Où ce n’était pas aussi riche qu’avant malgré la présence de la Switch 2 et de quelques exclusivités dont je reparlerai plus bas. J’ai cruellement ressenti l’absence de décors et de photocalls comme celui d’Animal Crossing, et le tuyau Super Mario en 2022. Ainsi que le magnifique mur fleuri de Pikmin 4 en 2023.

Cet allègement fut déjà d’actualité en 2024. Et en y réfléchissant bien, la raison était juste sous nos yeux.

Pop-up Store Nintendo – Round 2

Cette raison, c’est le Pop-up Store. Déjà présent l’année dernière et qui fit son retour pour une seconde édition consécutive à Japan Expo. Ce n’est visiblement pas encore tout de suite qu’on aura une boutique permanente en France. Comme c’est le cas dans trois des plus grandes villes Japonaises que sont Tokyo, Osaka, Kyoto (et bientôt à Fukuoka) que j’ai moi-même visités lors de mon premier voyage là-bas en 2024.

La simple existence de cette boutique est certainement la raison pour laquelle la zone Nintendo est si différente d’avant. Et j’ai appris que c’est également à cause d’elle qu’il n’y a plus de streams en live sur YouTube ou Twitch des sessions de jeux sur la grande scène depuis 2024. Le pop-up store vendant des produits en provenance du Japon, ils ont dû imposer des conditions quant à leur présence à ce salon.

Ma première impression à chaud sur ce pop-up store, c’est qu’il y avait pas mal de réchauffé par rapport à l’année dernière. On était davantage sur du 1.5 que du 2.0. Puisqu’on y retrouvait des produits déjà familiers, dont le t-shirt Nintendo Tokyo en rouge, et celui d’Osaka en gris. Les figurines de Mario, Link, Splatoon, Animal Crossing, et Pikmin. Des pin’s, et j’en passe.

Mais en y regardant de plus près, il y avait un peu de neuf comme un t-shirt Super Mario en beige. Un de The Legend of Zelda en blanc avec une Triforce dorée où sont présents Link, Zelda, et Ganon dans leurs fragments respectifs et issus de l’opus Echoes of Winsdom. Et une des chemises à manches courtes sur Animal Crossing.

La grosse nouveauté du store fut la présence de produits Donkey Kong. Surement en lien avec la récente ouverture de la zone dédiée dans le parc Super Nintendo World au Japon et aux États-Unis. Avec des porte-clés, un sweat à capuche DK, et une veste Diddy Kong qui doivent bien tenir chaud.

En tout cas, cette nouvelle virée à ce pop-up store aura moins fait mal à mon portefeuille que l’an passé. Vous verrez le tout dans mon haul vers la fin de l’article.

[CONCOURS🎁] Pour célébrer le lancement de la Japan Expo, tentez de remporter un lot de goodies Nintendo Switch 2 !
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3 gagnants tirés au… pic.twitter.com/lNT8ZNE7cc

— Nintendo France (@NintendoFrance) July 3, 2025

Juste avant la mise en ligne de ce reportage, j’ai appris une nouvelle très réjouissante. J’ai remporté des goodies Switch 2 à l’issue d’un tirage au sort sur le compte Twitter de Nintendo France durant Japan Expo. C’est la première fois de ma vie que je gagne à ce genre de concours. Du coup je recevrai dans les prochains jours une gourde, un stylo, et un bloc-notes aux couleurs de la console.

Maintenant, place aux jeux Swtich 2 que j’ai testés.

Mario Kart World

L’ayant déjà bien poncé au salon DoKomi en Allemagne début juin, j’ai rejoué à Mario Kart World jeudi et vendredi exclusivement pour les tournois. Et même si j’estime m’en être plutôt bien sorti (43 points et 3e place sur un grand prix) pour quelqu’un qui n’a toujours pas le jeu ni la console, je ne serais pas allé plus loin que les phases de sélection. Le miracle n’aura pas opéré.

Metroid Prime 4 Beyond

Depuis 2017 que j’attends cet opus. Nouvelle itération d’une franchise qui a donné naissance au FPA pour « First Person Adventure« , et que j’ai pu tester deux fois dans sa version Switch 2. La première avec un mode souris qui fonctionne plutôt bien et demeurait assez précis. Et la seconde avec la visée gyroscopique que je préfère. Et dont j’avais déjà l’habitude par la compilation Metroid Prime Trilogy sur Wii, et plus récemment Metroid Prime Remastered sur la première Switch. Une jouabilité que je trouve plus immersive vu que l’on bouge le périphérique de la même manière que le canon de Samus.

La première chose qui m’a frappé d’emblée, c’est la qualité visuelle du titre. Tout simplement irréprochable autant sur le plan technique et artistique. Et ce, même si le lieu exploré dans la démo n’est surement pas représentatif de l’identité visuelle globale du jeu. Et quel plaisir de voir un jeu Nintendo comme celui-ci tourner en 120 images par seconde. On est dans la plus pure lignée de Prime Remastered qui était déjà très beau et très bien optimisé sur Switch. D’ailleurs, je suis curieux de voir ce que donneront les deux versions de ce nouvel opus côte à côte.

Ma vidéo de gameplay

Pour quelqu’un comme moi qui connais bien les Prime, j’ai ressenti exactement le même feeling qu’avant. Rien de ce que j’ai pu voir dans cette démo n’était foncièrement nouveau. Puisqu’on retrouve ce bon vieux viseur d’analyse qui permet de tout scanner pour développer davantage le lore, et déverrouiller des accès. Les passages en boule morphing. Et, etc. Même le combat de boss en fin de démo s’affrontait d’une manière similaire aux anciens. J’aurais aimé expérimenter manette en main les pouvoirs télékinétiques de Samus.

Donkey Kong Bananza

Étant donné qu’il vient tout juste de sortir, et que bon nombre de critiques sont déjà tombés, j’irai à l’essentiel sur ce jeu de plates-formes 3D qu’est Donkey Kong Bananza que je ne possède pas encore. Et ma foi, c’était bien plus fun que je ne l’aurais imaginé. Le fait de pouvoir presque tout casser est d’une part, une petite prouesse technique. Et surtout, ça fait un bien fou au point où ça en devenait presque addictif. De plus, je trouve que ça colle parfaitement au tempérament de DK. Qui peut même s’énerver davantage en passant temporairement en mode furie si la jauge dédiée est suffisamment remplie.

La démo se déroulait en deux temps. D’abord au sein d’une mine avec un level design assez linéaire. D’ailleurs, les animateurs du stand nous avaient conseillé de vite passer cette zone pour mieux profiter de la suivante sur une île qui est bien plus ouverte. Et où on sera déjà accompagné de la jeune Pauline qui pourra pousser la chansonnette en cas de besoin.

En parlant d’elle, ce Bananza m’a très fortement rappelé Super Mario Odyssey. Par son ambiance et l’obtention des bananes qui a une mise en scène très proche de l’acquisition des (trop nombreuses) Lunes dans le jeu suscité. Ce qui n’a rien d’étonnant puisqu’on a eu la confirmation que c’était la même équipe de développement derrière ces deux jeux.

À défaut d’avoir des décors de grande ampleur comme je l’ai déjà évoqué plus haut, il fallait se contenter d’un petit photocall pour ce DK afin d’immortaliser des souvenirs simiesques.

Et je conclus ce tour d’horizon de Nintendo à Japan Expo avec le selfie traditionnel en compagnie de mes compères @mikatchup7, @_wtsnd, @hailocow, @maella___, que j’ai connus il y a déjà 10 ans à cette convention. Au plaisir de vous recroiser.

Invités / Conférences

En tout et pour tout, je n’ai assisté qu’à deux grosses conférences à cette édition. Pour les prochaines fois, j’essaierai d’en faire davantage.

Clair Obscur Expedition 33

La première fut une conférence très attendue sur Clair Obscur : Expedition 33 le vendredi de 13h à 14h sur la scène Také. Jeu sorti le 24 avril 2025, et que je n’ai pas encore fini à ce jour. En présence de :

• William Tomasi, artiste cinématique.
• Céline Melloul, doubleuse de Lune.
• Estelle Darnault, motion actor de Lune, Sophie, Sciel.
• Maxence Cazorla, motion actor de Gustave, Renoir, Verso, et doubleur d’Esquie.
• Charlotte Hoepffner, motion actor de Maelle.
• Lorien Testard, compositeur.

Malgré qu’elle aurait été mieux calibrée sur une scène comme Yuzu ne serait-ce que pour la spatialisation sonore, ce fut une conférence très sympathique à suivre avec une grande partie du public en cosplay de la « tenue baguette » du jeu. Et au delà des anecdotes de tournage que les invités nous ont confié, l’information la plus importante à retenir de cette conférence est que Lorien Testard a annoncé l’arrivée prochaine d’un concert sur Clair Obscur.

Junji Itō – Live Drawing

La seconde conférence où j’ai pu être présent fut le samedi de 11h30 à 12h30 sur la scène Yuzu. En compagnie du maitre de l’horreur japonaise Junji Itō. L’invité d’honneur de Japan Expo 2025, et le premier grand nom à avoir été révélé juste après la fin de l’édition d’avant. Une conférence durant laquelle il répondait aux questions des animateurs tout en dessinant une illustration en direct représentant le personnage de Tomie avec la Tour Eiffel en arrière-plan.

Et le reveal du dessin fut le seul moment où le public était autorisé à filmer et prendre des photos. Le genre de règle qui me dépasse toujours pour un événement tel que Japan Expo, mais bref.

L’expo Junji Itō à Japan Expo 2025

Parmi les informations que j’ai retenues, les principales influences de Itō sont les auteurs H.R. Giger et H. P. Lovecraft. Le film Akira. Ainsi que le réalisateur Sam Raimi dont son film Evil Dead a inspiré le mangaka pour les yeux blancs de ses personnages. On a appris aussi qu’il travaille seul la plupart du temps, et que son atelier est chez la famille de son épouse. Que la France est le premier pays où ses œuvres ont été traduites. Et que son prochain projet est un manga d’horreur basé sur le roman Moby Dick.

Artistes

Chez les artistes et jeunes créateurs, j’ai revu @skullvadyr et @ladynemhesis qui exposaient des pin’s et stand acrylique sur Sonic.

Tout près de l’entrée principale du hall 5, le stand entre tradition et modernité de @kogei.shop. 👺

Du côté de l’entrée du hall 6, les illustrations Disney de @wistful.art.

Les prints de @helenelenoble.

Des posters du Château de Poudlard et autres de la saga Harry Potter par @julia.ljam.

Les illustrations Sci-Fi de @vaporcells.

Les consoles customisées par Anark Grafik.

Expos / Dioramas

Dans l’espace de la @starhillteam, j’ai vu une impression 3D du château de la Belle au Bois Dormant par @thibmaker.

Et un Ace par @ddr_creations

Chez @anigetter, aux côtés de l’incontournable Link en papercraft, une imposante figurine du Skull Knight de Berserk.

Dans le hall 4, la Chevrolet Camaro de @bumblebee.cosplayeuse avec la DeLorean de Retour vers le Futur.

Pour les 50 ans de Goldorak, un petit musée a été érigé en l’honneur de l’anime culte de Gō Nagai.

Gō Nagai qui fut lui-même présent à Japan Expo 2019.

Cosplay

Avec Nintendo dont j’ai déjà longuement parlé, le Cosplay représentait le plus gros de mon activité à Japan Expo 2025. Que ce soit par tous les cosplayers et cosplayeuses que j’ai croisé. Les conférences auxquelles j’ai assisté. Et surtout les shows où j’étais présent.

Selfies avec @cornelinecrea en Princesse Zelda, et @suzalia_cosplay en Peggy Carter.

Deux Vaiana pour le prix d’une avec @lenfantdesmers et @marevacosplay. Et @supportingcharakter en Zeff.

@labelettecosplay en Nejire. Et les costumes de @zdongue et @emmadp00l inspirés du film Le Dernier Samouraï.

@nuttybluecos en Sonic. Et @mr.thanaka en Barret Costa Del Sol.

L’archer @valousegawa et moi-même en tenues médiévales.

Le jury du Amazing Cosplay Show du jeudi et dont je reparlerai plus bas. De gauche à droite, @migateo_cos en Jiraya, @svet_cosplay en Amalia, @sadae_cosplay en Sam Byrne, @galuren_c en Marcille, et @gurigou en Zelda.

L’espace de @lovecraft_asso qui s’agrandit et s’embellit de convention en convention.

Durant les 4 jours, la scène Masterclass à servi en grande partie pour le cosplay. Et j’en ai assisté à deux d’entre elles. Le jeudi avec @irina.romanov_ pour nous expliquer le processus créatif des perruques / wigs. Et le samedi avec @hallohime, @ethista, @libscraft pour présenter la Fédération Française de Cosplay nouvellement crée.

Pour compléter le tout, je vous renvoie vers le traditionnel CMV annuel de Japan Expo par PanoramicSunSet *. Et avec encore plus de bêtisiers dedans.

Amazing Cosplay Show

À la grande scène Ichigo, j’aurais assisté à 5 shows cosplay d’envergure cette année. Dont trois organisés par @epic_asso. Le premier étant le Amazing Cosplay Show du jeudi, et que j’aurais pu apprécier pleinement si on ne m’avait pas autant hurlé dans les oreilles. Au point où j’avais un léger mal de crâne à la fin.

À toutes ces personnes dans le public qui crient plus que de raison, je vous en supplie, pensez à ceux qui sont autour de vous. Il n’y a rien de mal à être enjoué où excité lors de l’annonce ou du passage sur scène de quelqu’un que l’on souhaite encourager, ou d’un fandom que l’on aime énormément. Mais à un moment donné il s’agirait de faire attention aux oreilles des autres, et surtout de doser. Ça s’appelle le savoir-vivre.

Ci-dessous, mes prestas préférées de ce show cosplay.

Les Carnets de l’Apothicaire par @sarahd_cosplay (2e place costumes).

Titanic par @slylynecosplay, @fenouilcosplay et @malefiques_senken (prix coup de cœur du jury).

Alice au Pays des Merveilles.

Card Captor Sakura – Oluha.

Jojo’s Bizzare Adventure par @nash_cos_ (prix « Japan Expo Show »).

Full Metal Alchemist par @lauramona_flowers & @P0temkin (première place groupes).

Show Cosplay Zombie & Finale ECG Saison 13

Ensuite vient le show cosplay que je ne rate sous aucun prétexte à Japan Expo. La finale du concours cosplay international Extreme Cosplay Gathering le samedi soir. Et dont ce fut la seconde édition dans cette nouvelle formule. Avec un jury composé de @cutiepiesensei, @yuji.hannah, @yugoroforge, @vyecos, et @spicythaidesign.

Mais juste avant, j’ai pu assister à un sympathique show zombie par @cosa_sso inspiré entre autres du clip Thriller de Michael Jackson. Et dont j’ai filmé un extrait.

Sur ce, voici prestas de la finale ECG que j’ai retenu.

Pays-Bas 🇳🇱 – Avatar : Le Dernier Maitre de l’Air par @linkelizzy & @fissagod.

Espagne 🇪🇸 – Beettlejuice par @madoka.cosplay, @galeficos, @arielvandekamp.

Italie 🇮🇹 – La Belle et la Bête par @shadowings_cosplay & @ormadigatto.

Pologne 🇵🇱 – The Darkest Dungeon par @bishcosplay & @talonscosplaycrusade.

Danemark 🇩🇰 – Le Prince des dragons par @amaliacosplay, @tinyasuo, @luciotic.

Tchèquie 🇨🇿 – Genshin Impact par @estramortem.

Suisse 🇨🇭- Kenshin le vagabond @gencosplay & @rinn_bwibwi.

France 🇫🇷 – Le Seigneur des Anneaux par @cornelinecrea (première place).

Suède 🇸🇪 – Cendrillon par @nukleara, @memorizedcosplay.

Show Spy x Family & Sélections françaises ECG Saison 14

Et le dimanche, ce fut au tour des sélections françaises de la saison 14 de l’ECG. Précédé par le show Spy x Family par @cosa_sso.

Voici mes trois prestas favorites des sélections ECG.

The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom par @sohan_cos.

Sakizou par @annshella (première place).

Hellblade par @niisemi.cos (dauphine).

Bravo à tous les participants qui m’en ont mis plein les yeux. Aux assos qui organisent ces shows. Et surtout à la régie en backstage sans qui rien de tout ça ne serait possible.

Une fin de convention compliquée

Le dimanche aux alentours de 18h, je quittais le salon pour retrouver mes compères à la sortie du hall 5 et me reposer un peu après 4 jours intenses. Repos qui sera de courte durée après avoir entendu une rumeur qui sera très vite confirmée, à propos d’une coupure de trafic sur la partie nord du RER B.

Et effectivement, le trafic fut bel et bien interrompu entre les gares d’Aulnay-sous-Bois et l’Aéroport Charles de Gaulle 2 – TGV jusqu’à 21h (et prolongé plus tard à 23h30) en raison d’une chute d’arbre sur les voies à Sevran – Beaudottes. Et il était environ 18h30 quand j’ai appris la nouvelle depuis un Parc des Expos que je n’avais pas encore quitté. J’étais donc bloqué.

Un scénario tristement similaire à l’édition de 2019. Où, suite à de multiples incidents sur ce même RER, le trafic fut stoppé net entre l’aéroport et Châtelet-Les-Halles. J’espérais ne plus revivre ça..

Fort heureusement, j’avais une solution de repli via des connaissances (que je ne remercierai jamais assez) qui pouvaient me déposer à Versailles non loin de chez moi. Sauf que leur voiture était garée sur le parking de la gare de Villepinte. Un arrêt juste avant le Parc des Expos, et donc inaccessible en RER.

Après qu’on nous ait fait traverser les halls 7 et 8 pour rejoindre la gare routière vers 19h20, trois options s’offraient à nous en l’absence de trains.

1. Attendre un bus qui sera blindé comme pas possible et où on ne montera pas dedans du premier coup (ni du deuxième).
2. Faire le trajet en Uber jusqu’à Villepinte pour un tarif s’élevant à 35€ pour seulement 15 min de course à cet instant.
3. Marcher 45 min pour faire les 3,3 km depuis la gare du Parc des Expos jusqu’à celle de Villepinte.

On a opté pour la 3e option. La plus « simple », mais également la plus dangereuse. Car on a dû marcher sur certaines portions de route où les véhicules nous frôlaient à contre sens à cause de travaux sur la voirie. Finalement, j’ai été déposé en un seul morceau sur Versailles dans les coups de 21h30 après qu’on se soit tapé quelques bouchons.

Pactole

Cette année, ce fut un pactole 100% Zelda en provenance du pop-up store Nintendo.

Un mug thermoréactif qui révèle progressivement trois cœurs.

Un magnifique verre qui a l’air tout droit sorti de la fontaine des fées.

Un pin’s du masque de Majora.

Et cette fois-ci j’ai craqué pour la figurine de Link.

Conclusion

Photo : @panoramicosplay

Ce fut un immense plaisir de refaire Japan Expo sur 4 jours et avec l’accréditation. Ce qui n’était pas le cas l’année d’avant où je ne me serais contenté que du week-end. Et ce, malgré tous les aléas du dimanche avec le temps pluvieux en matinée, les soucis de RER B, et l’énorme coup de fatigue que j’ai subi ce même jour. La prochaine fois j’essaierai de dormir davantage. D’autant plus qu’ayant récemment déménagé, mon trajet en transports jusqu’à Villepinte s’est sensiblement allongé.

Concernant cette édition au global, j’ai trouvé que c’était moins fourni qu’avant en termes de programmation, d’invités de prestige, et surtout de décors où j’ai senti une nette régression. Heureusement qu’il y avait la Switch 2 avec ses quelques exclusivités, et les événements liés aux cosplay. Sinon, ça aurait été clairement moins passionnant de mon côté.

Autre chose que je trouve très regrettable, les incidents dont j’ai eu vent. Comme certains cosplayers qui se faisaient refouler de manière totalement arbitraire par la sécurité à cause d’une tenue jugé « non appropriée ». J’aimerais qu’on m’explique en quoi c’est choquant de voir un cosplay de Tarzan torse nu alors que le personnage est déjà tel quel dans l’œuvre éponyme. Il lui fallait quoi, une doudoune ? Avec la chaleur qu’on s’est tapé la même semaine ?

Ou pire encore, le fameux stand de vestes en cuir. Dont le gérant qui, en plus d’aborder très lourdement les visiteurs pour vendre ses produits hors de prix, se révélait être un producteur de films pour adultes. Et de ce que j’ai pu entendre, il se moquait éperdument de l’âge des personnes à qui il proposait de tourner pour lui. C’est une dinguerie de voir ça à Japan Expo franchement. À priori, ce stand sera banni des futures éditions.

Et histoire de finir sur une note plus positive, je tenais à en placer une à toutes les personnes que j’ai revues (souvent au hasard) et rencontrées. Artistes, cosplayeurs, photographes, blogueurs, connaissances, et amis, merci d’avoir été là. C’est principalement pour eux que je viens depuis maintenant 15 éditions d’affilée à Japan Expo Paris. Et une pensée à tous celles et ceux que j’ai loupés. On remettra ça.

Ainsi s’achève ce gros reportage. Merci d’avoir pris le temps de me lire. Prenez soin de vous et des vôtres. Et à très bientôt !